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Depuis des dizaines d’années, le littoral breton est envahi d’étranges algues vertes. Ici et là, elles apparaissent, transformant d’innocentes promenades bucoliques en un combat de vie ou de mort. Ces algues, en se décomposant, diffusent de l’hydrogène sulfuré dont l’odeur d’œuf pourri est incommodante, mais pire que la gène olfactive, c’est un véritable poison pour toute créature l’inhalant. Depuis les années 80, elles font des victimes. Des femmes et des hommes ont alerté les autorités compétentes, mais - et c’est peut-être cela le véritable drame -, ils se heurtent à l’appareil d’État, bien désireux d’étouffer l’affaire et de protéger certains intérêts... Si cela avait été une fiction, nous serions devant un récit captivant et nous nous dirions, non ce n’est pas possible, c’est trop gros, pas en France... Malheureusement, tout est vrai. Cette enquête détaillée, minutieuse, nous plonge dans la honte, la colère et l’écœurement. Inès Léraud, journaliste et autrice de ce documentaire, nous dévoile les rouages d’un système gangréné par les connivences entre le monde politique et le monde industriel (ici agroalimentaire). L’un et l’autre se protégeant, l’un pour le pouvoir, l’autre pour le profit. Les questions environnementales et/ou de santé public sont balayées, relayées au second plan alors qu’elles devraient être la base de toutes les constructions, évolutions de la société. « Algues vertes » revient également sur l’histoire du monde agricole, qui a connu une transformation radicale après la Seconde Guerre mondiale. Le récit n’incrimine donc pas les agriculteurs et/ou éleveurs, qui sont également victimes d’un système qui les emprisonnent, les broient et dont nous, consommateurs, sommes complices. « La revue dessinée » réalise un travail remarquable de vulgarisation et d’information. Ces initiatives doivent être encouragées afin d’éveiller et d’éduquer à l’analyse et à la critique un public noyé dans l’information commerciale d’internet et des chaînes de télévision. Si nous souhaitons une société plus juste, éveiller les consciences comme le fait cette revue et son petit frère « Topo » est un enjeux majeur pour notre futur.  - Michaël

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Selon sa tante, Miyo est une bonne à rien, pourtant elle va réussir à décrocher un emploi dans la boutique de M. Momotoshi, un marchand excentrique spécialisé dans l’importation de toutes sortes de babioles. Une nouvelle vie commence donc pour la jeune orpheline qui va devoir apprendre de nouveaux codes de conduite mais également mettre à profit son talent de divination... Que voici un manga fort sympathique qui devrait trouver un plus large public que celui habitué au genre. Nous sommes sur un récit de type « seinen », destiné aux adultes, mais qui présentement peut être lu par un plus jeune public tant l’histoire est délicate et délicieuse. Nous suivons donc Miyo, tendre et attendrissante avec ses côtés un peu gauche et sa timidité propres aux personnes ayant été dévalorisées dans leur enfance. Même si cela ne constitue pas la trame principale, on devine que Miyo va s’épanouir en trouvant écoute et stimulation auprès de cet étrange M. Momotoshi. Cette intrigue, qui sera le fil conducteur de cette œuvre en 6 volumes, est distillée dans les nombreuses histoires que nous proposent le manga. Les différents chapitres proposent à chaque fois la découverte d’un objet occidental de la fin du 19e siècle et une fiche explicative de son fonctionnement. Loin d’avoir livré tous ses secrets dans ce premier volume, nous attendons avec impatience d’en savoir plus sur le don de divination de Miyo, qui devrait par la suite se montrer d’une extrême importance…  - Michaël

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Cinq minutes, c'est long. Surtout quand il faut attendre pour entrer au parc d'attractions ou que maman ait fini à la poste. Mais cinq minutes c'est si vite passé, quand on patiente avec angoisse chez le dentiste ou quand on s'amuse bien ! A travers cet album rempli d'humour, les auteurs donnent à voir la relativité du temps qui passe, parfois très lentement, parfois trop rapidement. Cette expression qui revient comme une ritournelle au fil des pages, « dans 5 minutes » ou bien « juste 5 minutes », les adultes l'utilisent toute la journée, parfois sans même s'en apercevoir ! Les illustrations nous montrent des situations du quotidien dans lesquelles tous les enfants vont se reconnaître. Olivier Tallec fait naître dans les gestes et sur le visage de son petit héros toutes les émotions liées au temps : la frustration, l'ennui, ou encore l’excitation et le trépignement lors d'une attente insoutenable. On retrouve avec beaucoup de justesse et d'humour ces postures parfois étranges que prennent les enfants lorsqu'ils patientent. Le temps est avant tout une histoire de perception... et cet album nous le montre bien !

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Le Prince héritier Sébastian de Belgique a un secret. Loin de l’image, du protocole que lui impose son titre, il est passionné de mode et aime à se travestir. Lors d’une soirée mondaine, il remarque le travail de Francès, jeune roturière couturière, qui sera désormais à son service. Tous deux, ils créeront le personnage énigmatique de Lady Crystallia, icône de la beauté et de l’élégance. Un tel secret peut-il rester caché de tous ? Surtout lorsque les sentiments s’en mêlent... Ouahhh que c’est bon, que c’est bien et à tout point de vue ! L’idée est originale, bien développée et nous réserve une fin imprévisible, mais de toute beauté. Ce titre est une merveille de bonté, de bienveillance. Il ravira les enfants, mais également les adultes, tant les messages qu’il véhicule sont positifs. Les personnages sont expressifs et attachants grâce au style coloré et clair de Jen Wang. Pour conclure « Le Prince et la couturière » est une œuvre tendre et audacieuse qui détourne avec brio les codes des contes d’antan.  - Michaël 

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2
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L'hiver et la neige sont tombés sur la forêt et le loup en slip se les gèle méchamment ! Mais se les gèle quoi ? Il porte pourtant un slip ! C'est l’inquiétude, pour ne pas dire la panique, chez les habitants de la forêt... Le loup en slip revient dans une nouvelle aventure tout aussi pertinente que la première. Encore une fois les auteurs nous donnent, par le biais de l'humour, une grande leçon de vie, d'humanité. L'illustration est belle et en parfaite harmonie avec le ton utilisé. Une réussite, lorsque l'on sait que ce titre jeunesse n'est, à la base, qu'un spin-off de la série adulte à succès Les vieux fourneaux. Alors bravo les artistes de régaler petits et grands dans un même univers.  - Michaël

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Le colonel, militaire de carrière, exécuteur des basses tâches, exécuteur tout court, ne dort plus. Dans la nouvelle ville, sur la ligne de front où il vient d’être affecté, peu à peu son image disparaît. Il faut dire qu’après les bombes qui ont méthodiquement rasé les bâtiments, maintenant la pluie qui tombe sans discontinuer, en rideau, efface les paysages, l’horizon, les âmes.
Les jours passent, et sa silhouette, son visage deviennent de plus en plus flous, délavés. Lessivé par les guerres, pour un camp où pour l’autre, sans convictions, mis à part celle du travail bien fait, car militaire c’est son métier et comme le plombier répare les tuyaux, il torture les corps.

C’est dans la peau de ce personnage peu recommandable que l’autrice nous transpose, un être complexe, pris au piège du système, effroyable mais pas entièrement méprisable. Une rencontre qui vous bouscule les entrailles, mais qui vous arrache aussi quelques sourires tant l’invraisemblance du conflit, poussée à son exergue par certaines métaphores, rendent les personnages et les situations drolatiques.
Un récit d’une grande profondeur, un roman magnifiquement sombre et indispensable, qui dépeint avec maestria la folie et l’absurdité de la guerre. La confirmation du très grand talent d’Emilienne Malfatto dont l’écriture précise et poétique vous emporte.

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Dans ce très beau roman autobiographique Julia Kerninon nous dévoile sa vie de jeune femme et le cheminement particulier qui fait qu’un jour on se sent adulte. 
 
Avec une grande liberté l’autrice aborde tour à tour ses amours, sa sexualité, ses amitiés, son travail d’écrivaine, et l’on voit peu à peu les contours du personnage qui s’affine pour nous livrer un portrait très sensible. 
 
Être une femme, se construire, devenir une mère, accoucher d’un enfant et de soi-même, nous assistons à la métamorphose de Julia, pleine de subtilités et de contradictions, forte et fragile, volontaire et indécise.
 
Une écriture simple, dépouillée et fluide à l’image d’un récit sans fioriture qui respire la sincérité. Un texte touchant, courageux et sans concession dans lequel hommes et femmes peuvent se retrouver, car il nous parle, aussi, en filigrane, de la place des femmes dans la société et de leur rapport au sexe opposé. 
 
C’est un véritable bonheur de pouvoir partager ne serait-ce que le temps d’un roman la vie de Julia Kerninon !
 
Je vous invite également à découvrir deux autres très beaux portraits de femme dans « Ce matin-là » de Gaëlle Josse et « Ultramarins » de Mariette Navarro.

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"Blonde à forte poitrine", un titre ô combien énigmatique, qui, pour nous, "sexe fort", attire inexorablement. Pourtant à la lecture de ce livre, alors que nous pensions nous réjouir, nous devenons les témoins malheureux d'une vie brisée. L'histoire vraie d'Anna Nicole Smith, célèbre playmate américaine qui, afin d'offrir une vie décente à son fils a fait des choix discutables. Ce livre biographique, nous dévoile les coulisses d'un univers impitoyable, celui de la femme objet. De ces femmes justement, qui  n'ont que pour seule arme, leur physique. Désirés par tant et décriés par d'autres, elles ne demandent rien d'autre, juste de l'espoir. Mais plus fort que l'être, le système... 

Un titre fort qui fait réfléchir.  - Michaël


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Tendre, mélancolique, le récit de Frantz Duchazeau résonne tel le souvenir d'une enfance, peut-être la sienne, peut-être la nôtre, à jamais envolée. Le récit, et surtout le petit Pierre, sont attachants. Nous les suivons, sans les déranger, dans le périple pour devenir adulte. Limpide et juste, l'histoire est magnifiée par les illustrations de l'auteur, un noir et blanc délicat, limpide et sans fioriture.

Un récit court qui se déguste tranquillement et qui reste en nous en s'éteignant lentement.

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Un très beau roman qui fait la part belle à l'imaginaire. Entre conte et regard sur la différence d'un enfant cabossé.Sa naïveté et la poésie de sa perception du monde qui l'entoure nous le rendent vite attachant.
La belle écriture n'enlève rien au plaisir de cette lecture

                                                                              Catherine

 

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Coup de cœur et coup de gueule !


Coup de cœur  pour ce livre reportage qui traite d'un milieu, ici "les chantiers", que je ne connaissais pas et qui nous dévoile des pans, des rouages de cet univers impitoyable (pour ne pas être impoli...). J'en viens donc à mon coup de gueule, à cette colère qui monte à chaque page, chaque fin de chapitre. A se dire, mais non, ce n'est pas possible, pas ici, pas en France... Et pourtant si, sous nos yeux aveugles, l'exploitation de la misère humaine, qui sous couvert de profit, est entretenue par tous. De ces âmes en peine qui n'ont d'autre choix que d'accepter l’inacceptable et devenir les esclaves modernes de notre société.
Un titre CHOC qui met en avant un pan de notre économie et le travail de ces immigrés tant décriés, mais ô combien importants et courageux.  - Michaël


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La narratrice, jeune femme anglaise, est un modèle de réussite. Issue d’un milieu social modeste, elle a fait de remarquables études et occupe aujourd’hui un poste à responsabilité dans une grande banque de la City. A trente ans elle est propriétaire de son appartement et possède un capital financier conséquent. Son compagnon, héritier d’une longue lignée de politiciens, marche déjà dans les pas de ses aïeux. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes à un détail près, elle est noire et malgré une intégration parfaite, le poids du jugement des autres l’écrase. Elle ne supporte plus d’obéir à ces lois, à ce modèle de société établi par les blancs, où on l’enferme.

Natasha Brown nous livre ici un texte exigeant et précis, où elle dissèque à la fois les états d’âme de son héroïne et la société britannique. Un parcours intime qui nous plonge à l’intérieur de ce personnage particulièrement clairvoyant, qui décortique avec une grande intelligence les mécanismes de l’aliénation des personnes de couleurs par le système protestant, anglo-saxon et blanc. Un récit incisif mené à la pointe du scalpel, une bataille féroce pour échapper au déterminisme, qui va bien au-delà de la condition sociale de ses parents.
 

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Petit crabe et Très grand crabe vivent paisiblement dans une simple mare, mais aujourd’hui, ils ont décidé de partir découvrir l’océan. Pour cette aventure il va leur falloir parcourir un long chemin semé d’embûches. Parviendront-ils à affronter la houle ?
Chris Haughton nous offre encore un très bel album aux illustrations vivantes et colorées dans des nuances vives de bleu et rose. Au travers des dialogues entre les deux personnages, il évoque l’excitation de la découverte, la peur de l’inconnu, la confiance et l’entraide. Le suspense est présent à chaque page avec les hésitations du petit face aux vagues immenses, et les encouragements du grand qui le rassure et le guide afin d’avancer un peu plus loin en anticipant le danger.
Cette histoire d’aventures et de tendresse ravira à la fois, sans aucun doute, les jeunes et moins jeunes lecteur·ices. A lire aussi de façon théâtralisée, ou bien à deux voix, pour accentuer le plaisir, le partage, et se dire : « Je suis dans l’océan ! ». 
Vous découvrirez plusieurs autres titres de Chris Haughton dans votre Espace COOLturel.

« Pas de panique petit crabe » a été plébiscité par les élèves de l’école Notre-Dame de Divatte-sur-Loire : livre préféré de la sélection maternelle du prix des incorruptibles 2021/2022.
 

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Qu’il y a-t-il sur la lune ? Il y a un guichet, et derrière ce guichet, il y a Jean. Régulièrement, des pensées en tout genre apparaissent : une trompette biscornue, un 10 sur 10, un souvenir de vacances ou un avion tout neuf. Alors Jean les classe, les range, en prend bien soin. Un jour, une petite fille apparait. « Elle n’a rien à faire sur la lune », se dit Jean, « elle doit repartir ». Mais il a beau la catapulter, la coller dans une fusée, l’accrocher à une étoile filante, rien à faire, la petite fille revient toujours ! Alors, petit à petit, Jean va apprendre à cohabiter et à transmettre son drôle de métier…

« Le guichet de la lune » est un bel album mélancolique et onirique. Il pose la question : où s’en vont les pensées lorsque les gens sont dans la lune ? Cette histoire pourrait sortir tout droit de l’imagination d’un·e enfant·e, et c’est en cela que le texte de Charlotte Bellière est très touchant.
Dès le départ, le·la lecteur·rice est intrigué par Jean, et ce qu’il fabrique sur la lune. Au fil des pages, le mystère se délie et ses activités deviennent fascinantes. Le guichetier semble toutefois chagriné d’être parfois désœuvré, car les humains rêvent de moins en moins. C’est pourtant essentiel, de prendre le temps de souffler, s’évader, laisser ses pensées filer !
Les illustrations de Ian de Haes sont douces et la colorisation est magnifique. Le choix des nuances de jaune et bleu est très réconfortant et nous rappelle bien sûr notre beau satellite, la lune.

Cette histoire est parfaite pour les enfant·es qui aiment passer du temps dans la lune et la tête dans les étoiles, qui aiment rêver, tout simplement.

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Souvent on me demande si nous avons des « romans graphiques », ce à quoi je réponds systématiquement : « De la bande dessinée, mais bien sûr ! ». Vous l'aurez compris, pour moi ce terme est souvent inapproprié et est surtout employé pour se détacher du terme générique « bande dessinée » qui véhicule malheureusement encore aujourd'hui de nombreux clichés. Mais il arrive parfois qu'entre nos mains nous détenions un livre hybride, doté d'un délicat mélange de textes et d'illustrations, imbriqués les uns aux autres et ne pouvant exister l'un sans l'autre. « Radioactive » fait partie de ces livres qui sont le parfait exemple de ce qu'est le vrai « Roman graphique ». Son esthétisme, son partie pris graphique, composé de peintures, de photographies et de cyanotypes en fait une oeuvre éblouissante et inspirante. Son propos, une biographie de Marie et Pierre Curie, est passionnant. Nous suivons ce couple hors du commun, de leur rencontre jusqu'à leur mort. Nous réalisons la grandeur de leurs travaux, de leurs découvertes et comprenons pourquoi encore aujourd'hui, ils sont admirés dans le monde entier. Certes par moment, le texte peut paraître technique, scientifique, mais il reste tout de même abordable. Le fil conducteur de l'oeuvre est de mettre en parallèle deux forces invisibles, la radioactivité et l'amour, cela fonctionne plutôt bien, même si scientifiquement parlant, elles ne sont pas comparables. « Radioactive » est une oeuvre rare, exigeante et profondément humaine qui a été le premier roman graphique sélectionné dans la catégorie non-fiction du National Book Award.

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1
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Ramirez est un employé modèle, consciencieux et méticuleux, qui ne passe pas son temps à bavarder. Normal, me direz-vous, puisqu’il est muet. Il n’empêche qu’il est celui sur qui on peut compter. Il est l’homme de toutes les situations dans l’entreprise dans laquelle il travaille. Sa vie bien trop rangée, bien trop pépère va être bouleversée le jour où il est pris en chasse par la mafia. Lui si normal, si banal ne serait pas celui que l’on croit, mais un homme très dangereux, un talentueux tueur à gage. Cette nouvelle série de Nicolas Petrimaux démarre sur les chapeaux de roues. Action et suspense cohabitent dans une œuvre aux forts accents hollywoodiens. Aucun temps mort ni répit ne nous sont accordés. Les situations s’enchaînent jusqu’au dénouement final qui réserve un cliffhanger de génie. Le récit est mis en scène par un dessin expressif et cadré efficacement pour une lecture en CinémaScope. On dévore cette histoire et on rit également beaucoup, tant les situations sont cocasses, mais également parce que l’auteur a saupoudré son récit de rencontres, de détails appartenant à des univers bien différents et le décalage fait mouche (« Papillon de lumière », cela vous parle ? ). 100% action pour 100% de plaisir :)  - Michaël