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Ecoline est une chienne de ferme issue d’une digne lignée de gardien. Alors, lorsque celle-ci n’arrive pas à protéger le foyer de ses maîtres d’un cambriolage, son père la répudie. Loin d’être abattue, elle voit dans cet exil forcé l’opportunité d’enfin réaliser son rêve : peindre…
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Derrière cette charmante fiction animalière se cache, en réalité, une belle leçon de vie. Un espoir pour les doux·ces rêveur·euses, mais aussi pour celles et ceux qui ont pris, parfois ou souvent, des chemins contraires. Cette oeuvre parle de bonheur, de plénitude, via la réalisation de soi en vivant ses rêves. Elle y parvient parfaitement sans en peindre pour autant, un tableau idyllique, car quelle que soit la route que l’on prend, il y aura toujours des embûches. Alors du courage, oui, il en faut en soi pour changer de vie, et aussi le soutien d’autres personnes qui nous encouragent également, à être heureux·se différemment. Ce message est mis en image par de très belles peintures numériques inspirées par les artistes de la fin du 19e siècle.
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« Ecoline » est une bande dessinée qui a du chien, adaptée aux enfants comme aux adultes, elle devrait rapidement trouver sa place dans vos doux foyers.
C'est l'histoire d'une blague... d'une blague faite par un humoriste dans une émission radio dont l'essence même est la satire et la caricature politique. C'est l'histoire d'une blague qui échappe totalement à son auteur pour devenir, une « affaire d'État ».
Entre lynchage médiatique et récupération politique, Guillaume Meurice raconte, tel un journal de bord, cette ubuesque histoire. Du jour au lendemain, il est devenu l'ennemi public numéro 1, mais aussi le prétexte pour s'attaquer à la liberté d'expression.
« Dans l'oreille du cyclone » est un livre angoissant qui fait froid dans le dos, ô combien salutaire, afin de comprendre les enjeux et les mécanismes de la désinformation.
A l’heure des fake news et de la désinformation, l’Espace COOLturel vous propose de découvrir deux titres qui traitent de sujets médiatiques et sociopolitiques : “Pour une télé libre” et “Touche pas à mon peuple”.
“Pour une télé libre” de Julia Cagé, critique la logique d’un empire médiatique, en particulier le système Bolloré et appelle à la création de médias véritablement libres pour garantir la survie d’une pensée libre.
“Touche pas à mon peuple” de Claire Sécail, est un essai qui examine le populisme de Cyril Hanouna et son impact sur les principes du débat public et de la démocratie. L’autrice aborde la désinformation et la banalisation de la violence dans les échanges humains et citoyens.
Ces deux titres soulèvent des problématiques liées aux médias, à la démocratie et à la liberté d’expression. Ils invitent à la réflexion sur l’importance d’une information indépendante, libre et de qualité et d’une télévision qui serve l’intérêt public et non pas une propagande.
A l’heure des fake news et de la désinformation, l’Espace COOLturel vous propose de découvrir deux titres qui traitent de sujets médiatiques et sociopolitiques : “Pour une télé libre” et “Touche pas à mon peuple”.
“Pour une télé libre” de Julia Cagé, critique la logique d’un empire médiatique, en particulier le système Bolloré et appelle à la création de médias véritablement libres pour garantir la survie d’une pensée libre.
“Touche pas à mon peuple” de Claire Sécail, est un essai qui examine le populisme de Cyril Hanouna et son impact sur les principes du débat public et de la démocratie. L’autrice aborde la désinformation et la banalisation de la violence dans les échanges humains et citoyens.
Ces deux titres soulèvent des problématiques liées aux médias, à la démocratie et à la liberté d’expression. Ils invitent à la réflexion sur l’importance d’une information indépendante, libre et de qualité et d’une télévision qui serve l’intérêt public et non pas une propagande.
L'hiver et la neige sont tombés sur la forêt et le loup en slip se les gèle méchamment ! Mais se les gèle quoi ? Il porte pourtant un slip ! C'est l’inquiétude, pour ne pas dire la panique, chez les habitants de la forêt... Le loup en slip revient dans une nouvelle aventure tout aussi pertinente que la première. Encore une fois les auteurs nous donnent, par le biais de l'humour, une grande leçon de vie, d'humanité. L'illustration est belle et en parfaite harmonie avec le ton utilisé. Une réussite, lorsque l'on sait que ce titre jeunesse n'est, à la base, qu'un spin-off de la série adulte à succès Les vieux fourneaux. Alors bravo les artistes de régaler petits et grands dans un même univers. - Michaël
« Le petit illustré de l’intimité » est une série de deux petits livres au contenu riche et instructif. Chaque volume présente un sexe : la vulve pour l’un, le pénis pour l’autre.
Ces titres permettent d’aborder librement et surtout sans tabous les questions de sexualité. Ils traitent aussi bien de l’organe en tant que tel, mais aussi du genre, du consentement et d’égalité.
Les illustrations, précises et détaillées permettent de connaitre son corps pour mieux le comprendre, mieux l’appréhender.
Deux titres importants, à lire, à faire lire, à discuter avec vos enfants pour certainement un meilleur épanouissement...
Certainement, un des plus beaux livres de cette année !
« Jim » de François Schuiten est une œuvre bouleversante, sincère et précieuse.
« Jim » est, était le chien de M. Schuiten, il est mort cette année. L’auteur, par ce livre exutoire, nous parle de son deuil. De cette absence omniprésente qui vous colle à chaque moment de la journée, un vide bien trop pesant.
Avec justesse et simplicité, M. Schuiten évoque sa tristesse, sa soudaine solitude. Il partage avec nous son désarroi, un dernier au revoir à celui qui a partagé sa vie durant ces 13 dernière années.
Toutes celles et ceux qui ont eu un chien et l'ont aimé, se reconnaitront dans cette œuvre aux magnifiques illustrations.
Toutes celles et ceux qui ne comprennent pas que l’on puisse pleurer un animal de compagnie, pourront s'ils/elles le souhaitent prendre le temps de se plonger dans cet album qui en quelques pages seulement, explique à lui seul ce deuil, souvent malheureusement balayé d’un revers de main par la société.
Cette œuvre n’est pas triste pour autant, est simplement juste et belle.
« Come home indio » est une bande dessinée dense, au ton rude, mais sincère.
Elle dénonce, via la vie de son auteur, les maux d’une société américaine violente et égoïste.
Elle parle de la famille, des racines, des origines : savoir d’où l’on vient pour savoir qui l’on est.
La bande dessinée jeunesse est souvent, à tort, considérée comme de la sous-culture, de la non littérature. Cela est peut-être dû aux nombreuses séries humoristiques que nous proposent les éditeurs et surtout aux nombreux clichés qui sont encore hélas de nos jours toujours véhiculés par des incultes à propos de la BD. Pourtant si l’on prend la peine de regarder ces titres jeunesses, il y a certes les séries humoristiques, mais également des titres plus intimes, parlant de sujets sociétals, médicals, historiques... Rescapé de la Shoah est un de ces titres, au sujet grave et douloureux. Bien sûr certains parents ne souhaiteront pas que leurs enfants lisent un tel livre, ce serait bien dommage. Car pour appréhender le monde, ne faut-il pas le connaître ? Pour lutter contre les préjugés, ne faut-il pas éduquer ? Zane Whittingham et Ryan Jones l’ont bien compris et nous proposent un titre d’une forte émotion. Ces témoignages d’adultes, qui enfants ont échappé à la Shoah, sont bouleversant. La technique narrative et graphique est sans faille et restitue parfaitement le drame qui s’est joué durant ces années de honte. Un livre à lire, à faire lire pour prendre ensuite le temps d’échanger. - Michaël