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Le canapé de Panda et Pingouin est vraiment trop vieux. Ils décident donc d’aller au magasin afin d’en acheter un nouveau. Parmi la multitude de modèles proposés, le choix s’avère bien compliqué… Nos deux amis arriveront-ils à trouver la perle rare ?


À travers des illustrations « simples », crayonnées aux pastels, cet album évoque la surconsommation de notre société, ainsi que la relation d’attachement aux objets qui nous sont chers.
Comme le dit si bien Fifi Kuo « Les choses que l’on possède déjà peuvent parfois être les plus parfaites ! »

 

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Que se cache-il dans les œufs du manchot empereur, de la seiche ou encore du phasme ?

Cet album documentaire met en valeur une vingtaine d’animaux ovipares et leurs œufs.

C’est l’occasion pour le jeune lecteur de satisfaire sa curiosité grâce à un système de volets à soulever, et de découvrir que d’autres animaux que les oiseaux pondent des œufs.

L’illustration colorée nous montre la beauté de ces coquilles d’œufs et de leurs petits habitants, ainsi que leurs parents préparant leur venue.

Un régal pour les passionnés d’animaux.

N.

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Marius adore sa Tata, elle sait tout faire, surtout communiquer son énergie et sa bonne humeur. Pourtant quelque chose le tracasse... sa Tata a de la barbe sous les bras ! Plus que papa et que lui-même, qui n'en a même pas!... Mais quel est donc cet étrange mystère ? Vous l'aurez certainement compris, « Tata a de la barbe sous les bras » est avant tout un album rigolo, sans autre prétention que de nous faire rire. Il tient ce rôle à merveille, pile poil ce qu'il faut pour redonner le sourire aux petits lecteurs de mauvais poil. N'attendons pas un quelconque message ou une bien une morale, si ce n'est caresser dans le sens du poil les féministes et autres adeptes du naturel.
Florence Dollé, qui n'a pas un poil dans la main, nous offre des dessins aussi rafraichissants que le texte. « Tata a de la barbe » est un livre à lire près du poêle, ou ailleurs... Un récit au poil !  - Michaël

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Une bande dessinée sur Gérard Depardieu ? Quelle drôle d'idée ! Bon d'accord, c'est l'un de nos monstres sacrés du 7e art, mais ici on est dans le 9e... Qui cela va-t-il intéresser ? Cela va-t-il m'intéresser ? Autrement dit, je partais à la lecture de cet ouvrage sans grand enthousiasme et avec  beaucoup d'a priori.

Une page, deux pages, trois... et voilà : hapé par le récit, l'écriture, la mise en scène et bien sûr, la vie incroyable de ce bonhomme. Car de Gérard Depardieu je ne connais que quelques films ou frasques avec Poutine, pas plus. Ici Mathieu Sapin nous dévoile sans tricherie ni pudeur un morceau de la vie de "Gérard". Alors, on peut aimer ou détester le personnage, il n'en reste pas moins un formidable bon vivant à la philosophie unique et qui rend cet album passionnant.  - Michaël

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Les dinosaures aussi ont des problèmes de santé : pour y remédier, ils se rendent à l’hôpital des dinosaures. Diplodocus, stégosaures et autres tyrannosaures viennent consulter le docteur Trodon qui leur fait passer une multitude d’examens, allant du scanner pour mesurer la taille de leur cerveau, aux radios pour voir comment leur squelette est constitué. Cet album, à la croisée de la fiction et du documentaire, mêle humour, petites histoires et informations passionnantes à propos de ces dinosaures qui fascinent toujours autant petits et grands. L’approche est extrêmement originale, ludique et mêle de manière totalement loufoque et avec succès jargon médical et univers des dinosaures. Hye-Won Kyung revient sur leur anatomie, expliquant par exemple pourquoi le stégosaure a des plaques sur le dos, ou bien pourquoi les maiasaura sont d’excellents parents. Les illustrations, très bien réalisées, donnent vie à ces animaux du Mésozoïque avec une mention spéciale pour les belles planches de squelettes dans lesquelles l’autrice-illustratrice s’en est donné à cœur joie.

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Solange et Albert grandissent sans amour dans un monde cruel et stupide où les adultes comme les enfants les rejettent et pire parfois, les maltraitent. Ils poussent comme ils peuvent, sans tuteur, un peu bancals jusqu’au jour où ils se rencontrent. Adossés l’un à l’autre, puis enlacés, ils puisent dans cette union le courage et la force nécessaires pour vivre.
Ils grandissent essayant tant bien que mal de s’intégrer, avec le peu de moyens qu’ils ont, dans cette société qui n’a jamais voulu d’eux. Jusqu’à ce jour, au bord de la mer, où une énième provocation fait basculer leur existence, car Solange et Albert se sont construits seuls, à l’écart, avec leurs propres valeurs, leurs propres règles et leur propre justice.
L’histoire bouleversante de la fuite en avant ou plutôt en arrière de ce couple, à la recherche, désespérément, de ce qui leur a toujours manqué : l’amour d’un parent.

Un récit entraînant et surprenant, entre ombre et lumière, dans lequel alternent la délicatesse des sentiments et la violence meurtrière. Un magnifique roman noir qui nous plonge avec maestria dans la psychologie de ses deux êtres sacrifiés.

Mais l’expérience ne s’arrête pas là, le roman fait partie intégrante d’un projet plus large constitué également d’une série. Une œuvre complète qui nous permet de retrouver dans le téléfilm les personnages du livre et son auteur, quelques années plus tard. Une mise en abîme géniale qui offre un nouvel éclairage à l’intrigue. C’est à la fois très bien écrit et merveilleusement joué, par des acteurs de talent : Niels Arestrup, Sami Bouajila, Alice Belaïdi… Une grande réussite !

Un dernier conseil : lisez le roman avant de regarder la série, la découverte en sera d’autant plus belle.

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1
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Le même jour, à la même heure, sont nés 43 enfants aux pouvoirs extraordinaires. Le riche et excentrique Sir Reginald Hargreeves parvient à trouver et à adopter 7 de ces nourrissons. Son but : les former et les entraîner à devenir la meilleure équipe de super-héros de tous les temps. Malheureusement, parfois, les meilleures intentions du monde peuvent s’avérer plus néfastes que bienfaisantes... « Umbrella Academy » n’est pas à proprement parler une nouveauté puisque son premier numéro est sorti aux États-Unis en 2008, remportant la même année l’Eisner et le Harvey Award de la meilleure nouvelle série, prix très prestigieux décernés au neuvième art. Alors pourquoi vous en parler aujourd’hui ? Tout simplement parce que Netflix l’a adaptée en prises de vue réelles. Deux saisons pour le moment, et c’est une véritable tuerie (au propre comme au figuré !). Du coup, cette plate-forme de vidéo permet de (re)découvrir ce titre aux charmes et atouts indéniables. Proches dans l’esprit et la forme, possédant la même énergie débordante et communicative, les deux versions diffèrent à quelques détails près. Cet univers (pour l’ensemble) est empli de mystères, de rebondissements et nous entraîne à chaque fois sur des chemins improbables. Il y a certes de l’action, beaucoup d’action même, mais également une place importante pour la réflexion. Des thèmes sous-jacents tels, pour ne citer qu’eux, la famille, la filiation ou encore la construction de soi, transparaissent tout du long de la saga et des épisodes. Chaque personnage a son caractère, ses blessures que l’on découvre petit à petit, des histoires dans l’histoire. Ne choisissez pas telle ou telle version : les deux sont captivantes, proches mais assez différentes pour vous surprendre chacune d’elle. Et bien évidemment le comics est disponible dans votre Espace COOLturel !  - Michaël

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Lip dip paint : la technique du marquage aux lèvres. C’est le refrain qu’entonne chaque nouvelle ouvrière de l’usine de montres de luxe USRC afin de peindre le cadran de ces petites merveilles. Edna entonne avec insouciance et confiance ce nouveau mantra lorsqu’elle rejoint les établis de l’usine en 1918 auprès de Grace, Katherine et de quelques autres. Une osmose se crée entre les « ghost girls », silhouettes luminescentes dansant au sein de la nuit et de la prohibition. Phosphorescentes, elles le sont devenues car la peinture fournie par leurs patrons est composée de radium, qui lentement les empoisonne. Facile de les suivre dans la nuit... Edna, dont la santé commence à vaciller, trouve de l’aide auprès du médecin de l’usine testant de nouvelles prophylaxies et de quelques beaux esprits indépendants. L’occasion de s’interroger sur le système d’exploitation mis en place sans le consentement de ses petites mains. Avec ses crayons de couleurs, savamment limités à un camaïeu vert radium (forcément !) et violet, Cy nous plonge dans l’univers de ces jeunes ouvrières américaines sacrifiées sur l’autel du ‘progrès’. La beauté des planches alliée à la fraîcheur de ces jeunes femmes offrent un contraste saisissant avec le cauchemar qui s’annonce et envahit les pages au fil du récit. Un bel hommage qui rend justice à ces femmes bien souvent mortes dans la misère et l’indifférence collective parce qu’anonymes et pauvres.

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Sam n’a pas de travail, c’est un artiste, un peu rêveur, un peu glandeur aussi... Pour l’aider à reprendre sa vie en main, sa mère lui trouve un poste de commercial auprès d’un cousin éloigné. Il fera désormais équipe avec cet étrange Keith Nutt, qui a placé le travail au cœur de sa vie. Une bien étrange relation va naître, pleine de partages et d’incompréhensions... Petit bijou de sensibilité, « Courtes distances » est une œuvre remarquable autant par son fond que par sa forme. Par sa forme car, l’objet livre est d’un format inhabituel, un grand carré jaune, avec de belles illustrations aux allures de crayonnés. Par son fond, par les propos qu’elle véhicule. Véritable satire sociale sur l’opposition transgénérationnelle, elle nous immerge dans le quotidien de personnalités que tout oppose, mais qui ont ce point commun d’être en marge de la société du fait d’un manque : celui d’un père, d’un fils, d’une cellule familiale structurante. L’opposition des protagonistes n’est pas manichéenne, chacun des deux hommes tentant d’intégrer l’autre à son univers, sans jamais vraiment y parvenir. Une œuvre fine et forte sur la différence, à lire et à faire lire à tous.  - Michaël

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Pour bon nombre d’Etats-Uniens, Chris Kyle est une légende. Sa réputation, il la tient de sa profession de « sniper » pour l’armée américaine. Il est recordman du nombre de cibles homologuées dans toute l’histoire de l’armée américaine : 160 tués « confirmés ». Héros et/ou meurtrier, l’histoire de cet homme ne laisse pas indifférent. Fabien Nury au scénario et Brüno, au dessin, nous présentent ce personnage, produit d’une société construite sur la violence et le rêve américain. Il est difficile de juger la personne, tant l’environnement, le poids du passé sont de fertiles terreaux à un patriotisme exacerbé. Héros, oui, il a sauvé la vie de nombreux soldats (assassins également, peut-être, sûrement), mais aussi victime de son propre pays. Chacun se fera son opinion. La force de ce récit documentaire est surtout de mettre en parallèle deux destins : Chris Kyle, le héros et Eddie Ray Routh, lui-même vétéran de guerre, son assassin. Quand l’un est adulé, l’autre est inexistant aux yeux de la société, voire raillé. Eddy Ray Routh a également fait la guerre d’Irak, n’a pas tué, mais en revient traumatisé. Alors, à son retour au Texas, il n’est personne, à moins que... Cette œuvre est forte, poignante, une analyse sans compromis d’une culture aux codes qui nous échappent. Ce récit met en exergue la fragilité humaine, car rien n’est simple ni facile, et peut être une formidable entrée en matière pour parler d’écopsychologie, concept forgé par Boris Cyrulnik qui affirme que tout ce qui nous entoure nous façonne, in utero et jusqu’à notre mort. De quoi réfléchir.  - Michaël

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Pulchérie, la trentaine passée, prend enfin conscience de son corps, de son être et surtout d’un organe si souvent tabou : le clitoris.

« L’affaire clitoris » est, comme le titre peut le sous-entendre, une bande dessinée de reportage. Nous allons, par une enquête minutieuse, partir à la découverte d’un organe féminin des plus importants et pourtant encore de nos jours très méconnu : le clitoris. Il est, selon la définition du Larousse, un « organe érectile de l'appareil génital féminin externe, principalement composé de deux bulbes bordant la vulve et d'un gland (ou clitoris au sens strict), situé au-dessus de l'orifice urétral. ». Très bien, mais encore… ? A quoi sert-il ? Comment est-il fait ? Et surtout, pourquoi depuis des siècles, il est invisibilisé dans nos sociétés patriarcales ? Tant de questions qui trouveront réponses dans cette excellente bande dessinée de vulgarisation. Science, philosophie, croyance sont autant de thèmes abordés par les autrices via cet organe de 10 cm qui n’est que depuis 2017 correctement représenté dans les manuels de SVT.

Ce titre est classé dans nos rayons adultes, mais il peut vraiment être conseillé à un plus jeune public tant sa valeur est éducative et pédagogique, libératrice d’un plein épanouissement personnel.

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La terre des fils fait incontestablement partie des meilleurs titres 2017. Gipi (pourtant pas habitué au genre) nous conte une histoire post-apocalyptique d’une rare efficacité. Les personnages sont abrupts, directs, violents, mais pas dénués de réflexion. Dans un univers âpre, ils agissent pour leur survie sans laisser paraître de sentiments. Pourtant les sentiments sont bien présents, sous-jacents, et inéluctablement jailliront… L’illustration est magnifique, désespérée, sans couleur, sans aplat, au trait vif, hachuré et élégant. Un petit joyau de la bande dessinée italienne à découvrir.  - Michaël

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Connaissez-vous Kal-El ? Alias Clark Kent, alias Superman ? Si ce n'est pas le cas, voici son histoire, depuis ses premiers pas sur la terre à ses plus grands exploits.

Cet album, destiné à un jeune public, présente de façon simple la mythologie de l'homme d'acier et permet ainsi aux non-initiés de pénétrer facilement un univers riche et en constante évolution depuis plus de 79 ans. Dans la même collection, laissez-vous également séduire par Batman : l'histoire du Chevalier Noir ou comment un jeune garçon deviendra le plus grand détective du monde.  - Michaël



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Il est des livres rares qu’il nous semble toujours avoir connus parce qu’on s’y sent bien et parce qu’ils ont quelque chose d’universel en eux. Le roman que je vous propose de découvrir aujourd’hui fait partie de ces livres.

Il est comme les premiers jours de printemps, la douceur et la liberté retrouvée. Une petite brise qui délicatement vous soulève et vous fait vous sentir léger, un élan du cœur qui vous donne des envies de voyages et d’évasion. Le doux sentiment de pouvoir faire ce que l’on veut sans avoir de compte à rendre. Un parfum d’école buissonnière.

« Fup, l’oiseaux canadèche » c’est l’histoire de trois personnages atypiques, un vieillard « Jake », son petit-fils « Titou » et un canard apprivoisé (ou presque) « Canadèche ». Des êtres hors norme qui justement n’en ont que faire de la norme, ce qui les rend particulièrement attachants.

Le grand-père fait du whisky de contrebande et va jouer au poker quand il a besoin d’argent. Le jeune garçon passe son temps à planter des piquets et à faire des clôtures pour son propre plaisir et sans but aucun. Quant au canard il ne vole pas, mange énormément et se prend pour un chien de chasse.

Trois héros, marginaux qui évoluent dans un cadre champêtre au gré de leurs envies, on est pas loin du jardin d’Eden et d’ailleurs si je devais adopter une religion, je pense que ce livre serait ma bible et les vitraux des églises, les magnifiques illustrations de Tom Haugomat qui mettent en couleurs cette belle histoire. Cerise sur le gâteau ou orange sur le canard ce livre est illustré de 100 magnifiques planches épurées et lumineuses (au sens propres comme au sens figuré).

Ce roman est une merveilleuse fable « sans la morale chiante et bien-pensante à la fin » ajouterait le vieux pépé Jake.

Pour poursuivre l’expérience je vous propose de regarder cette captation de la lecture à deux voix du livre par Jim Caroll et Nicolas Richard, illustrée en direct par Tom Haugomat et mise en musique par Rubin Steiner (un maître de la musique électronique française, durée 44 minutes).

 

https://www.youtube.com/watch?v=ZUJSAeMF-MY

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Il existe une multitude de guides de voyage, plus ou moins semblables, nous présentant un pays, une région ou encore une ville, et il existe les « guides » de la collection « Corail » des éditions Maison Éliza. Ceux-ci ont la faculté magique, via de magnifiques aquarelles et des textes courts, de nous faire vivre, ressentir un pays. « Un Portugal » ne déroge pas à cette règle et nous transporte littéralement chez nos amis Lusitaniens. Nous parcourons ce pays du nord jusqu'au sud, s'arrêtant tantôt pour admirer une enceinte fortifiée, tantôt un parc naturel ou encore pour goûter aux délicieuses « pasteis de nata ». Nous nous imprégnons également des coutumes et autres traditions locales. Tout cela sans effort, puisque le documentaire est construit comme si on nous racontait une histoire. Arrivés à la dernière page, nous refermons le livre et ressentons un peu de cette 'saudade' qui berce l'esprit portugais.

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