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Au petit matin, c'est la stupeur, la panique, l'effroi pour les habitant·es de la petite ville. D'étranges animaux sauvages ont fait leur apparition et apparemment, ils ne sont pas décidés à s'en aller... « La savane emménage » est un titre mignon tout plein, tant par son écriture que par ses illustrations ! L'histoire est pleine d'humour, mais construite autour d'un mystère dont le suspense va crescendo.
Sans trop, ni trop peu de texte, l'auteur trouve un équilibre parfait entre prose et illustration, permettant ainsi à ces deux types de narration d'être totalement complémentaires assurant une grande fluidité à l'histoire.
D'ailleurs, les illustrations sont merveilleuses. Elles revêtent à première vue un caractère simpliste, mais ne le sont absolument pas car pour arriver à un tel résultat, aussi expressif et dynamique, il faut une connaissance approfondie des arts graphiques et de la mise en scène. Bien au-delà, ce bel album traite d'un sujet important : la place de plus en plus étroite que notre société laisse au monde sauvage et animal et d'un équilibre, d'une cohabitation qu'il faudra bien arriver à trouver...  - Michaël

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On est dans la ville de Détroit, (pendant de la crise de 2008) ancienne capitale de l’industrie automobile, devenue ville fantôme. Désert où  les repères se perdent et les enfants vivent dans des gangs qui occupent les terrains vagues.  Les habitants partent les uns après les autres, les lieux ne sont que désolation et friches. Une blague circule : « que le dernier qui partira éteigne la lumière ».
Eugène, jeune ingénieur y est nommé pour un nouveau projet automobile. Il va vite comprendre que ça ne se fera jamais. Il y a aussi Charlie, qui disparaît comme beaucoup d’enfants. Lesquels sont recherchés. On suit donc aussi une enquête policière

La force de ce roman, c’est qu’on pourrait croire à un thème de SF, alors que ce n’est même plus de l’anticipation, c’est déjà la réalité. On peut y entrevoir ce que pourrait être notre avenir dans ce monde de croissance.

Ceci dit, on est bien tenus en haleine par le parcours de ces personnages attachants. La lecture est agréable et vivante. Fluide, grâce aux chapitres courts.

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Le même jour, à la même heure, sont nés 43 enfants aux pouvoirs extraordinaires. Le riche et excentrique Sir Reginald Hargreeves parvient à trouver et à adopter 7 de ces nourrissons. Son but : les former et les entraîner à devenir la meilleure équipe de super-héros de tous les temps. Malheureusement, parfois, les meilleures intentions du monde peuvent s’avérer plus néfastes que bienfaisantes... « Umbrella Academy » n’est pas à proprement parler une nouveauté puisque son premier numéro est sorti aux États-Unis en 2008, remportant la même année l’Eisner et le Harvey Award de la meilleure nouvelle série, prix très prestigieux décernés au neuvième art. Alors pourquoi vous en parler aujourd’hui ? Tout simplement parce que Netflix l’a adaptée en prises de vue réelles. Deux saisons pour le moment, et c’est une véritable tuerie (au propre comme au figuré !). Du coup, cette plate-forme de vidéo permet de (re)découvrir ce titre aux charmes et atouts indéniables. Proches dans l’esprit et la forme, possédant la même énergie débordante et communicative, les deux versions diffèrent à quelques détails près. Cet univers (pour l’ensemble) est empli de mystères, de rebondissements et nous entraîne à chaque fois sur des chemins improbables. Il y a certes de l’action, beaucoup d’action même, mais également une place importante pour la réflexion. Des thèmes sous-jacents tels, pour ne citer qu’eux, la famille, la filiation ou encore la construction de soi, transparaissent tout du long de la saga et des épisodes. Chaque personnage a son caractère, ses blessures que l’on découvre petit à petit, des histoires dans l’histoire. Ne choisissez pas telle ou telle version : les deux sont captivantes, proches mais assez différentes pour vous surprendre chacune d’elle. Et bien évidemment le comics est disponible dans votre Espace COOLturel !  - Michaël

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« - Hé toi, la nouvelle ! Tu viens jouer avec nous ?
- A quoi vous jouez ?
- On joue à ``familles’’. »

Dans la cour de récréation les enfants s’apprêtent à jouer à « famille », qui est une version de l’universel jeu du papa et de la maman. Seulement aujourd’hui il n’y a plus un seul et unique modèle familial. Tour à tour les enfants évoquent leur situation personnelle. Certain·es ont deux mamans, ou vivent seul·es avec l’un·e de leurs parents, d’autres sont adopté·es…
Au fil du jeu, chacun·e se rend compte de la grande diversité des schémas familiaux. Les élèves discutent des avantages et inconvénients des uns et des autres et c’est chouette de pouvoir en parler ensemble. 
L’autrice montre avec bienveillance au travers des yeux d’enfants qu’il y a plusieurs sortes de familles, chacune ayant sa place dans notre société. Les illustrations sont colorées, pleines de douceur et de tendresse, rieuses comme les jeux d’enfants.
Un album actuel, parfait pour aborder le sujet de la différence avec les enfants. C’est aussi un joli message de tolérance, d’amour et d’ouverture d’esprit.
 

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Lorsque le jeune Bobby Bailey se présente au centre de recrutement de l’armée des USA, il ne s’attend pas à être envoyé vers un mystérieux programme top secret appelé "projet Prometheus", qui recherche des jeunes recrues sans attaches…

Débuté dans les années 1980, cette oeuvre monumentale de Barry Windsor-Smith trouve enfin sa conclusion dans un magnifique album d’environ 400 pages. Cet auteur, star dans son pays, reconnu pour son travail sur Conan le barbare et également pour ce qui restera comme l’un de ses chef d’œuvres : Wolverine : l’arme X, revient enfin en France avec ce titre dantesque. Pas de super-héros ici, « simplement » des personnes aux histoires différentes et pourtant liées. « Monstres » est un récit noir, dur, âpre sur l’humanité et cette face monstrueuse dont elle fait parfois, trop souvent, preuve. Cette monstruosité qui prend différentes formes et aux causes multiples. Ce récit brosse le portrait, chapitre après chapitre, de chaque protagoniste du drame qui se joue sous nos yeux. Nous voyageons dans le temps, apprenons à les connaître et lorsque le puzzle est enfin assemblé, à leur dire au revoir dans une fin absolument magnifique. Le scénario est intense et profond, captivant de bout en bout, il ne laisse absolument pas indifférent. Le dessin, tout de noir et blanc, est fidèle au style de l’artiste. Rude et hachuré, il est réalisé à l’encre et à la plume.

« Monsters » est donc un voyage épique couvrant deux générations d'histoire américaine dont les thèmes - traumatisme, destin, conscience et rédemption - se croisent dans un récit unique et singulier.

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Depuis quelques temps, le papy de Théo ne dit plus rien. Théo lui, parle pour deux mais Papy jardine sans l’écouter. Théo aime par-dessus tout faire des top trois et va donc questionner son grand-père à ce sujet : quel est son top trois des meilleures tartines ? Des plus belles méduses ? De ses animaux préférés du zoo ? Petit à petit, le lien va se recréer entre nos deux protagonistes, qui trouveront en l’évocation de la mamie décédée depuis peu, des souvenirs doux et réconfortants. Cet album très poétique nous touche par sa subtilité et sa façon douce, enfantine aussi, de parler du deuil et d’aborder les sujets de la vieillesse, de l’amour et du poids du chagrin. Le lien intergénérationnel qui se tisse entre ces deux personnages est extrêmement touchant. Théo, à travers ses tops trois et avec sa naïveté d’enfant, donne l’occasion à son papy de partager de beaux moments avec son petit-fils, ainsi que de raviver des souvenirs émouvants de sa mamie. D’exprimer ainsi sa tristesse et aussi son amour à l’égard de cette personne qui a tant compté dans leurs vies. Les illustrations appuient le propos : délicates, elles sont le théâtre d’une palette d’émotions qui s’expriment sur le visage du grand-père de Théo. Daniel Egneus, grand artiste suédois largement reconnu, s’exprime à travers une technique d’illustration qui lui est propre, le « quotidiano straordinario », à la croisée du collage et de l’aquarelle. Les jeux d’ombre et de lumière sont tout à fait remarquables. Cette histoire aborde des thèmes bouleversants mais toujours avec luminosité et tendresse : c’est un album qui nous met les larmes aux yeux, mais qui fait du bien !  - Nolwenn

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Il y a petit pingouin et petit ours blanc, ils sont amis. Ils pourraient vivre un vie pleine d’insouciance s’il n’y avait pas ce terrible drame qui les préoccupe : la banquise fond et personne ne sait comment la sauver, à part peut-être… « Plic ploc banquise » est un album singulier. L’auteure Claire Garralon, avec son style graphique si particulier, épuré, voire par moment minimaliste, traite efficacement d’un sujet d’actualité. Avec simplicité, mais aussi avec beaucoup de subtilité, elle réussit à faire passer un message clair et limpide. Sans être moralisatrice, elle attise l’intérêt de l’enfant à la faune polaire et le sensibilise à la préservation de cet écosystème en danger. Grâce à un cliffhanger de toute beauté, elle laisse l’adulte pantois et devant ses responsabilités. Un album qui interroge, et en cela, remarquable !  - Michaël

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En partant à la chasse, un paisible marchand sauve la vie d’un serpent. Il ne se doute pas que ce geste de bonté va le faire basculer dans un monde étrange, magique et peuplé de créatures incroyables. Il devra alors apprendre à composer avec l’inexplicable et surtout faire des choix, des promesses qui auront des conséquences bien plus douloureuses qu’il ne pense... « Le roi des oiseaux » est une bande dessinée jeunesse inspirée du folklore russe. On y trouve une variété de personnages attachants et hauts en couleur. Ils ont pour lien le marchand, qui joue le rôle de provocateur de destins. Le récit est riche en actions et se compose de différentes parties. Elles constituent chacune, à n’en pas douter, la relecture d’un conte russe. Liées, elles offrent une saga mémorable où l’on ne s’ennuie jamais. Les valeurs telles le courage, l’honneur et la générosité transparaissent à la lecture de cette œuvre dont les épreuves sont certes multiples pour nos héros, mais dont le message est résolument positif. Alexander Utkin n’est pas seulement un conteur hors pair, il est également un illustrateur de classe mondiale. Ses illustrations sont magnifiques, un style rétro, des couleurs chatoyantes : il offre des planches tantôt douces, tantôt impressionnantes, mais toutes d’une exceptionnelle beauté. « Le roi des oiseaux » est une œuvre remarquable qui fascinera les enfants comme les adultes par sa profondeur et son univers foisonnant.  - Michaël

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Connaissez-vous Agnès Varda ? Bien évidemment, quelle question ! Mais les enfants, eux, savent-ils qui est cette grande petite dame ? Non ? Voici l'album idéal pour faire les présentations. Perrine Bonafos raconte de façon simple et précise l'histoire d'Agnès Varda : son enfance, sa rencontre avec Jacques Demy et surtout son amour pour le cinéma. Au-delà du personnage, l'album est un véritable éloge à la création. Il prône le courage de vivre pleinement ses rêves pour se sentir entier, pour exister.

Véritable leçon de vie, « Agnès » est un petit bonheur dont les illustrations colorées donnent du peps. À signaler également, ce titre est le premier album d'une collection désireuse de faire découvrir les histoires de grandes figures féminines, qu'elles aient été artistes, scientifiques ou bien aventurières : des petites filles rêveuses qui sont devenues de grandes femmes courageuses et inspirantes.

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Ce sont des enfants, pour la plupart orphelins, mais tous sans le sou et dans la misère. Ils vont trouver en leur compagnon Colas, un espoir, un guide vers une vie meilleure. Ce nouvel horizon ne pourra cependant se faire sans sacrifices, car en l’année 1212, la foi est omniprésente et la seule « façon » d’atteindre le paradis est de partir en croisade défendre le tombeau du Christ. Ces enfants vont suivre un guide, mais peut-être pas celui qu’ils croyaient...
Inspiré de faits réels, ce fait divers dont très peu d’écrits subsistent, nous est conté par Chloé Cruchaudet et constitue un pan méconnu de l’histoire de France. Si la fin de cette croisade fait encore débat parmi les historiens, l’auteure s’en approprie une version et nous livre un récit épique à la dramaturgie parfaite. L’innocence et la naïveté des enfants sont un élément central de la trame et constituent le fil conducteur du récit. Un rejet du monde adulte, par qui tous les maux arrivent, est une des réflexions de l’œuvre. L’enfant serait-il supérieur à l’adulte du fait de son innocence ? Par delà cette question philosophique, la manipulation des masses du fait de l’ignorance et de l’inculture est également un sujet abordé qui fait écho encore aujourd’hui dans notre société. L’arc narratif est quant à lui savamment écrit, les personnages attachants nous font vivre différentes émotions : on s’attriste, on s’amuse et on s’inquiète. Le tout est parfaitement illustré par un trait fin et précis dont les volumes sont rehaussés d’une palette à l’ambiance « clair obscur » grâce à l’utilisation d’encres et de fusains. 172 magnifiques planches à découvrir dans un récit de haute tenue.  - Michaël

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Wouaf waf wrrrr Wouf waf waf Vfrrr Waf ! Ouaf aou ahouahou, wouf. Wuf wuf, wouaf wouaf, wuah, whaf. Whouaf, slurp, slurp, grrr, wouaf.
Wouf waf waf, wfrrr Waf !

Ouaf aou ahouahou, wouf. Wuf wuf, wouaf !

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Faith est une jeune fille particulière qui partage son existence entre deux mondes. Un monde imaginaire peuplé d’amis animaux anthropomorphes où elle se sent heureuse et celui de la réalité, avec ses soucis familiaux et sa maladie qui l’isole de plus en plus. Chaque jour qui passe est une victoire sur la mort, mais la maladie progresse et les deux mondes en sont bouleversés, se chevauchant dangereusement... Les éditions Delcourt nous proposent un titre très étrange, voire déroutant par moment, mais si intrigant qu’il nous tient à la lecture jusqu’à la dernière page. Même une fois le livre refermé, la magie opère encore, questions et interprétations jaillissent. Chacun avec sa sensibilité, son histoire pourra entrevoir sa vérité, mais il s’agit bien avant tout d’un récit sur la perte d’innocence lorsque l’on entre dans l’âge adulte. « Dans la forêt des lilas » est un récit initiatique qui se situe à la frontière entre deux étapes de la vie. Il traite de la peur de perdre ceux qu’on aime, de l’apprentissage des limites et de la solitude. Les illustrations au style onirique sont magnifiques de délicatesse. Un roman graphique pour les plus de 12 ans, émouvant et saisissant.  - Michaël

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Une pancarte annonce : « Chers amis insectes, montez donc !  Une surprise vous attend en haut. » Les amis insectes se mettent alors bien volontiers à grimper sur le mur, les uns à la suite des autres... Dans cet album au format original - vertical - Tomoko Ohmura retrouve son genre de prédilection : les séries, les accumulations, les files d’attente avec un final inattendu. Après avoir abordé les thèmes des véhicules ou encore du chantier, elle s’attaque à une autre passion des petits : les insectes. Ces derniers, numérotés et organisés du plus petit au plus grand, ont tous un petit commentaire à faire dans cette file d’attente pour le moins surprenante. Les illustrations, documentées, rendent très précisément l’aspect de chaque insecte, avec justesse. Les enfants, fins observateurs, auront plaisir à regarder cet album plusieurs fois afin de capter les fourmillants détails qui le composent.

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Depuis la mort de son père, Pierre est le « Veilleur des brumes », le seul capable d’entretenir le barrage protégeant la ville d’un mortel brouillard. Sa responsabilité et son savoir pourraient en faire un citoyen respecté, mais il n’en est rien. Le temps a passé depuis la grande catastrophe et les mémoires se sont peu à peu effacées, aujourd’hui il n’est surtout considéré que comme un enfant timide, le fils d’un fou. Pourtant, la brume est bien réelle, toujours là et lorsqu’elle réussit une percée dans le barrage, Pierre est le seul préparé à la stopper... Adaptation d’un court métrage aux multiples récompenses « Le veilleur des brumes » est un récit fantastique échevelé aux nombreux rebondissements. Proposé comme un titre jeunesse, son intrigue et ses différents niveaux de lectures, en font en réalité un album tout public. Chacun·e trouvera en lui une résonance familière, propre à sa sensibilité. Famille, amitié, mais aussi courage et responsabilité sont quelques-uns des thèmes abordés au détour de cette palpitante aventure. Au fil de l’histoire, le mystère s’épaissit et l’intensité dramatique va crescendo. On vibre à chaque page, envahi d’émotions, tantôt gaies, tantôt tristes. Le repos émotionnel ne nous sera accordé qu’au clap de fin et encore puisque les effluves de ce moment passé resteront en vous quelques  temps après. Les illustrations, peintures numériques, sont merveilleuses. Elles sont indissociables du texte et représentent un élément narratif d’une rare puissance combiné à une mise en scène cinématographique. Plongez sans hésiter dans cette saga étrange, unique, un classique en devenir.  - Michaël

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Dans la forêt de Bois-joli, ce soir c’est le réveillon de Noël. Mr Ours est confortablement installé dans sa tanière douillette, décorée pour l’occasion. Il neige depuis dix jours. Mr Ours a utilisé tout son bois et n’a plus de feu dans sa cheminée. En cherchant dans son grenier, il trouve un gros pull appartenant à sa grand-mère. Parfait ! il va avoir bien chaud ! En essayant le pull, il s’aperçoit que celui-ci est trop grand. Pas de souci, Mr Ours sort son nécessaire à couture et ajuste le pull à sa taille. Comme il reste de la laine, il décide de la donner à sa voisine Mme Blaireau. Celle-ci, ravie, se confectionne des guêtres. Avec la laine restante, à son tour Mme Blaireau se rend chez sa voisine Mme Hérisson…
C’est ainsi que de fil en aiguille, la laine se passe de voisin en voisin jusqu’au plus fragile habitant du Bois-joli, créant une jolie chaîne d’entraide.

Armelle Modéré écrit un très joli conte de Noël, doux comme un gros pull. Qui parle d’amitié, de partage, de solidarité. Une petite notion d’écologie puisque la laine du pull va servir à tous.

Les jeunes enfants apprécieront les animaux sympathiques et les illustrations joyeuses et colorées de ce bel album.

L’alternance entre images vives pleine page et dessins sur fond blanc avec en fil conducteur le brin de laine rose fluo donne le rythme à l’histoire.

La collection ‘’Père castor’’ reste une valeur sûre de la littérature jeunesse.

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Plus rien ne semble vraiment intéresser Adam, il est pour ainsi dire blasé de tout. Il voudrait un peu de changement, mettre du piment dans sa vie. La rencontre avec une mystérieuse jeune femme va le combler, mais bien au delà de ce qu’il espérait... Bien au delà de ce qu’un esprit sein pourrait endurer jusqu’à le pousser dans les méandres de la folie... « Presque Lune », éditeur rennais, nous gratifie une nouvelle fois, après « Beverly » et « Dansker », d’un excellent titre. Mystérieux, angoissant et à l’intrigue captivante, « Tumulte » est une pépite anglaise à découvrir absolument. Ce récit fait la part belle à la psychologie, principalement au Trouble Dissociatif de l'Identité. Nous sommes littéralement captivé par cette histoire dont l’intrigue morcelée se dévoile page après page, sans divulguer aucun indice auparavant. La narration est maîtrisée de bout en bout, les artistes utilisent très peu de cases, 5 à 6 par planches. Ils multiplient les cadrages serrés, gros plans et très gros plans. Par ce biais ils créent une ambiance inquiétante et énigmatique. Une grande partie de l’œuvre nous est contée par le narrateur, Adam, le héros de l’histoire. Cette technique permet de créer un lien direct entre lui et le lecteur, d’en être en quelque sorte le confident et je dois dire que cela fonctionne à merveille. L’illustration est également au niveau de l’intrigue, elle la sert, voire la sublime. Michael Kennedy aux traits noirs et épais, utilise une gamme chromatique réduite, pas de nuances, ni de gris, juste des plaquages pour faire disparaître les blancs. C’est beau et terriblement efficace. Je ne saurais que trop vous conseiller cette œuvre et ces auteurs qui vous mèneront bien au- delà d’une simple lecture. Un plaisir !  - Michaël