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Il y a trois ans, la ville de Poughkeepsie fut l’objet d’une mystérieuse catastrophe. Depuis, la ville est mise en quarantaine. Là-bas la réalité a été altérée et les dangers sont multiples. Malgré cela, Addison est l’une des rares à braver l’interdiction et y pénétrer. Elle prend des clichés de la zone afin de les monnayer à de riches collectionneurs. Vénale, elle ne l’est pourtant pas, cet argent sert à aider sa sœur, une des rares survivantes de la « Spill Zone ». Pourtant Addison va accepter un dernier contrat qui, si elle le réussit, les mettra à l’abri du besoin. La « Spill zone », il est si facile d’y entrer... mais de plus en plus hostile et difficile d’en sortir. Récit complet en deux volumes « Spill zone » est une des bonnes surprises de cette année. L’œuvre est très bien écrite, étrange, inquiétante et pleine de suspense et de rebondissements. A aucun moment on ne s’ennuie, on tourne les pages de l’album avec frénésie tant il est difficile de se détacher du récit. Cette intrigue, si bien ficelée, si bien amenée, est une réussite en terme d’écriture de de narration. L’illustration est également un pan important de l’œuvre puisqu’elle intensifie la tension du récit par son trait unique et une mise en couleur alternant des tons sombres et criards. Voici donc un comics de haute qualité, complet en deux volumes, qui saura séduire le lecteur exigeant.  - Michaël

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1832, aux alentours de Boston. Prudence Crandall dirige une école pour filles et jouit de ce fait de la considération de tous ses concitoyen•nes dans un état, le Connecticut, où l’esclavage a été aboli. Pourtant lorsque Sarah, la première élève noire, fait son entrée en classe, un vent d’hostilité soulève la petite ville. Car être libre ne veut pas dire être citoyen•ne, encore moins pouvoir bénéficier d’une éducation... Prudence, qui porte assez mal son prénom, porte l’affaire en justice et persévère auk risque de se retrouver mise au ban du village. Lupano et Fert livrent une bande dessinée résolument féministe, basée sur un fait historique assez bref (l’école dura deux ans), mais fondateur pour la communauté abolitionniste. C’est d’ailleurs le propos du cahier final qui croque les vies de quelques-unes des élèves de Prudence et révèle l’incroyable héritage de cette pionnière pédagogue. Au-delà de cette découverte historique très plaisante, cette BD est aussi un récit alerte mené par une narration virevoltante et basé sur personnages bien campés quelque soit leur camp. Certains passages et personnalités satellites permettent d’enrichir le propos de références modernes qui parleront à bien des lecteur•rices (les sorcières et autres insoumis•es ne sont pas bien loin...). Quant au graphisme, Stéphane Fert a encore fait des merveilles, jouant de la couleur et de la mise en case avec brio. Blanc autour : gros cœur dessus !   - Aurélie

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Une petite fille et sa maman passent devant une dame assise sur le sol portant un bébé dans les bras. Jour après jour, la petite fille s’attriste de la situation, elle ne comprend pas le malheur et voudrait seulement prendre un autre chemin pour ne plus les voir, pour ne plus y penser…

« Sans détour » est un album jeunesse d’une grande sensibilité. Déjà, par la thématique qu’il porte, la pauvreté. Aussi par son texte, écrit à la première personne, la petite fille nous parle de son ressenti, nous fait part de ses interrogations. Les mots, les phrases sont choisis avec minutie, ils, tels des haïkus, nous entraînent avec eux, nous guident dans cette histoire pleine de vécu. Ensuite, cet album est magnifiquement illustré par Tom Haugomat, véritable maître de l’aplat et de la scénographie. Comme à son habitude, il utilise une palette restreinte de couleurs, le résultat est tout simplement beau, époustouflant.

Il se dégage de ce titre beaucoup d’émotions, certes de la tristesse, mais le final est tout autre, il ouvre sur des valeurs que tous et toutes devrions partager : l’entraide et la bienveillance. Une belle leçon de vie.

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Une petite merveille d’émotion pour ce titre jeunesse qui s’adresse à un large public.
Le récit de Mario Torrecillas est linéaire et fluide, il traite du football, sous l’angle du recrutement, mais pas que… Ici nous sommes les témoins d’une relation compliquée père/fils, il est question de rédemption, de responsabilité et de rêves… L’illustrateur, Artur Laperla, rend également une copie impeccable, son style basé sur la simplicité, la lisibilité et l’utilisation de couleurs vives, colle parfaitement à la dynamique du récit. Une vraie pépite espagnole offerte par les éditions « Nouveau Monde Graphic ».  - Michaël

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Le roi avait tout. Mais vraiment vraiment tout. Tous les jours, il commençait de nouvelles collections puis les rangeait, les classait et les numérotait pendant des heures. Il ne lui manquait presque rien. Ou plutôt, il lui manquait RIEN. Mais où pourrait-il trouver RIEN ?

Dans « Le roi et rien », Olivier Tallec répond avec humour et philosophie à la question : « qu’est-ce que rien ? » Une interrogation bien épineuse sur laquelle adultes et enfants se sont cassés les dents !
A travers ce roi qui a tout et qui veut avoir absolument ce qu’il n’a pas (Rien), l’auteur questionne la société de consommation et notre capacité à accumuler objets et biens qui ne nous sont bien souvent pas très utiles.
C’est un thème qu’il avait déjà abordé lors de ces précédents albums, notamment « C’est mon arbre » et « Un peu beaucoup ». Ici, il trouve un nouvel angle pour aborder ce sujet.

Les illustrations d’Olivier Tallec sont reconnaissables du premier coup d’œil et on retrouve son style caractéristique, accessible et drôle. J’ai aimé le personnage du roi, tout petit, habillé en survêtement jaune et bleu.
Cet album nous offre un message assez limpide : nous possédons bien assez de choses comme ça !

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Tom Thomson : ce nom ne vous dit peut-être rien, c’est pourtant le plus célèbre peintre canadien. Une courte carrière, un style singulier, une influence décisive sur les générations postérieures, une mort mystérieuse… De très bons ingrédients pour en faire une légende et, pourquoi pas, une bande dessinée. Tom Thomson, jeune publicitaire, suit un chemin bien tracé le conduisant vers un emploi gratifiant et une vie maritale stable. C’est sans compter un don particulier, celui de donner vie à la nature à travers ses esquisses, et le courage de s’y adonner pleinement. Donc de passer à une vie 'simple' et de s'y consacrer, lire Thoreau, regarder les paysages qui l’entourent, en saisir l’esprit et peindre. Pour cela, il canote souvent avec un ami jusqu’à ce que celui-ci soit mobilisé en 1915. Tom, réformé, se déplace désormais seul pour peindre. Mais un jour, sa barque est retrouvée vide ; son corps émerge 7 jours plus tard. L’enterrement est rapide. Suicide, accident, homicide ?… Les versions divergent et le doute persiste. Près de quarante ans plus tard, deux hommes enquêtent. Que s’est-il réellement passé ? Seul Tom Thomson pourrait nous le dire. Sandrine Revel nous livre ici sa version de l’histoire, version passionnante qu’elle mène habilement. Elle contourne le genre rebattu de la biographie de peintre en l’entrecoupant d’une enquête policière… Il faut dire que la vie – et surtout la mort – de Tom Thomson s’y prêtent parfaitement. Quant à la référence picturale, incontournable, elle la cantonne aux pleines pages, sa mise en couleur s’en faisant graduellement l’écho dans les cases qui les précèdent. Une jolie découverte, celle de Tom Thomson, et du bien bel ouvrage, subtil à souhait.  - Aurélie

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Souvent on me demande si nous avons des « romans graphiques », ce à quoi je réponds systématiquement : « De la bande dessinée, mais bien sûr ! ». Vous l'aurez compris, pour moi ce terme est souvent inapproprié et est surtout employé pour se détacher du terme générique « bande dessinée » qui véhicule malheureusement encore aujourd'hui de nombreux clichés. Mais il arrive parfois qu'entre nos mains nous détenions un livre hybride, doté d'un délicat mélange de textes et d'illustrations, imbriqués les uns aux autres et ne pouvant exister l'un sans l'autre. « Radioactive » fait partie de ces livres qui sont le parfait exemple de ce qu'est le vrai « Roman graphique ». Son esthétisme, son partie pris graphique, composé de peintures, de photographies et de cyanotypes en fait une oeuvre éblouissante et inspirante. Son propos, une biographie de Marie et Pierre Curie, est passionnant. Nous suivons ce couple hors du commun, de leur rencontre jusqu'à leur mort. Nous réalisons la grandeur de leurs travaux, de leurs découvertes et comprenons pourquoi encore aujourd'hui, ils sont admirés dans le monde entier. Certes par moment, le texte peut paraître technique, scientifique, mais il reste tout de même abordable. Le fil conducteur de l'oeuvre est de mettre en parallèle deux forces invisibles, la radioactivité et l'amour, cela fonctionne plutôt bien, même si scientifiquement parlant, elles ne sont pas comparables. « Radioactive » est une oeuvre rare, exigeante et profondément humaine qui a été le premier roman graphique sélectionné dans la catégorie non-fiction du National Book Award.

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L’histoire commence dans une bergerie, entre la plaine et les hauts sommets. Un homme, « Le berger », en soigne un autre, « L’assassin », blessé par balle à la cuisse. Des deux protagonistes, nous n’en saurons pas beaucoup plus, si ce n’est qu’ils vont devoir s’entraider pour survivre et traverser la montagne, sur fond de Seconde guerre mondiale.

Henri Meunier entraine les lecteur·rices dans un récit fort et poignant. Avec ses non-dits, il nous pousse aux questionnements sur la confiance en autrui, la notion de bien et de mal, et le fascisme. L’écriture et les dialogues sont empreints de poésie et d’une certaine philosophie.

Grâce à ses magnifiques illustrations pleine page, Régis Lejonc donne vie à un troisième personnage : « La montagne ». L’illustrateur la connait bien, puisqu’il y passé son enfance et son adolescence à la contempler au pied de La Tourette en Haute Savoie. Il la dessine ici sous tous ses différents aspects. Parfois verdoyante, rouge, enneigée, au clair de lune ou bien encore dans la pénombre menaçante.

L’atmosphère est particulière et pesante, on ressent la tension engendrée par la situation. La cordée formée par les deux héros symbolise l’équilibre qu’ils doivent maintenir entre eux. Si l’un fait un pas de travers, il entraine l’autre dans sa chute. Leurs destins sont liés.

« Le berger et l’assassin » est un très beau roman au format album A4, à couper le souffle. On y retrouve les thèmes de la confiance, du dépassement de soi et de l’instinct.

Je le conseillerai à partir de 10 ans pour des enfants déjà à l’aise avec la lecture, mais il plaira tout autant aux adultes, notamment aux amateur·rices de romans graphiques.

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« Tourne, pense, regarde. » est un livre amusant, visuel et très imaginatif. Son concept est simple et ingénieux : à chaque page, une illustration colorée aux formes variées apparaît.
D’abord, l’image semble représenter quelque chose de précis… mais en tournant l’album, la magie opère : l’illustration se transforme en une toute nouvelle scène. Et encore une fois, en pivotant le livre, une autre image surgit, ouvrant la porte à une nouvelle histoire.

Très coloré et graphique, cet album captivera aussi bien les petits que les grands, qui s’amuseront ensemble à découvrir les nombreuses surprises imaginées par l’auteur.

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Ce très bel album propose de (re)découvrir la formidable aventure réalisée par la ville du Loroux-Bottereau et le collectif Les Locaux, qui, ensemble, ont œuvré pour offrir un magnifique au revoir à l’ancien hôpital Saint-Pierre.
Fermée depuis 2019, cette structure est devenue un véritable espace d’expression artistique. De nombreux·ses artistes ont investi les lieux et ont transformé le bâtiment, intérieur comme extérieur, en une immense galerie d’art aux styles aussi divers que variés.

Les photographes Pauline Théon et Bertrand Vacarisas ont su capter l’âme de ce lieu en mutation, à travers des images fortes, sensibles et poétiques.

Un témoignage visuel puissant, entre mémoire des murs et souffle créatif.

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Comme tous les membres de sa famille, même le chien, Eliott a plusieurs ballons de couleurs. A l’intérieur on y trouve, des souvenirs : un anniversaire, un mariage, une partie de pêche…
Grand-père en possède énormément. Elliot est très proche de lui. Il aime beaucoup l’écouter raconter toutes les merveilleuses histoires contenues dans ses ballons. 
Hélas, avec le temps, un à un, les ballons de Papi s’envolent. Elliot ne comprend pas ce qui se passe …

Jessie Oliveros aborde avec sensibilité, à travers la complicité de l’enfant et de son grand-père, le temps qui passe, la vieillesse et surtout la maladie d’Alzheimer. Les ballons tenus par un fil est une métaphore graphique des souvenirs, douce et bien adaptée au jeune public.
Dana Wulfekotte a choisi d’illustrer en noir et blanc, sauf pour les ballons, qui eux sont colorés. Cela renforce la tendresse éprouvée et la poésie de l’album.
Une très jolie histoire émouvante, remplie d’amour et bien sûr d’espoir, pour évoquer avec les enfants un sujet encore peu traité en littérature jeunesse. 
« Les ballons du souvenir » m’a beaucoup touché sans être fataliste.

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Il y a le souvenir d’enfant, le burger, les frites et le jouet, le rêve américain en quelques sortes. Puis dix ans plus tard, l’envers du décor, un premier boulot, le monde des adultes, l’aliénation par le travail. De l’entretien de recrutement jusqu’à son dernier jour, l’autrice décrit méticuleusement son emploi dans un fast-food. Elle dissèque l’organisation du travail, les rapports de force et peu à peu le glissement dans le système, lutter pour la meilleure place, accepter les frustrations, les petites brimades, les conditions exécrables et l’oubli du corps, corps qui rapidement s’efface au détriment de la machine, de ses cadences…

En parallèle, avec la même minutie, Claire Baglin dépeint son enfance, se souvient des petits détails du quotidien qui forment un grand tout. Une existence heureuse, dans un milieu modeste et en filigrane la vie du père, un ouvrier spécialisé. La même pénibilité du travail, le même manque de moyens avec lequel il faut composer, les mêmes dangers, mais malgré tout le sentiment d’appartenir à quelque chose et une certaine fierté de son travail. L’héroïne, elle, n’appartient à rien : c’est un simple rouage dans la grosse machine à hamburgers. Dépossédée d’elle-même, pourrions-nous croire, si tout au long du récit elle ne gardait pas ce formidable recul, ce regard critique qui la rend profondément humaine.

Par ces incessants retours à l’enfance du personnage, au-delà de la dégradation d’une génération à l’autre des conditions de travail des plus défavorisés, ce que nous raconte l’autrice, c’est comment se forge une personnalité. Qu’est-ce qui fait que face à l’avilissement, à la violence d’un monde professionnel déshumanisant, on puisse garder son libre arbitre, on puisse rester vivant ?

Dans ce magnifique roman, épuré et pudique, Claire Baglin réussi à exprimer par une description finement ciselée du quotidien et de ses gestes, des émotions d’une grande profondeur.

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Un village vit au milieu des plaines enneigées, meurtri par le souvenir de la grande guerre, qui a opposé l’hiver dernier les hommes contre les loups affamés. Aucun loup n’a été revu depuis, mais hélas aucun homme n’est jamais revenu de cette terrible bataille. Lorsqu'un jour, un hurlement retentit par-delà la forêt, dans le village tout le monde tremble d’effroi.
Milo, l’apprenti archer le plus courageux, sait ce qu'il lui reste à faire : aller traquer ce dernier loup, par-delà les forêts et la montagne. Un voyage long et initiatique s’engage alors pour Milo. Le dernier des loups est un très beau conte sur la peur de l’inconnu, le respect de la vie sauvage et la cause animale. Cet album est l’occasion de rappeler subtilement qu’il n’y a pas si longtemps, les loups ont failli disparaître du territoire français et qu’encore aujourd’hui, ils ne sont pas toujours vus d’un très bon œil. Les illustrations de Justine Brax sont à couper le souffle : l’omniprésence du bleu et de l’argenté nous rappelle le froid de ce pays lointain et imaginaire, nous dépaysant à chaque page. La couleur rouge apparaît au fur et à mesure que la chasse se joue. Le grand format de cet album permet de se plonger avec grand plaisir et un peu d’appréhension au cœur de la forêt glacée qu’arpente le héros. Cette fable écologique aux textes poétiques, poignants et aux illustrations exceptionnelles feront le bonheur et l’émerveillement des enfants (à partir de 6 ans).  - Nolwenn

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Le monde tel que nous l’avons connu n’existe plus. La grande catastrophe a modifié à jamais l’avenir du genre humain. Victoria est l’une des rares survivantes. Elle erre dans cet univers dévasté à la recherche de ses parents qu’elle pense être la source d’une mystérieuse lumière apparaissant chaque nuit dans le ciel. Ce voyage, elle ne le fait pas seule : elle est accompagnée par Bajka, fidèle chienne dont la compagnie est source de réconfort. Un monde n’est plus, un nouveau est en place, mais les codes en sont bien différents... Bajka est une série jeunesse post-apocalyptique dont l’atout majeur est le mystère. Dans les deux premiers volumes de cette série, composée de 6 au total, nous faisons la connaissance de Victoria et Bajka, apprenons leur caractère et apprécions leur complicité. L’intrigue est posée, mais entourée d’un épais brouillard fait d’étrangeté et d’interrogations. Que s’est-il passé ? Qu’est devenu le genre humain, dont Victoria semble être la dernière représentante ? Et les animaux : sont-ils maintenant tous doués de parole ? Des questions, mais pas encore de réponses. Qu’importe puisque le récit est brillamment écrit. Le rythme est soutenu, la lecture rapide, ce qui nous frustre un peu car il faudra attendre encore pour en connaître la conclusion. Les illustrations de ce jeune artiste polonais sont fraîches et dynamiques. Il utilise un gaufrier avec peu de cases, au parfait mixage entre cultures états-unienne et européenne, d’où ce dynamisme qui nous entraîne. Ses planches, aux teintes orangées, rendent une ambiance particulière, pesante, et un jeu de couleurs permet aux jeunes lecteurs de pouvoir différencier l’avant et l’après apocalypse. Grâce à une atmosphère singulière et une mise en scène différente, ce titre se démarque de la production actuelle ; il mérite pour cela toute notre attention.   - Michaël