Aller au contenu principal
Disposition

Conseils lecture

Localisation
Disponible
Avis

Lorsqu'une personne éternue, il est de tradition de dire " à vos souhaits", mais Félix, lui, détourne la chose en disant : "A mes souhaits". Pour quelle raison ? Tout simplement parce que c'est sa collection... Félix collectionne les souhaits des autres ! Il a déjà une belle collection lorsqu'il rencontre Calliope. Cette mystérieuse jeune fille n'a pas de souhait, mais pourquoi ? Loïc Clément nous a écrit un très beau conte, original et poétique. Cette oeuvre est mise en image par Bertrand Gatignol, illustrateur talentueux au trait fin qui donne vie à cette oeuvre d'une grande beauté. La bande dessinée jeunesse est un vivier de récits innovants et de qualité, "Le voleur de souhaits" fait partie des prochains classiques de la littérature.  - Michaël

Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

« Crushing » que l’on traduit par « béguin » est un album au charme indéniable. Véritable tranche de vie, cette bande dessinée dépeint avec grande sensibilité le quotidien de deux personnages miné·es par leur solitude. Page après page, nous apprenons à mieux les connaître, les suivons dans leur quête du bonheur, à la recherche de l’âme sœur. Pourvu d’une poésie certaine, ce titre, chassé-croisé entre les protagonistes, regorge de tendresse et d’émotion. Il est magnifiquement illustré par l’autrice qui utilise les crayons de couleur avec maestria, réduisant sa palette à simplement deux tons plus ou moins accentués.

« Crushing » est une oeuvre qui fait du bien, qui parle d’amour, il n’en fallait pas moins pour en faire un coup de cœur !

Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Lapin aimerait bien cueillir des pommes, mais vu sa taille, cela est bien compliqué. A moins que toi, ami lecteur, ne lui donne un petit coup de main... Voici une excellente idée développée par Claudia Rueda qui, sur la base d’une histoire assez classique, casse les codes habituels de la narration et comme au théâtre, « brise le quatrième mur ». Le personnage de l’histoire s’adresse au lecteur en lui parlant pour lui demander de l’aide par des actions sur le livre, bien précises. Ce procédé fait son petit effet immersif, il force notre empathie envers Lapin. Le lecteur reste lecteur, mais devient acteur de cette charmante histoire. Les illustrations sont elles aussi réalisées de façon à nous inclure dans cet univers. Pour cela, l’autrice utilise un seul angle de vue, horizontal, le personnage est quant à lui toujours dessiné à la même échelle. De cette manière, nous avons une impression de discussion, face à face, avec Lapin. Tout a vraiment été pensé pour créer cette interactivité.  « Attrape, Lapin ! » est un album original qui amusera petits et grands lecteurs et leur donnera assurément envie de tartes aux pommes. Miam !  - Michaël

Disponible
Avis

Aujourd’hui, Julian et sa grand-mère sont invité·es à un mariage. Le petit garçon rencontre Marisol, une petite fille venue avec sa grand-mère également. Un mariage, c’est pour fêter l’amour ! Les enfants s’amusent, jouent sous les tables, dans le jardin, et même avec le chien des mariées. Oh non, Marisol a sa robe toute tâchée ! mais Julian à une idée…

Après le très remarqué « Julian est une sirène », Jessica Love revient avec un autre album de Julian, tout aussi réussi que le premier opus. Les personnages, issu·es de la communauté afro-américaine, sont grandement inspiré·es par les influences culturelles de l’autrice. Le sujet du mariage homosexuel n’en est pas un tant le récit ne semble pas justifier ce choix. De la même manière, Julian aime mettre de jolies robes, et cela ne pose de problèmes à personne (c’était déjà le cas dans Julian est une sirène). Le message du récit est ouvert et chaleureux.

Du côté de l’illustration, les expressions faciales des personnages valent le détour. Iels sont croqué·es avec beaucoup de justesse, d’humour et de douceur. Le travail d’illustration autour des vêtements reste, comme dans le premier album, remarquable, que ce soit au niveau des couleurs ou bien des étoffes. Les protagonistes sont tous et toutes habillé·es avec beaucoup de style.

Cet album est une ode à la joie de vivre et à l’acceptation de l’autre : il fait beaucoup de bien.

Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

La lutte contre la maltraitance animale est un sujet qui alimente les débats dans notre société. Aussi juste soit-elle, elle remet en cause bons nombres de croyances et/ou de pratiques plus ou moins barbares.
Alors, à raison, if faut se demander ce qu’est la maltraitance animale et où commence-t-elle ? Le débat est ouvert…

« Sandrine et Flibuste » et « Les droits des animaux en questions » sont deux titres qui abordent le sujet. L’un par des minis récits en bande dessinée où avec humour et cynisme, l’autrice aborde des thèmes explosifs comme l’élevage intensif, le broyage à vif ou encore la chasse à courre. Elle interroge en cela le rapport de domination de l'humain sur l'animal.
L’autre titre a une approche plus scientifique et juridique. Il va nous conter l’histoire de l’humanité et son rapport avec ce monde animal dont elle oublie souvent qu'elle en est. Il va s’attarder également sur le cadre juridique, l’animal est-il une chose, un meuble ? Les avancées de ces dernières années en matière de droit et le chemin qu’il reste encore à parcourir pour offrir à l’ensemble du vivant la vie qu’il mérite.

Gandhi a dit : « On peut juger de la grandeur d'une nation et ses progrès moraux par la façon dont elle traite les animaux. »… Alors où en est-on ?

Non disponible
Tome
1
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Comme toutes les jeunes filles de son âge, Raina, 11 ans, passe le plus clair de son temps à rêvasser et à chahuter avec ses frères et sœurs. Son entrée en sixième s'est passée tout naturellement : elle a des amies, d'assez bonnes notes et se sent bien dans ses baskets. Pourtant, un malheureux accident va bouleverser cet équilibre. Une mauvaise chute casse à jamais ses deux dents de devant. Défigurée, la jeune fille va alors subir de nombreuses opérations ainsi que le port d'appareils tous plus horribles les uns que les autres. Son calvaire de presque 5 ans va profondément modifier sa personnalité et de ce fait, sa relation aux autres. En pleine adolescence, comment avoir confiance en soi et dire à l'être aimé ce que l'on ressent avec de fausses dents et du fil de fer plein la bouche ?

Sensible et drôle, cette histoire peut, si vous avez une dent contre les dentistes, vous réconcilier avec eux. Et si, tout comme notre héroïne/auteure, vous avez des problèmes de dentition, elle vous redonnera le sourire et l'envie de croquer la vie à pleines dents.  - Michaël



Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Le bonheur se cache au fond de chacun·e de nous, mais également partout autour. Le bonheur est-il dans la nature qui nous entoure ? partager un repas avec ses ami·es, rire aux éclats, est-ce ça le bonheur ? Ou bien sentir battre son cœur, être amoureux·ses ? Être entouré·e de ceux et celles qu’on aime ? Et pourquoi passer sa vie à le chercher, à en vouloir toujours plus, alors qu’il se trouve juste sous nos yeux ?

Dans cet album aux illustrations foisonnantes et chatoyantes, Peggy Nille nous offre une réflexion à hauteur d’enfant sur le thème du bonheur. Tout au long du récit, la/le lecteur·rice suit les questionnements philosophiques d’un petit pingouin. Avec beaucoup de poésie, l’autrice passe un message : à quoi bon s’épuiser à courir après le bonheur, quand parfois il suffit d’apprécier ce que l’on a déjà pour être heureux ?

Les illustrations oniriques et colorées sont une invitation à la rêverie et à l’observation. Les paysages nordiques, la banquise, la taïga ou les fonds marins sont luxuriants. Les lecteur·rices pourront s’amuser à retrouver les petits détails qui s’y cachent car « Chercher le bonheur » est également un cherche-et-trouve.

« Chercher le bonheur » est une belle porte d’entrée pour amorcer une discussion sur le sujet du bonheur avec son enfant ou tout simplement, passer un joli moment de lecture et de jeu en famille.

Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

et si on en parlait en BD

 

Le droit à la fin de vie

 

Depuis de nombreuses années déjà, les débats autour du droit à l'euthanasie et au suicide assisté sont présents dans notre société, mais ces pratiques restent illégales en France.

 

La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite loi « Léonetti ») affirme, sous certaines conditions, un droit au « laisser mourir » sans souffrance évitable et dans le respect de la dignité du patient. Cependant, pour beaucoup, cela ne suffit pas et iels souhaitent une nouvelle loi légalisant 'l'aide active à mourir'. Le débat reste donc ouvert...
Nous vous proposons de découvrir trois bandes dessinées ayant pour sujet le droit à la fin de vie choisie. Elles donnent matière à penser par leurs récits fictifs ou inspirés de faits réels, à comprendre ce sujet de grande importance. Des récits tendres, émouvants, et paradoxalement emplis d'espoir comme jamais.

 

En toute conscience
de Livio Bernado et Olivier Peyon
éd. Delcourt

 

La dame blanche
De Quentin Zuttion
éd. Le Lombard

 

Mes mauvaises filles
De Zelba
éd. Futuropolis
 

Disponible
Avis

Skender est un ex-légionnaire aux abois, trop de guerres, trop de violence, trop d’alcool et les mauvaises rencontres aux mauvais moments lui ont fait dégringoler l’échelle sociale en passant par la case prison. Il survit dans un bois en périphérie de la ville et de temps en temps, il se cache pour apercevoir ses enfants à la sortie de l’école. Bref, sa vie est dévastée, jusqu’au jours où il croise un vieille ami, Max, un ancien frère d’arme.
Une rencontre fortuite qui ne l’est pas. Max le piste depuis quelques semaines, il a une proposition à lui faire, devenir gibier pour son employeur, une riche veuve passionnée de chasse.

Jusqu’ici rien de très original, le thème de la chasse à l’homme a été visité et revisité maintes fois depuis l’excellent récit « Le plus dangereux des jeux » de Tod Robbins en 1925 (également disponible à la médiathèque). L’intérêt de ce roman ne réside donc pas dans ce point de départ un peu éculé, mais dans l’approche subtile et surprenante de l’auteur, le biais qu’il va prendre pour nous balader en forêt à mille lieux de là où l’on pensait arriver. Car ici il n’est question, ni de chasse, ni de traque, mais plutôt de sentiments, d’amitié, d’amour, de trahison des autres mais aussi de soi-même, de dignité, de rachat et peut-être de renaissance et de résurrection.

L’auteur nous plonge tour à tour dans les entrailles de ses trois personnages, Skender, Max et sa patronne. Peu à peu iels prennent forme comme un paysage, trois tableaux bruts et sensibles, qui s’assemblent pour former ce magnifique triptyque que constitue l’ouvrage de Lucas Belvaux.

Un roman particulièrement bien construit et profondément humain.

Disponible
Tome
1
Avis

En ces temps anciens, la paix est très fragile. Toutes les races - Hommes, Trolls, Dieux etc. - vivent loin les uns des autres, ce qui évite de nombreux conflits. Malheureusement, des signes de mauvaise augure sont annonciateurs de malheurs. Une nouvelle guerre semble sur le point de faire basculer le monde dans les ténèbres. A moins que le courage d’une bande de joyeux lemmings ne chamboule les plans d’un destin qui s’annonce bien sombre. Voici une nouvelle fois un titre jeunesse de grande qualité : de l’action, de l’humour, du suspense et du courage... Bref, de quoi ravir un large public. Crisse, auteur prolifique de sagas fantastiques pour ado/adultes, nous conte, sans raccourci ni facilité, un récit de haute tenue. Les éléments s’enchaînent parfaitement et nous tiennent en haleine jusqu’à la fin de l’album. L’illustration de Fred Besson plaira à n’en pas douter, avec des dessins soignés et classiques, facilement lisibles pour les plus jeunes. Seul petit bémol, devoir attendre la suite !  - Michaël

 

Disponible
Avis

Rien ne va plus dans le manoir familial ! Le coucher s'annonce périlleux pour la baby-sitter en charge des enfants. Heureusement, elle peut compter (ou pas) sur l'aide de la mamie et du majordome. Car pour garder Tiffany, Hugo et Maxime, il faut beaucoup de courage. Les enfants, à l'imagination débordante, ont créé un univers de princesses, de monstres et de doudous qui parlent. Mais ces chérubins sont-ils vraiment à l'origine de tout ce fatras ? Panda, Brütor et Kokoala, les soi-disant doudous, ne sont-ils pas eux aussi responsables ? Car dans un monde qui n'a pas de règles, la question la plus importante est de savoir qui, des enfants ou des créatures, est le doudou de l'autre ?

Jardins sucrés est « un drôle de récit drôle » constitué de saynètes. On suit chaque enfant et son doudou, à moins que ce ne soit chaque créature et son doudou, dans des aventures qui leur sont propres, jusqu'à un final en apothéose.  - Michaël



Disponible
Avis

A Paris, à la Belle Époque, on fête la victoire, la musique des orchestres remplace le son du canon. Pourtant, même avec une coupe de champagne, pour certains la pilule est dure à avaler. Le héros, un ancien combattant estropié au champ d’honneur, a du mal à tourner la page. Alors pour oublier ce que la guerre lui a fait subir, pour réparer ses injustices, il propose son aide aux familles d’anciens soldats dans la détresse.

Un matin de 1925 il est contacté par une riche héritière afin de retrouver son fils. Après quelques jours il découvre que le destin du jeune homme est intimement lié à celui d’une femme dont il est follement amoureux. Commence alors un merveilleux voyage à la recherche de ses amants disparus où l’on découvre peu à peu l’infini pureté de leurs sentiments.

La noblesse de leurs âmes comme une réponse à la brutalité de la guerre et à sa barbarie, avec tout au long du récit cette question suspendue : « l’amour et la poésie pourront-ils suffire à surmonter l’atrocité et l’absurdité des combats ? »

Une histoire d’une grande sensibilité, pleine de surprises et de rebondissements, une danse onirique menée tambour battant, au rythme des cœurs bouleversés, sous le tonnerre des bombes. "Roméo et Juliette" dans les tranchées, inspiré par Boris Vian et filmé par Tim Burton.

Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Un vol dans un musée indien, l'empoisonnement d'une rock star, le meurtre d'un ambassadeur… Trois affaires à résoudre aux quatre coins du monde, trois enquêtes en quatre étapes où la coopération sera impérative !


Dans "Perspectives", chaque joueur dispose d'indices différents sur l'investigation en cours, indices qu'il ne pourra pas montrer aux autres… Avec chacun un point de vue unique sur l'affaire, vous devrez communiquer les informations dont vous disposez, toutes essentielles à la résolution, afin de répondre aux questions qui vous sont posées. 
Un jeu d'enquête innovant aux règles simples et aux scénarios bien ficelés, qui promet de belles soirées en famille ou entre amis pour élucider ces mystères !

Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

  Le vent, la marée et le soleil l’indiquent. Il est l’heure de partir. L’heure de partir pour le sud, vers les pays chauds, mais avant, un long périple les attend… A travers les yeux d’un oiseau migrateur, « Vers le sud » nous parle de ces longs voyages de plusieurs milliers de kilomètres que font ces volatiles deux fois par an. Cet album aux magnifiques couleurs pastels et aux illustrations simples nous donne à voir les paysages qui défilent et nous raconte l’expérience de la migration : tenir le rythme, utiliser les courants aériens pour se laisser porter et finalement arriver au bout d’un périple difficile, à la terre promise. Et entre temps, survoler les activités bien étranges des humains, encore plus vues du ciel... Un album court et accessible qui permet d’introduire avec justesse la notion de migration ornithologique auprès des enfants.

Disponible
Avis

Au XVIIIe siècle, l’Islande est une terre rude. Épidémies, famines, éruptions volcaniques et occupation danoise rendent ce pays invivable. Riche de sagas légendaires, l’Islande n’a plus d’espoir, si ce n’est de se trouver un guide, un héros. Grimr, jeune orphelin, pourrait être celui-ci, à moins qu’il ne devienne un fléau bien pire...

Faire de « La saga de Grimr » l’IDBD de la semaine, cela peut paraître facile puisque cet album a remporté le prix du meilleur album (Fauve d’Or) au festival de bandes dessinées d’Angoulême 2018. Mais sacrebleu ! Il le vaut bien et il serait fort regrettable de ne pas vous en parler. Jérémie Moreau livre une copie parfaite. Partant d’un contexte historique, il développe un récit riche en actions et en émotions. La tension va crescendo jusqu’au final magistral qui ne vous laissera pas indifférent. L’auteur réussit son pari en écrivant et en offrant une vraie saga, digne des plus belles, sublimée par les décors et les aquarelles de cet artiste hors norme. Maintenant, à vous d’aller conter la saga de Grimr !  - Michaël