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José est graphiste dans une agence de communication. Immature, gentil moqueur, il n'est jamais le dernier à faire une farce ou à lancer une bonne blague à Caro, la femme qui partage sa vie. Une nouvelle va pourtant le laisser pantois : José va devenir papa. Finie l'insouciance, finies les parties de foot interminables sur console, fini de faire le joli cœur... Fini ? Vous croyez ? Chassez le naturel, il revient au galop...

Une bande dessinée humoristique sur le thème de la paternité, mais pas seulement : sur le couple, les petits riens de la vie quotidienne, qui nous font rire et sourire. Le Saumurois Fortu nous offre ici les pages les plus anciennes de son blog dans une bande dessinée pêchue. A découvrir sans plus attendre !  - Michaël



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Dans un poulailler tranquille, où la vie n’est pas compliquée et où chacun mange à sa faim, il n’y a rien à signaler. Jusqu’à l’arrivée des capybaras. Personne ne les connaît, ne sait d’où ils viennent et ils sont différents : trop poilus, trop mouillés, il n’y a pas la place pour eux. Mais ces derniers ne peuvent pas retourner d’où ils viennent ! La saison de la chasse a commencé. Alors, une drôle de cohabitation se mets en place, strictement encadrée par des règles, heureusement… A travers cet album, Alfredo Soderguit nous propose une allégorie puissante sur l’autre, les réfugiés de guerre et la liberté. Par cette proximité forcée, poules et capybaras vont apprendre à faire preuve de solidarité et d’entraide, car le danger le plus grand ne vient pas toujours d’où on le croit. Le texte est sobre et très complémentaire avec les illustrations qui ne racontent parfois pas la même chose. Les illustrations abordent des teintes de gris avec quelques touches de rouge, qui laisse totalement place à la métaphore qui se tisse sous nos yeux tout en nous rappelant la violence latente. Les animaux sont étonnements expressifs, les poules ont cet air hautain et un peu apeuré, tandis que les capybaras ont constamment l’air de se demander ce qu’ils font là. Cette fable animalière est percutante, juste, et ses multiples niveaux de lecture parlera à tous les lecteurs, enfants comme adultes.

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Dans "Sea, salt and paper", il vous faudra choisir les bonnes cartes pour construire votre main, les poser pour déclencher leur effet… et surtout, décider de quand stopper la manche pour vous assurer plus de points que vos adversaires !
Quelle stratégie adopterez-vous ? Récolter un maximum de coquillages pour vous assurer des points, ou chercher les rares sirènes qui vous apporteront la victoire ? À vous de choisir !

"Sea, salt and paper", c'est aussi un jeu magnifiquement illustré par des photos de vrais origamis ! Ajoutons une mécanique de "stop ou encore" efficace et engageante, et on obtient un jeu parfait pour l'été (et facile à glisser dans vos valises) !

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Réchauffement climatique,révolution numérique,intelligence artificielle,et immortalité. L'auteur, tout en jouant avec les codes du roman d'anticipation, nous met en garde contre une socité du tout numérique  et de profit au dépens de l'humain. Le récit n'est qu'un prétexte pour endre compte de l'avancée du pouvoir des GAFA. A lire de toute urgence.  - Catherine
 

 

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Gaspard passe ses vacances chez sa grand-mère, mais très vite l’ennui le gagne. Pour y échapper, il décide, malgré l’interdiction, d’explorer le grenier. Là-haut il découvre une table à dessin et une planche de BD inachevée. C’est alors qu’apparaît le fantôme de son grand-père, qui était auteur de bande dessinée... Voici un titre qui ne paie pas de mine, mais qui est surprenant tant par son histoire que par ses illustrations. Le récit est une fiction aux vertus pédagogiques loin d’être ennuyeuse. On y découvre les rouages de la création d’une bande dessinée. Nous suivons avec Gaspard chaque étape, de la naissance d’une idée à la mise en couleur d’une planche. Ce récit est illustré de façon efficace par Mickaël Roux, adepte des séries humoristiques, au style énergique. « Gaspard et le Phylactère magique » permet, tout en s’amusant, d’apprendre et plus que tout, donne une furieuse envie de se mettre à dessiner.  - Michaël 

 

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Être orphelin à l’âge de 8 ans n’est pas chose facile, mais penser que rien ne puisse-être pire est une fâcheuse erreur ! Notre jeune héros va l’apprendre à ses dépends lorsqu’une malheureuse rencontre va le transformer en souris. Toutefois, pour surmonter toutes ces épreuves, il pourra compter sur son exubérante mamie qui lui réserve bien des surprises... Classique jeunesse de la littérature écrit en 1983, « Sacrées sorcières »captive encore de nos jours les enfants. Pour cela Roald Dahl a utilisé une recette magique à base d’émotions, d’humour, d’héroïsme et de magie. Il a saupoudré le tout d’effluves de mystères et de frissons, pour en faire une œuvre culte et appréciée par tous les enfants, petits et grands. Adapté ce chef d’œuvre sans en perdre le parfum n’est pas forcément aisé, mais Pénélope Bagieu s’en est sorti à merveille. Le ton du récit adapté est bien présent, les ingrédients sont tous là et il ne restait qu’à rendre ce monde tangible à travers des illustrations. Cette fois encore, elle réussit à donner corps et vie aux personnages, sans les dénaturer. Les sorcières sont effrayantes et les souris trop mignonnes. Une belle performance d’autrice qui n’a pas eu peur de s’attaquer à un monstre de la littérature jeunesse.  - Michaël

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Hervé, un sexagénaire fraîchement retraité, s’ennuie ferme et dépérit dans sa petite vie morose avec comme seule perspective un caveau au fond de l’allée du cimetière. Faut dire qu’Hervé il en a des raisons de déprimer ! Heureusement il y a ses deux bouées, son amour d’une vie, sa femme Elisabeth et son bichon qui l’aide à avaler cette pilule amère : ce quotidien sans but ni illusion. Les jours se succèdent, ainsi, monotones, jusqu’au décès de la petite vieille du dessus qu’un jeune couple avec enfants va remplacer.

C’est une immersion au cœur de ce personnage fragile et cabossé que nous propose l’autrice. Elle décrit avec finesse sa psychologie et ses états d’âme. Peu à peu nous comprenons pourquoi Hervé en est là aujourd’hui, on comprend aussi qu’il ne faudrait pas grand-chose pour qu’il bascule, et que d’autres, sûrement, l’auraient déjà fait à sa place.
Tout au long du roman nous accompagnons ce personnage, sur un fil, en équilibre en nous demandant s’il va tomber. Un homme attachant (ou presque) qui se débat avec son quotidien et son passé. Un très beau roman noir bouleversant, mené de main de maître, où à la finesse de l’analyse psychologique, répond la justesse de l’analyse sociale. Une intrigue très bien menée servie par un style à la fois fluide et rythmé, loin des stéréotypes du polar.
Une merveilleuse découverte, un coup de maître pour un premier roman.
Attention ! Je vous déconseille fortement de lire la quatrième de couverture qui en dit beaucoup trop de mon point de vue.

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Tome
1
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En ces temps moyenâgeux, « l’Âge d’Or » n’est devenu pour beaucoup qu’une légende. Ce mythe abolissait les classes et rendait tous les êtres libres et égaux, prônait le partage et l’entraide. Ce monde a peut-être existé ou pourrait exister, mais quelles en seraient les conséquences pour ceux qui détiennent le pouvoir et l’argent ? Aussi, lorsque certains se mettent en quête d’une preuve de son existence, la tyrannie s’organise. Pendant ce temps, Tilda, l’héritière légitime, a perdu son royaume et pour ne pas perdre également la vie, doit fuir accompagnée de ses fidèles en direction du pays d’Ohman. Selon feu son père, un fabuleux trésor d’une puissance redoutable l’y attend. Quête de liberté pour quelques-uns, quête de pouvoir pour d’autres, les discordances naîtront et engendreront fatalement l’ultime affrontement. Le premier volume de ce diptyque est un véritable pavé de 228 pages. Il en fallait bien autant pour nous narrer la formidable épopée écrite par Cyril Pedrosa et Roxanne Moreil. Les deux artistes nous proposent un récit fictif moyenâgeux à forte densité émotionnelle. Nous suivons,  page après page, de nombreux personnages, chacun charismatique à sa façon et appartenant à des classes sociales différentes. Tous ont un combat, des valeurs à défendre, d’égalité et/ou de privilèges. Récit fictif ? Peut-être pas complètement ! Cette œuvre est une parabole de notre société actuelle et aborde très intelligemment les maux de notre quotidien : l’égoïsme et la paranoïa. Elle traite de l’égalité femme/homme et de l’égalité en générale. Elle prône le partage et l’entraide dans un monde où le système imposé nous rend de plus en plus individualistes. Réflexion politique, le récit questionne sur la démocratie et la place du citoyen. Voilà ce qui fait la force de ce roman graphique, association savamment équilibrée de fiction et de thématiques actuelles.  Cyril Pedrosa, co-scénariste, signe également les illustrations, réussite picturale à signaler tant les planches proposées sont d’une incroyable beauté. La mise en couleur est puissante et est à elle seule un personnage à part entière du récit. Des tons vifs, tantôt chauds, tantôt froids, parfois psychédéliques, rehaussent le trait fin et délicat de l’artiste. L’utilisation de planches muettes, ô combien expressives, permet de reposer le récit et laisse libre court à la réflexion personnelle. Tous ces éléments, mesurés, équilibrés, font de ce récit une réussite totale et lui prédisent le plus bel avenir.  - Michaël

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Nous sommes en 2042. Des catastrophes naturelles ont eu lieu et les autorités sont passées à une transition écologique radicale. A travers la vie de Lisa, on découvre la vie quotidienne régie par les nouvelles technologies : drônes absolument partout qui contrôlent les moindres faits et gestes. En parallèle, le journal intime de la mère qui ne s’est jamais remise d’un amour perdu d’adolescence .Lisa cherche ce qui se cache derrière la mélancolie de sa mère qui n’a jamais su l’aimer. Ce roman d’anticipation dénonce les systèmes totalitaires et les états policiers. Ce n’est pas sans rappeler le Big brother de 1984 mais quand le roman d’Orwell est paru en 1949 c’était de la science-fiction  alors qu’à la lecture de La mer monte, au ton, malgré tout humoristique, on prend conscience qu’on est déjà propulsé dans ce monde connecté
A lire absolument  - Catherine

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Un très beau roman qui fait la part belle à l'imaginaire. Entre conte et regard sur la différence d'un enfant cabossé.Sa naïveté et la poésie de sa perception du monde qui l'entoure nous le rendent vite attachant.
La belle écriture n'enlève rien au plaisir de cette lecture

                                                                              Catherine

 

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Il y a petit pingouin et petit ours blanc, ils sont amis. Ils pourraient vivre un vie pleine d’insouciance s’il n’y avait pas ce terrible drame qui les préoccupe : la banquise fond et personne ne sait comment la sauver, à part peut-être… « Plic ploc banquise » est un album singulier. L’auteure Claire Garralon, avec son style graphique si particulier, épuré, voire par moment minimaliste, traite efficacement d’un sujet d’actualité. Avec simplicité, mais aussi avec beaucoup de subtilité, elle réussit à faire passer un message clair et limpide. Sans être moralisatrice, elle attise l’intérêt de l’enfant à la faune polaire et le sensibilise à la préservation de cet écosystème en danger. Grâce à un cliffhanger de toute beauté, elle laisse l’adulte pantois et devant ses responsabilités. Un album qui interroge, et en cela, remarquable !  - Michaël

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Un ourson explore son univers et ses sens à quatre pattes : les herbes qui chatouillent, les graviers qui piquent, la flaque d’eau qui mouille…
Au fur et à mesure de son parcours, l’ourson s’aventure presque jusqu’au bout du monde : mais est-il si loin que ça ? Le retour va se faire sur deux jambes pour retrouver des bras réconfortants. A travers cet album, Gaëtan Dorémus nous livre une belle histoire sur l’apprentissage de la marche chez les jeunes enfants, avec toutes les découvertes et les appréhensions que cela entraîne. Les illustrations et les couleurs sont surprenantes car elles se démarquent de ce qu’on a l’habitude de voir dans un album pour les plus petits. Dans un environnement coloré, le petit ourson est superbement croqué dans ses attitudes tantôt pataudes, tantôt enjouées, tantôt déséquilibrées au gré de ses pérégrinations.

Un album original et fort, qui aborde avec douceur ce moment charnière dans la vie des tout-petits.

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Mars 1956, un enfant vient au monde, un garçon. Avril 2026, il s’éteint, laissant derrière lui une vie bien remplie... Voilà comment on pourrait résumer très rapidement l’œuvre de Tom Haugomat, mais ce serait lui faire injustice au regard des multiples qualités de cet album. Sur près de 180 pages et environ 70 doubles pages, nous sommes les témoins privilégiés de la vie d’un homme sans nom. Chaque année de sa vie est représentée par un moment décisif qui va définir ses choix et influer sur son destin. Ces moments tantôt joyeux, tantôt dramatiques, s’enchaînent : s’égrène devant nos yeux le fil d’une existence en mode accéléré. Les points de vue narratifs alternent : nous sommes à la fois des témoins extérieurs de cette vie et le personnage principal, assistant aux mêmes scènes, à sa vie, « à travers » ses yeux. Une prouesse graphique et scénariste qui nous laisse admiratif, tant le travail est remarquable. Pas de texte, ou si peu : ce récit est contemplatif. L’idée est étonnante et à mettre en place, d’une complexité absolue. Pourtant l’artiste rend un travail d’une lisibilité et d’une fluidité absolument parfaites, tant et si bien qu’il peut être lu également par des enfants. Cette œuvre est une réflexion sur la vie en générale, elle est catalyseur de méditation et de bien-être. Les illustrations de Tom Haugomat sont très d’une grande beauté, colorées dans une palette restreinte aux tons primaires, bleu, rouge et jaune. « À travers » est un album unique, et en un mot, beau.  - Michaël

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Nana est une petite chienne toute gentille, toute mignonne, mais son maitre lui, est violent et maltraitant.

Un jour, aidée par l’esprit des louves, elle s’évade pour gagner la forêt et ainsi renouer avec ses lointaines origines…

Sous des airs de bande dessinée d’aventure, « la petite chienne et la louve », est avant tout un titre qui traite de la maltraitance animale. De cette violence, cette colère que certains hommes possèdent en eux et qu’ils expulsent sur plus faibles, plus fragiles. Attention, ce titre n’est pas violent, ni choquant, nous sommes bien sur un récit destiné à la jeunesse et dessiné de la sorte. Par la suite l’histoire se concentre sur la quête de liberté ou tout simplement de bonheur que recherche Nana. D’ailleurs, les enfants vont l’adorer, cette petite chienne est vraiment attachante. Le dessin de Marine Blandin y est pour beaucoup : expressif, Tantôt grave, tantôt rigolo.

Cette petite chienne va vivre un formidable voyage, se perdre, mais peut-être ainsi, se retrouver…

N’attendez pas plus longtemps, venez de toute urgence adopter la belle Nana 😊

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Vouloir être un bon papa, ce n'est pas toujours facile, surtout lorsque le fiston est très demandeur et qu'on ne sait pas dire non !

Il aura fallu pas moins de six mains et donc trois auteur·rices pour confectionner cette surprenante histoire. Le résultat est une création à nulle autre pareille. Loin des traditionnels albums jeunesse, aux belles histoires et à la morale irréprochable, « Papa ! Papa ! Papa ! » nous entraîne dans un récit où l'absurde et l'humour sont de mise. Cela fonctionne et nous rions à voir ce pauvre papa répondre, tant bien que mal, aux différentes sollicitations de son garnement. Nous nous esclaffons lorsqu'enfin arrive le dénouement, avec une chute qui se montre également très attendrissante. Parents comme enfants seront pris d'une irrésistible envie de rire. Ce livre est donc à déconseiller pour une lecture du soir, mais totalement prescrit pour une lecture matinale afin de s'assurer d'une joyeuse journée. Les illustrations d'Anouk Ricard, au style faussement naïf, collent parfaitement au ton et à l'humeur du texte. Elles sont colorées et cocasses et les personnages amuseront les enfants.

« Papa ! Papa ! Papa ! » est un album, certes court, mais qui donne une satanée banane.  - Michaël

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Tome
2
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Demi sang, second titre de l'univers Les Ogres-Dieux est comme le précédent volume Petit, une claque ! Un scénario en béton où les personnages évoluent dans des intrigues qui vous tiennent en haleine jusqu'au bout. Et que dire du dessin de Bertrand Gatignol, une pure merveille de précision, qui comme l'intrigue, est sans faille. Les Ogres-Dieux est un univers étrange peuplé de géants et d'un mystère qui enfle album après album, pour à n'en pas douter, un dénouement qui ne saurait nous laisser de marbre.