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Stupor Mundi est un récit qui se déroule en plein treizième siècle, sous le règne de Frédéric II, dit  Stupor Mundi (la « Stupeur du monde ») qui régna sur le Saint-Empire de 1220 à 1250 et fut roi de Germanie, de Sicile et de Jérusalem. Ce monarque connut des conflits permanents avec la papauté et se vit excommunié par deux fois. Le pape Grégoire IX l'appelait même « l'Antéchrist » ! Il accueillait les savants du monde entier à sa cour, portait un grand intérêt aux mathématiques et aux beaux-arts, se livrait à des expériences scientifiques (parfois malheureusement sur des êtres vivants). De par ses bonnes relations avec le monde musulman, il mena à bien la sixième croisade — la seule pacifique — et fut le second à reconquérir les lieux saints de la chrétienté, après Godefroy de Bouillon. 
En mélangeant fiction et réalité, Néjib livre une œuvre palpitante qui nous pousse à une certaine réflexion sur la société et la place qui occupent les sciences face à la religion. Car si dans un premier temps, le sujet principal est bel et bien la science, très vite apparait un thème encore et toujours d’actualité : l’obscurantisme religieux.  - Michaël

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A la récré, les enfants ne parlent que d’une chose : de la maîtresse qui a un bébé dans le ventre ! Comment est-ce possible ? Comment a-t-il fait pour arriver jusque-là ? Bien évidemment certains enfants ont déjà la réponse, même si leur histoire semble quelque peu éloignée de la réalité. D’autres connaissent mieux le sujet, mais il reste quelques interrogations. Lou, quant à elle, sait, même si pour elle, l’histoire est un peu différente, mais c’est sa vraie histoire… De nombreux albums parlent de la conception et/ou de la naissance d’un enfant. Très rares sont ceux qui traitent de la PMA, la procréation médicalement assistée. « Am Stram Graine » fait partie de ces derniers. Efficacement et sobrement, Anne-Catherine Le Roux explique aux enfants le mystère de la conception, mais en plus, elle raconte son histoire à travers les mots de cette petite fille. Sans grand discours et avec des mots simples, elle aborde une thématique qu’elle connaît par cœur et qui est souvent très mal connue, même du public adulte. Grâce à son récit, son témoignage, elle met des mots, des images et des sentiments sur un parcours qui peut s’avérer compliqué lorsque l’on souhaite un enfant. Elle parle également d’identité, qui on est vraiment ? Que veut dire être parent ? La filiation ? Elle donne matière à réflexion, mais plus que tout, Anne-Catherine Le Roux, donne des clés de compréhension et d’ouverture d’esprit. Elle est accompagnée dans sa tâche par Jules, illustratrice au trait épuré et aux couleurs chatoyantes, dont les planches sont aussi efficaces que le texte. Voici un album rare et incontournable pour combattre les préjugés et rendre le monde plus ouvert.  - Michaël

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Dans son album, Bernadette Gervais traite avec délicatesse et clarté de la maltraitance à travers l'histoire de Petite Ourse et Pandora. Petite Ourse, sous l'emprise de Pandora, s'occupe de toutes les tâches ménagères tout en subissant critiques et dénigrements. Cependant, l'album révèle une lueur d'espoir : la possibilité d'échapper à l'abus et de trouver du soutien, symbolisé par la voix bienveillante de Grande Ourse, qui encourage Petite Ourse à chercher un avenir meilleur loin de cette relation destructrice.

La situation évoquée dans cet album se pose dans des contextes variés (famille, amis, couple), mais Bernadette Gervais y apporte une réponse universelle : il y a toujours quelqu’un pour nous venir en aide. Cet ouvrage explore avec justesse et simplicité les mécanismes de la persécution, de l’abus affectif et du déni.

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Morino est un jeune taureau qui adore les vacances. Pour la première fois sans ses parents, il part à l’aventure et dépose sa caravane dans un endroit assez tranquille, du moins le pense-t-il... En pleine nuit, une envie bien pressante l’oblige à se lever et à se soulager par la trappe de la caravane, mais ce qu’il ne sait pas c’est que juste en dessous repose Claude le squelette. Réveillé par cette humidité inattendue, Claude va rendre visite à ce jeune impoli. Adrien Albert, auteur d’albums pour la jeunesse, s’essaie avec « Claude et Morino » à la bande dessinée. Adapté à un public très jeune, ce récit à la narration et au découpage simplifiés est un vrai vent de fraîcheur. L’histoire est drôle et originale. Les personnages aux caractères différents sont complémentaires et forment un duo attendrissant. L’illustration aux grands aplats de couleur est minimaliste, mais fait preuve de caractère, de vie par l’expressivité des personnages. Ce titre est a classer parmi la catégorie « Mes premières bandes dessinées » et constitue un bon point de départ à un public encore peu ou pas habitué aux codes narratifs de la bande dessinée.  - Michaël

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Un titre tout simplement tendre et mélancolique, qui traite de l’amour, du deuil et surtout de la vie. Loïc Clément et Anne Montel nous offrent un récit jeunesse d’une réelle beauté, l’écriture à la première personne affirme un récit intimiste et les aquarelles, magnifiques, enrichissent la tendresse des personnages. Une nouvelle fois la bande dessinée jeunesse permet l’émergence d’une telle pépite qui s’adresse aux petits mais également aux adultes.  - Michaël

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Ce matin, Momba se sent seul, ses ami·es lui manquent. Pour y remédier, il décide de les convier à une grande fête. Après avoir écrit et posté ses cent trente-quatre invitations, notre héros se lance dans la confection d’un gâteau. Momba tient à les accueillir comme il se doit. Il est encore en pleine préparation lorsque ceux-ci débarquent en fanfare, ne pensant qu’à danser et jouer de la musique. Mais y aura-t-il suffisamment à manger pour satisfaire leurs appétits ?

Eva Lindell nous fait entrer dans l’ambiance festive de cette bande de joyeux·es luron·nes où tous et toutes s’amusent en mettant la main à la pâte. Cécilia Heikkilia agrémente l’histoire par des illustrations chaleureuses, dont les animaux anthropomorphes dégagent malice et tendresse.

Une jolie histoire sur l’amitié et l’entraide, drôle et gourmande, qui donne envie de se mettre aux fourneaux. Çela tombe bien, car à la fin, on découvre une recette de crêpes !! MIAM !! Vous pouvez également retrouver Momba dans l’album « Déluge et marmelade » des mêmes autrices.

 

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« La forêt » est un très beau titre, tant dans la forme que dans le fond. En seulement 25 illustrations, 1 par page, Thomas Ott réussit l’exploit de nous transporter dans son univers. Pas de texte, simplement des images riches et profondes qui nous guident le long d’un récit onirique sur l’acceptation du deuil. Ici un jeune garçon, triste pendant une veillée funèbre, s’évade pour rejoindre la forêt voisine. Durant sa promenade, d’étranges phénomènes font leur apparition jusqu’à une bien étrange rencontre…

Ce récit intimiste, aux allants mélancoliques, porte un message de vie et d’espoir, semblant
peut-être facile, mais utile et nécéssaire à entendre : la vie continue…


Si l’histoire est belle, les illustrations le sont tout autant. D’un magnifique noir et blanc, elles sont réalisées à la carte à gratter, technique ô combien difficile dont Thomas Ott est devenu un des maîtres. Avec un cutter japonais des lignes sont grattées dans la couche noire qui recouvre un carton blanc. Thomas Ott créé donc ses images en « dessinant » en blanc sur un fond noir, avec des petites touches de grattage successives. Un travail extrêmement minutieux lors duquel l’artiste n’a pratiquement pas droit à l’erreur. 

Cette oeuvre est remarquable et nous sommes heureux de vous la proposer.

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Olive et Léandre ont pour point commun qu’ils se sentent terriblement seuls. Un jour, ils ont la même idée : voyager et aller voir ailleurs. Olive le poulpe part vers le nord et Léandre l’ours part vers le sud. Arrivés à mi-chemin, ils vont droit devant et ne se voient même pas. Alors Olive arrive chez Léandre et Léandre arrive chez Olive, mais ils sont toujours aussi seuls… Le texte d’Alex Cousseau ondule du nord au sud comme les animaux de l’océan. Le système d’échange épistolaire entre Léandre et Olive est savoureux et empreint de poésie ; nous ressentons avec force la mélancolie de nos deux héros qui passent leur chemin sans prendre le temps de regarder la beauté qui les entoure et connaître les autres habitants de l’océan. L’illustration de Janik Coat complète parfaitement le propos : son trait précis et ciselé, travaillé nettement à l’ordinateur, ses beaux camaïeux et ses oppositions de couleurs chaudes ou froides viennent ajouter du rythme et du sens à ces échanges sans fin entre nos deux protagonistes. De plus, c’est sans compter les détails foisonnants sur la vie des fonds marins qui permettent de lire et relire avec gourmandise cet album en ayant toujours quelque chose de nouveau à découvrir.

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En ces temps anciens, la paix est très fragile. Toutes les races - Hommes, Trolls, Dieux etc. - vivent loin les uns des autres, ce qui évite de nombreux conflits. Malheureusement, des signes de mauvaise augure sont annonciateurs de malheurs. Une nouvelle guerre semble sur le point de faire basculer le monde dans les ténèbres. A moins que le courage d’une bande de joyeux lemmings ne chamboule les plans d’un destin qui s’annonce bien sombre. Voici une nouvelle fois un titre jeunesse de grande qualité : de l’action, de l’humour, du suspense et du courage... Bref, de quoi ravir un large public. Crisse, auteur prolifique de sagas fantastiques pour ado/adultes, nous conte, sans raccourci ni facilité, un récit de haute tenue. Les éléments s’enchaînent parfaitement et nous tiennent en haleine jusqu’à la fin de l’album. L’illustration de Fred Besson plaira à n’en pas douter, avec des dessins soignés et classiques, facilement lisibles pour les plus jeunes. Seul petit bémol, devoir attendre la suite !  - Michaël

 

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Le Prince héritier Sébastian de Belgique a un secret. Loin de l’image, du protocole que lui impose son titre, il est passionné de mode et aime à se travestir. Lors d’une soirée mondaine, il remarque le travail de Francès, jeune roturière couturière, qui sera désormais à son service. Tous deux, ils créeront le personnage énigmatique de Lady Crystallia, icône de la beauté et de l’élégance. Un tel secret peut-il rester caché de tous ? Surtout lorsque les sentiments s’en mêlent... Ouahhh que c’est bon, que c’est bien et à tout point de vue ! L’idée est originale, bien développée et nous réserve une fin imprévisible, mais de toute beauté. Ce titre est une merveille de bonté, de bienveillance. Il ravira les enfants, mais également les adultes, tant les messages qu’il véhicule sont positifs. Les personnages sont expressifs et attachants grâce au style coloré et clair de Jen Wang. Pour conclure « Le Prince et la couturière » est une œuvre tendre et audacieuse qui détourne avec brio les codes des contes d’antan.  - Michaël 

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Elevée par ses grands-parents alcooliques, Soizic décide à 22 ans, de « monter à Paris ». Elle va y connaître la vraie précarité, la solitude. Mais elle rencontre un cousin qui va lui mettre le pied à l’étrier en acceptant qu’elle le remplace en tant que bouquiniste : ce qu’on appelle dans le jargon de ce métier « ouvre-boîte ». Cette petite subtilité de langage poétique donne un peu le ton du texte. Même si l’on croise beaucoup de personnages désenchantés pour qui l’alcool est très présent (des chats éraflés), ce premier roman est passionnant car on y découvre avec Soizic les différentes facettes de ce métier parisien ; Plaisant pour l’ambiance des quais de Seine avec son défilé de passants et enfin, le parcours de cette jeune femme qui cherche à comprendre pourquoi sa mère l’a abandonnée. Camille Goudeau aurait pu écrire un « feel good » mais il n’en est rien. Son personnage oscille de la rage, la rancune au besoin d’affection mais ne fait aucune concession tant elle tient à sa liberté.
Un bon roman, plein d’énergie !

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Raowl pourrait être un prince charmant, si ce n'est que sa véritable nature est d'être la Bête. Un peu comme dans le conte de Perrault, lui, ce qu'il souhaite avant tout, c'est d'être aimé par une princesse. Mais comment en trouver une ? Facile car c'est bien connu, il y a toujours quelque part une princesse dans la panade... « Raowl » est la nouvelle série humoristique de Tebo et une fois encore, cet auteur à l'humour corrosif frappe fort. Nous retrouvons tous les ingrédients déjantés et délirants de son univers : une succession de gags et de situations burlesques qui s'enchaînent à un rythme effréné, le tout au service d'une histoire originale se jouant des contes de notre enfance. Jeux de mots, situations burlesques font bon ménage et leur message est magnifié par les illustrations de Tebo. Son style, cartooniste, insuffle une énergie folle à nos héros par des gestuelles et des visages souvent distordus, mais désopilants. Il se permet également de très belles doubles-pages d'action, laissant ainsi parler tout son talent d'illustrateur. Une autre force de ce récit est qu'il n'y a point de sexisme : l'autre personnage principal est la Belle, qui comme son compère n’est pas la dernière pour en découdre. Tebo réussit une entrée fracassante dans le catalogue Dupuis, éditeur habitué à des titres jeunesse plus « gentils », mais soucieux de diversification et gage de qualité.  - Michaël

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Que se cache-il dans les œufs du manchot empereur, de la seiche ou encore du phasme ?

Cet album documentaire met en valeur une vingtaine d’animaux ovipares et leurs œufs.

C’est l’occasion pour le jeune lecteur de satisfaire sa curiosité grâce à un système de volets à soulever, et de découvrir que d’autres animaux que les oiseaux pondent des œufs.

L’illustration colorée nous montre la beauté de ces coquilles d’œufs et de leurs petits habitants, ainsi que leurs parents préparant leur venue.

Un régal pour les passionnés d’animaux.

N.

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La perle de John Steinbeck , écrit en 1947, fait partie des romans qui me restent en mémoire. Dans un village mexicain, de pêcheurs pauvres, vit Kino et sa femme. Un jour, leur fils est piqué par un scorpion mais la famille est trop pauvre pour le faire  soigner. C'est alors que Kino trouve une perle magnifique grâce à laquelle il espère une vie meilleure. La rumeur de cette trouvaille se répand et Kino est persécuté de toutes parts, tant cette merveille suscite la convoitise. De cette histoire (inspirée d'un conte mexicain), on pourrait tirer une morale : « l'argent ne fait pas le bonheur ».
J'ai lu ce roman, il y a quelques années, et il m'en reste toujours le souvenir d'une très belle histoire, fluide, au rythme soutenu jusqu'à sa fin inattendue. Un vrai coup de cœur, que vous prendrez plaisir à lire ou relire, comme beaucoup de romans de Steinbeck où l'on retrouve le thème de la corruption, et de la pauvreté, malheureusement toujours d'actualité !
La perle dans votre médiathèque en poche ou en gros caractères.  - Catherine
 

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Justin Warner, chef américain émérite, est depuis 2010 à la tête d’une émission culinaire moderne et déjantée dont le merveilleux concept est d’imaginer des recettes pour les super-héros. En s’inspirant de leurs univers, de leurs origines, de leurs histoires… il vous propose de mijoter des petits plats originaux qui vous donneront sûrement des pouvoirs extraordinaires. Pour ce faire, vous trouverez dans cet ouvrage une compilation des meilleures préparations réalisées lors de ses émissions (à visionner également sur le site internet « Marvel.com », in English of course).

Attention ici on ne fait pas dans le détail et la finesse et on est plus proche de la street food que des recettes d’un étoilé Michelin. Mais c’est ça qui est bon ! Le plaisir tellement régressif que vous éprouverez en mangeant avec les doigts le hot-dog hypercalorique de votre super-héros préféré, et qui vous donnera une patate d’enfer. Attention quand même à ne pas trop en abuser si vous voulez plus ressembler à Batman, qu’à Fatman.
Autre avantage de ce livre : il vous permettra de découvrir des plats aux origines diverses et variées : scandinave avec Thor, africaine avec Black Panther, mais aussi italienne et sud-américaine, puisque la cuisine états-unienne a digéré depuis longtemps les recettes de ses diasporas. Enfin contre toute attente, cet ouvrage propose aussi des plats végétariens. 

Un excellent morceau de pop culture à déguster en famille sans modération ! 

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Angola, volume 2 de la série Tyler Cross (chaque album peut-être lu séparément), est une pure réussite scénaristique. Nous pénétrons l'univers carcéral américain des années 50 ou la fiction se mêle à la réalité et nous sommes littéralement happés par l'intrigue. Fabien Nury, scénariste de génie, livre une nouvelle fois un récit haletant, entrecoupé, pour reprendre notre souffle, de flash-back sur le pourquoi, comment de la situation. En plaçant le récit dans l'une des pires prisons des Etats-Unis, qui tient son nom des esclaves noirs venu d'Angola, il parvient à donner une authenticité au récit. Le dessin de Brüno sied à merveille cette histoire, son trait rehausse la noirceur de l'intrigue tout en rendant charismatique le héros. Angola est un incontournable 2016 et il serait dommage de s'en passer !  - Michaël