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Lucien est, comme son modèle le célèbre aventurier de l’étrange Harry Price, passionné d’histoires étranges, remplies de monstres et autres revenants. Alors, lorsque lui et sa famille emménagent dans une nouvelle ville, sa première envie, bien avant de se faire des amis, est de trouver les phénomènes paranormaux que pourrait bien abriter cette petite bourgade... « Lucien et les mystérieux phénomènes » est une série jeunesse d’aventure pseudo-fantastique, mais qui traite avant tout d’environnement et d’écologie. Sans y paraître, elle permet à l’enfant de prendre conscience de la société de consommation, de la surproduction et des problèmes que cela entraîne. Bien sûr, c’est subtil car enrobé par une passionnante enquête paranormale. Notre jeune héros est accompagné de sa maligne petite soeur, ce qui permet à chaque enfant de s’identifier et se projeter dans le récit. Le thème de l’amitié est également bien présent dans l’album, cela est certes moins original, car assez courant en bande dessinée jeunesse. La réussite de ce titre vaut également par les illustrations d’Alexis Horellou, dont le trait fin et délicat, aidé par des couleurs aux tons orangés, crée une atmosphère étrange et mirifique. Notons également l’hommage rendu par les auteurs à Harry Potter, mais surtout à Vincent Price, célèbre acteur américain de film d’horreur qui a inspiré Tim Burton et dont vous avez déjà certainement au moins une fois entendu la voix grave, celle du clip Thriller de Michael Jackson. Un premier album convaincant et maintenant la suite, vite...  - Michaël

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Que se cache-il dans les œufs du manchot empereur, de la seiche ou encore du phasme ?

Cet album documentaire met en valeur une vingtaine d’animaux ovipares et leurs œufs.

C’est l’occasion pour le jeune lecteur de satisfaire sa curiosité grâce à un système de volets à soulever, et de découvrir que d’autres animaux que les oiseaux pondent des œufs.

L’illustration colorée nous montre la beauté de ces coquilles d’œufs et de leurs petits habitants, ainsi que leurs parents préparant leur venue.

Un régal pour les passionnés d’animaux.

N.

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Grand-mère Doumia se rappelle son enfance à Paris, mais surtout les moments difficiles qu'elle a endurés. Cela la rend triste et mélancolique. Sa petite-fille la surprend dans cet état et ne peut s'empêcher de la questionner. C'est peut-être après tout le moment de tout lui raconter. De lui parler de cette enfance brisée par la guerre, de cette enfance volée par la rafle du Vel' d'Hiv, de cette enfance construite dans la peur et les humiliations d'être née juive durant la Seconde Guerre mondiale. Sans tomber dans le didactisme, Loïc Dauvillier nous livre ici un récit poignant sur la Seconde Guerre mondiale. Il ne montre aucune atrocité, mais sait les suggérer grâce au scénario et à la mise en scène. Un récit juste, sensible et pudique qui s'adresse aux enfants comme aux adultes.  - Michaël

 

 

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On aborde ce récit par la découverte en plein terrain vague d'une épave de voiture dans laquelle reposent les cadavres d'un homme et de son chien. L'histoire qui s'achève si tristement nous est alors contée à travers le regard de ce chien, arrivé bébé au sein d'une famille heureuse, proche de son maître, unique personne à s'occuper réellement de lui, et content de partir avec cet homme pour un périple en voiture. Ce voyage, le dernier, est ponctué de rencontres, d'accidents, de joies simples et de douleurs brutes.

Outre l'histoire d'amour universelle qui peut lier un homme à son chien, c'est la mort de la société traditionnelle japonaise qui nous est ici contée : une société dans laquelle l'individualisme remplace petit à petit la force des liens familiaux, où le travail de toute une vie n'a plus de valeur et pour laquelle la maladie est devenue motif d'exclusion ; cette société (qui est aussi la nôtre) au cœur de laquelle un homme peut mourir seul, sans aide, sans soins et pour finir sans identité, mais entouré et rassuré par l'amour et la fidélité indéfectibles (par-delà la mort même) de son chien.  - Michaël



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Habitué à donner vie à des musiciens dans ses bandes dessinées noir et blanc, Frantz Duchazeau change de style et s’attaque à un monument : Mozart. Loin du cliché facile du génie à qui tout réussit, l’auteur a choisi de s’attarder sur un épisode assez piteux de la carrière du plus célèbre des musiciens : son installation fugace à Paris en 1778. Wolgang Amadeus Mozart, 22 ans, quitte Salzbourg afin de prendre son envol loin de son père, Léopold. Il découvre Paris, y étincelle et tente de se faire une place parmi les musiciens à la mode. Mais son caractère orgueilleux et son manque d’entregent le cantonnent à donner des leçons de piano. Il s’impatiente et ne rêve que de deux choses : composer un opéra et retrouver sa dulcinée, la cantatrice Aloysia Weber. Frantz Duchazeau nous offre une bande dessinée subtile et poétique sur la difficulté pour les artistes d’éclore et vivre librement de leur art. Cette biographie montre Mozart terriblement moderne, libre, faillible et touchant, soumis comme tout un chacun à des échecs. Un être attachant, et qui, chemin faisant, rencontres aidant, sublimera peines et malheurs grâce à son art, génial et enchanteur.  - Michaël

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Au 18e siècle, un homme déambule dans la ville qui ne s’appelle pas encore Tokyo, mais Edo, afin d’en faire la cartographie. A pas mesurés, il arpente les rues et se laisse émerveiller par les splendeurs de la nature, adoptant tour à tour le regard de la tortue, de l’oiseau ou du chat. Se laisse aussi séduire par la mélodie des haikus d’Issa, citant Bashô ou créant ses propres vers. On pense évidemment à L’Homme qui marche ou au Gourmet solitaire en lisant Furari. On y retrouve les mêmes errances contemplatives du héros, les mêmes plaisirs, la même trame. Pas de surprise dans cette lecture. Pour autant, en ces temps si particuliers, si anxiogènes, c’est un vrai plaisir de retrouver Jiro Taniguchi, de se balader tranquillement, sereinement et de s’extasier avec lui devant o-hanami, les cerisiers en fleur. Du grand air, de la douceur, de la poésie, de la liberté… une lecture apaisante qui fait l’effet d’une grande bouffée d’air frais printanier. Et ça fait du bien, tout simplement.  - Aurélie

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La Justice League, la célèbre équipe de super-héroïnes et de super-héros, a beaucoup de travail pour sauver le monde de terribles menaces. Cependant, par moment, ses membres trouvent un peu de temps pour regarder leurs mails et répondre à leurs nombreux admirateur·rices... « Chère Justice League » est un récit jeunesse de « super·es », cependant il n'est en rien comparable avec ce qui se fait habituellement. Oh bien sûr, il va être question d'une menace sur notre planète, d'une bataille pour notre civilisation, mais cette intrigue est relayée au deuxième, voire troisième  plan. Le plus important pour nos personnages est de répondre aux questions des fans et surtout, de répondre sincèrement : Superman fait-il des erreurs ? A force de vivre sous l'eau, Aquaman sent-il le poisson ? Et bien d'autres questions et réponses à découvrir ! Ce titre humoristique ravira petit·es et grand·es lecteur·rices, car aussi drôle que soient les réponses, c'est surtout la façon de les amener qui l'est encore plus. Bien sûr, les illustrations jouent également un rôle majeur dans le rendu général. Wonder Woman, Batman et compagnie sont croqué·es avec un style « cartoon », les visages et les postures, sont légèrement exagéré·es pour donner un effet des plus caustiques. « Chère Justice League » est un titre à part dans ce genre états-uniens, léger et rafraîchissant, il ne procure que du bien-être.  - Michaël

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Atlas, le grand, et Axis, le petit, sont les meilleurs amis du monde. Cette amitié va leur permettre de surmonter un grand malheur. De retour de mission après de nombreuses semaines d'absence, ils ne découvrent que mort et désolation dans leur cher village. Une horde de barbares sanguinaires a détruit tous ceux qu'ils chérissaient. Tous, peut-être pas : les femmes ne font pas partie des victimes. Ces sauvages les ont kidnappées. Atlas, fou de rage, décide de partir à leur poursuite, accompagné d'Axis, et ainsi libérer sa sœur et toutes celles retenues. Leur périple les mènera au-devant de dangereuses situations, ils feront la connaissance de personnages « hauts en couleur », mais découvriront aussi bien plus : ce qu'ils sont vraiment. Car dans un monde de violence, pourront-ils résister à l'appel du sang ? Rien ne sera plus jamais comme avant... Action et introspection sont au cœur de cette saga dont les héros, campés par des chiens, ont la singularité d'avoir gardé les particularités propres aux canidés : baver, flairer et bien plus... Ce qui apporte légèreté et humour au récit.  - Michaël


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Connaissez-vous Kal-El ? Alias Clark Kent, alias Superman ? Si ce n'est pas le cas, voici son histoire, depuis ses premiers pas sur la terre à ses plus grands exploits.

Cet album, destiné à un jeune public, présente de façon simple la mythologie de l'homme d'acier et permet ainsi aux non-initiés de pénétrer facilement un univers riche et en constante évolution depuis plus de 79 ans. Dans la même collection, laissez-vous également séduire par Batman : l'histoire du Chevalier Noir ou comment un jeune garçon deviendra le plus grand détective du monde.  - Michaël



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Ceci est une histoire vraie, celle de son autrice qui est née homme, mais qui ne l'a jamais été. C'est l'histoire de son adolescence, une partie de sa vie livrée crue, sans fioriture, sans omission aucune. Sa souffrance, son mal-être passé, elle nous les confie dans cette bande dessinée, sans doute une forme d'exutoire, mais surtout, certainement, pour ouvrir les esprits sclérosés et aider jeunes et moins jeunes à vivre pleinement ce qu'iels sont.
 
Elle est née homme, elle est une femme à part entière. Son adolescence, nous la découvrons page après page et ce qui nous frappe, c'est son courage. De souffrance en humiliation, elle a traversé des épreuves au-delà du raisonnable. Tel le roseau, elle a plié mais n'a pas rompu. Elle s'est construite dans la douleur, mais aujourd'hui, elle est ce qu'elle a toujours été : une femme.
  
"Mon adolescence trans", témoignage sur la transidentité, œuvre pour l’acceptation de toutes les orientations sexuelles, ainsi que pour l’accès à l’identité de genre de son choix. A partager !

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Stella Thibodeaux, plus ou moins 19 ans, vit seule dans son van aux côtés des forains.
Prostituée de son métier, son regard, son attitude, sa façon de bouger fait instantanément naître le désir chez ceux qui la croisent.
 Un jour, elle s’aperçoit qu’en couchant avec certains de ses clients, ceux-ci guérissent de leurs maux. Ces faits vont parvenir aux oreilles du Vatican. Cela pourrait être une aubaine pour raviver la foi en Dieu et aux miracles. Seulement voilà, une sainte-putain, ça n’est pas très présentable.
La décision est donc prise. Il faut faire de Stella une sainte-martyre, quitte à réécrire son passé. Cette mission est confiée aux affreux jumeaux Bronski. Les frères s’engagent alors dans un périple effréné afin de retrouver la jeune femme.  Arriveront-ils à leurs fins ? 
On y croise « James Brown » un curé ancien militaire, deux tueurs à gages, une sainte, une voyante, des bikers, un journaliste en quête du Pulitzer… Toute une ribambelle de personnages loufoques et attachants.


. « Stella et l’Amérique » est une histoire déjantée, très rythmée avec une écriture crue et pleine d’humour. Un road movie délirant, une sorte de western moderne avec des airs de Tarentino.


Si vous avez envie de rire et de vous divertir, foncez, ce roman est fait pour vous.

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Tout commence par un appel téléphonique, un jour de 2018, un numéro inconnu, Vladimir ne répond jamais aux numéros inconnus et pourtant ce soir-là, un soir de tristesse, un soir de cafard, il décroche. A l’autre bout du fil, une ancienne collègue de travail qu’il n’a pas vue depuis vingt ans, d’abord les banalités d’usage puis l’annonce inattendue : « J’ai chez moi un jeune américain, qui vous ressemble étrangement, je lui ai parlé de vous, il souhaiterait vous rencontrer ».
Flashback, 1984, un an avant la perestroïka, Vladimir fête son anniversaire, il reçoit en cadeau deux paires de pneus, évènement apparemment insignifiant, qui va changer sa vie. Entre ces deux dates, nous découvrons l’histoire, particulière de Vladimir, intimement liée à celle de son pays, à l’évolution de son modèle économique et politique. Nous remontons le cours de cette existence, tantôt déjeuner sur l’herbe, tantôt eaux troubles et tumultueuses, pour enfin répondre à cette question entêtante : qui est ce mystérieux sosie.

Un roman, qui nous plonge au cœur du système russe, et en décrit avec force ironie ses rouages. Mais aussi un récit aux moult rebondissements, qui vous maintient en haleine jusqu’à son dénouement. A la fois drôle, politique et sentimental cet ouvrage dépeint avec élégance des destins sacrifiés sur l’autel de l’oligarchie.

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En protégeant la Terre, Abraham Slam, Golden Gail, Barbalien, le Colonel Weird et son robot Talky-Walky, Madame Dragonfly et Black Hammer, ont trouvé la mort dans une terrible explosion. 10 ans après, ces super-héros ne sont plus qu’un lointain souvenir, des légendes urbaines, des histoires que l’on racontent aux enfants... Et pourtant, loin de notre monde, ils sont là, résignés, prisonniers d’un univers prison, n’espérant qu’une seule chose, qu’on vienne les délivrer... S’il y a un comics de super-héros à lire absolument en ce moment, c’est bien la série Black Hammer. Pourquoi ce titre et pas plutôt un issu du mainstream ? Parce qu’elle possède de nombreux atouts. Pour commencer, elle est écrite par Jeff Lemire qui est certainement l’un des plus, si ce n’est le plus talentueux, scénaristes de bandes dessinées de ces 10 dernières années. Chaque récit qu’il développe est un bijou d’actions et d’émotions. Black Hammer ne déroge pas à cette règle. L’histoire est captivante et se découvre d’album en album sous le prisme des différents personnages. Nous découvrons page après page la personnalité de nos héros, certain plus mystérieux et/ou inquiétants que d’autres. Chaque vie, destin est un récit dans le récit, des histoires qui alimentent l’Histoire. Nous retrouvons donc des personnages aux destins variés qui n’ont, à par être des super-héros, rien en commun, mais qui vont devoir apprendre à vivre ensemble pour le meilleur comme pour le pire. Voilà ce qui rend cette aventure unique. Loin d’être manichéenne, la trame est subtile et elle nous plonge dans la psyché humaine, une véritable analyse de nous-même. Cette série est, pour le lecteur averti, un hommage aux illustres séries de super-héros. On y retrouve un peu de l’âme de Spider-Man, de Daredevil, du Batman, de Swamp Thing et de bien d’autres encore. Des références disséminées par-ci par-là, mais qui ne nuisent pas à la compréhension de l’œuvre. Jeff Lemire s’est associé à Dean Ormston pour le dessin. Cet illustrateur fait des merveilles avec un style rétro, mais surtout un découpage dynamique et efficace. Pour terminer, Black Hammer a remporté en 2017 l’Eisner award de la meilleur nouvelle série aux Etat-Unis, preuve - s’il en est encore besoin - de sa qualité. Alors, si vous aimez les bandes dessinées de super-héros, vous allez adorer, et si vous n’aimez pas, vous allez adorer quand même.  - Michaël

 

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Il y a quelques années, dans un pays voisin, un homme qui aimait les carrés plus que tout prit le pouvoir par la force. Ce jour là, les rectangles, les ronds, les triangles, tous ceux qui n’étaient pas carrés, disparurent. Le pays sombra alors dans le malheur, jusqu’à ce qu’enfin… Ximo Abadia, talentueux auteur espagnol, nous raconte une histoire qui n’est certes pas la nôtre, mais dont le message est universel : celle de la liberté. Vous l’aurez compris, cet album parle, sans le nommer, du militaire Franco qui imposa de 1936 à 1975 un régime dictatorial en Espagne et fit de nombreuses victimes. Bien évidemment, l’auteur utilise l’art de la métaphore, de la parabole pour en livrer une version simplifiée mais efficace. Il dénonce ce drame, mais avertit également que le monde est fragile et qu’il peut vite, si l’on n’ y prend pas garde, sombrer facilement dans l’obscurantisme.

Ximo Abadia est un artiste à l’œuvre unique et reconnaissable entre toutes. Illustrateur graphiste, il joue avec les couleurs, les formes et les matières, rendant un ensemble étrange, mais cohérent, dynamique et époustouflant. 

« Le Dictateur » est une œuvre de mémoire nécessaire et dont le positionnement est rare en littérature jeunesse.

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Les éditions Martin de Halleux, par un remarquable travail éditorial, font revivre l'oeuvre de Frans Masereel. Ce Belge, un peu oublié aujourd'hui, est l'un des pères du roman sans parole. A la fois peintre, dessinateur, graveur sur bois, il était aussi un artiste engagé, reconnu pour son humanisme et son combat de défense du peuple contre le capitalisme. Pacifiste convaincu, il diffusait ses valeurs grâce à ses livres dont les gravures racontent et dénoncent cette société de l'entre-deux-guerres. Ses livres, qu'il a souhaité accessibles à tous tant dans le fond que la forme, mais aussi par leur prix, ont fait de lui dans les années 1930, un des étendards de la lutte ouvrière allemande. Son oeuvre, aujourd'hui remise en lumière, accompagnée de dossiers explicatifs, éblouit encore par sa réalisation technique titanesque et par le combat de sa vie : la défense des oublié·es, des opprimé·es. Les éditions Martin de Halleux offre à cette œuvre un nouvel et bel écrin qu’il serait dommage d’ignorer. L’Espace COOLturel vous permet de lire les titres à la mode, mais a aussi le rôle de donner à des ouvrages plus intimes, la visibilité, la vitrine qu’ils méritent. C’est chose faite !  - Michaël