Tous les avis de
Lorsqu’une petite fille est enlevée par des extraterrestres et emmenée dans les profondeurs du cosmos, seul un être aux pouvoirs exceptionnels peut la sauver : Superman. Nul doute qu’il en est capable, mais cette mission l’oblige à quitter la Terre pour un temps, alors qui défendra la planète bleue en son absence ? Peut-il se permettre ce sauvetage au risque de ne pas pouvoir venir en aide à d’autres personnes dans le besoin ? Une vie vaut-elle plus qu’une autre ? Superman devra faire un choix douloureux quitte à en perdre la raison...
Pas besoin de connaître la mythologie de « L’homme d’acier » pour pénétrer et apprécier cette œuvre différente des publications plus classiques de super-héros. L’action, bien sûr présente, laisse une part importante à la réflexion et cela dans les six chapitres qui composent ce comics. Superman sera confronté à différentes épreuves, mais aussi à des rencontres qui d’une certaine manière le feront progresser sur la voie de la sagesse. Si l’héroïsme est une des pierres angulaires de ce titre, d’autres valeurs sont mises en avant et éprouvées, comme l’amitié, le courage, la loyauté, le dépassement de soi, la persévérance et l’humilité. Pas de prise de tête pour autant, car le récit est rythmé et le suspense présent jusqu’à la fin. Les illustrations sont de facture assez classique, mais soignées et dynamiques.
« Superman : up in the sky » possède de nombreuses qualités pour plaire à un public varié, en quête d’action et/ou de réflexion, qu’il soit habitué ou non aux univers de super-héros. - Michaël
Samantha Strong vit dans la charmante petite ville de Woodbrook. Là-bas, les habitant·es se connaissent bien et prennent soin les un·es des autres. Il y fait vraiment bon vivre… Alors pourquoi tout gâcher ? Samantha a des pulsions meurtrières, et pour ne pas détruire le paradis dans lequel elle vit, tous les mois, elle quitte Woodbrook afin d’assouvir ses bas instincts. Loin de la ville, de ses proches et des gens qu’elle aime. Elle est une « tueuse en série ».
Cependant, un jour, un horrible meurtre est commis à Woodbrook, puis un deuxième. Plus aucun doute n’est permis : Samantha a de la concurrence… qui risque bien de mettre en péril son noir secret…
Récit complet en un volume, "Beneath the trees" est un récit captivant à destination d’un public adulte. On y retrouve une atmosphère étrange, dont la personnage principale est une tueuse en série, mais dont on s’affectionne tout au long du récit. Cette anti-héroïne nous surprend par ses facettes diamétralement opposées, tantôt compatissante, tantôt sans scrupules. Par son enquête, elle nous entraîne dans son quotidien, son monde réglé comme du papier à musique, qui la rassure et la maintient en équilibre. Cet équilibre qui tend à vaciller et qui va nous tenir en haleine jusqu’à la dernière page.
Les illustrations sont magnifiques. Les personnages, des animaux anthropomorphiques, sont d’un réalisme bluffant. Le trait est fin et précis. Les couleurs, appliquées à la manière de l’aquarelle, proposent des pages rayonnantes de beauté.
On dirait du Disney… mais attention, à la sauce Adult Swim.
"Beneath the trees" est une totale réussite, qui parvient à mêler tension, poésie et noirceur dans un écrin visuel somptueux. Un bijou graphique et narratif à ne pas manquer.
Une série de meurtres effroyables affole la ville de Gotham. Pour résoudre cette affaire, le meilleur détective du monde, Batman, est appelé en renfort. Cependant, cette enquête va le mener dans une machination sans pareil où le tueur sanguinaire ne serait que la porte d’entrée d’une affaire bien plus sordide…
Batman Dark Party est une saga en quatre volumes qui présente, dans chacun des albums, un récit policier complet. Les auteurs, via cette série, renouent avec le Batman de la fin des années 30, qui, bien avant d’être un super-héros se battant contre des menaces cosmiques, était avant tout un personnage élucidant moult affaires par sa réflexion et ses qualités de détective.
Dans cet album, une atmosphère sombre et inquiétante est de suite installée, elle transpire l’angoisse. Batman est présent, mais pas son alter ego Bruce Wayne, ce qui laisse entièrement la place à l’enquête, dont le mystère tient en haleine jusqu’à la dernière page. Nous suivons notre héros, bien plus humain, bien plus fragile, un parti pris des auteurs pour le rendre accessible. Les illustrations et les cadrages d’Hayden Sherman dénotent également de la production régulière. Il apporte un dynamisme et une fraîcheur rarement atteints ces dernières années.
Avec "Batman Dark Party", les auteurs signent une œuvre dense et captivante, qui rend hommage aux racines les plus sombres du Chevalier Noir. Ce premier volume donne le ton d’une saga prometteuse, où l’enquête prime sur l’action, et où Batman redevient ce qu’il est fondamentalement : un détective traquant les ombres.
C’est l’heure de manger chez la famille Rat. Papa a préparé des pommes de terre.
Un vrai délice pour les enfants, mais ils sont cinq et il y a 6 pommes de terre…
Qui aura la chance de la manger en plus… Un véritable casse-tête pour papa Rat.
Simple, mais efficace, cet album pour les tout-petits est un délice.
Les illustrations à la « Disney » sont tout simplement très belles, et les rats trognons à souhait. L’auteur utilise une palette de couleurs réduite : de l'orange, du bleu et leurs nuances. Le tout est rehaussé par une touche de blanc.
Guillaume Bracquemond a également travaillé sur la mise en scène, des plans tantôt larges, tantôt moyens, donnant ainsi beaucoup de rythme à l’histoire.
L’auteur aborde, de façon humoristique, la notion de partage, mais aussi, au détour, la place du papa moderne.
Un album rat’fraîchissant.
L'araignée est l'insecte… mais non, ce n’est pas un insecte ! C’est un arthropode, donc déjà tout faux…
Je recommence donc : l’araignée est l’arthropode qui est certainement le moins aimé de la Terre, celui que l’on aime détester, écraser, noyer, aspirer… Pourquoi donc tout cet acharnement, si ce n’est la résultante d’une peur irrationnelle véhiculée de génération en génération par manque de connaissances ?
Arachnophobes, il vous faudra alors ouvrir ce livre, riche d’informations et de magnifiques photos, afin de comprendre cet animal hors du commun et ainsi, sans pour autant l’aimer, commencer à l’accepter et à le laisser vivre.
Petit Ours rêve de manger une bonne prune bien mûre, mais pour cela, il doit prendre des risques : grimper à l’arbre, se glisser sur la branche, étendre son bras… et peut-être tomber et se faire mal. Cependant, comme le dit si bien sa maman : « Parfois, on tombe, ça arrive et ce n’est pas grave. »
Parfois, on tombe est un très bel album, d’une incroyable douceur et d’une très grande profondeur.
Tout ici est réussi. Le texte, simple, court, dont les mots résonnent telle une mélodie, est à la fois sensible et réconfortant. Il exprime l’importance d’oser, d’essayer et, parfois, de trébucher pour mieux grandir et s’épanouir.
Les illustrations de Kate Gardiner sont magnifiques, très expressives, les ours sont de véritables peluches. Les couleurs qu’elle utilise, un camaïeu principalement composé de tons chauds, notamment des teintes de jaune, d'ocre et de brun, diffusent une ambiance automnale dont l'ensemble crée une palette de couleurs harmonieuse et apaisante, reflétant ainsi la douceur des scènes illustrées.
Parfois, on tombe est un très bel album à lire absolument aux enfants pour leur donner beaucoup de courage.
Que dire de plus… tout est quasiment dans le titre !
Si ce n’est qu’Érasme s’ennuie, et c’est pour cela que nous allons vivre avec lui une bien drôle d’aventure…
Cet album jeunesse, destiné aux plus petit·es, à partir de 18 mois, est un condensé de douceur.
Par son récit d’abord, qui permet à l’enfant de découvrir ce fascinant insecte dans une histoire tendre et non dénuée d’humour, ensuite par les illustrations d’Olivia Cosneau, lumineuses et expressives.
Elle réussit à rendre attachant un personnage pour le moins « rigide », mais avec quelques astuces, quelques traits, il devient irrésistible.
Pour les plus petit·es certes, mais aussi pour les plus grand·es qui aiment lire en s’amusant.
« Ça va pas la tête ou quoi ? » est un album jeunesse au ton très humoristique, écrit par un habitué du genre qui en devient, album après album, le spécialiste de « l'humour pour les petit·es ».
Seulement pour les enfants ? Bien sûr que non ! Il arrive toujours à surprendre ses lecteur·rices quel que soit leur âge. Ici encore, il parvient à nous amuser avec trois fois rien : des yeux, un nez, une bouche et des formes multiples.
Cela fonctionne à merveille jusqu’au final, une chute savamment orchestrée.
Cet album est drôle, coloré, rythmé… et surtout plein d’intelligence. À lire, relire et partager sans modération !
Darrin Bell est un auteur et illustrateur américain. En 2019, il devient le premier Africain-Américain à recevoir le prix Pulitzer du dessin de presse.
Connu et reconnu outre-Atlantique pour ses créations engagées, il livre avec « The Talk » un récit plus intime, plus personnel, mais que, malheureusement, toutes les personnes de couleur connaissent : le racisme.
Le point de départ de cette œuvre est le souvenir d’une discussion avec sa mère, où il apprend qu’à cause de sa couleur de peau, il sera toujours, quoi qu’il fasse, considéré comme un danger et un être inférieur. Cette conversation, « The Talk », il devra aussi la transmettre à ses propres enfants.
Les années passent, et rien ne change : la haine et la bêtise restent présentes.
À travers ce témoignage, il nous livre une part de son histoire, façonnée par l’incompréhension, la peur, la colère, mais aussi beaucoup de courage.
Son parcours personnel chemine en parallèle à celui des États-Unis, où les faits divers scandaleux sont légion, illustrant une société qui peine encore à ouvrir les yeux et à guérir de ses blessures les plus profondes.
Ouvrez Wayward Pines : vous partez pour un voyage sans retour.
Ouvrez Wayward Pines : vous devenez Ethan Burke, agent des services secrets américains.
Et vous n’en sortirez pas indemne.
Doute. Peur. Folie. Rage. Désespoir.
Vous passerez par tout ça — si vous êtes assez courageux.
Wayward Pines se dévore. Le suspense est intense. Le héros, charismatique.
On ne sait pas où l’on va… mais une chose est sûre :
il y a une fin à tout ça.
Osez l’aventure…