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"Sans passé par la case départ" est le roman parfait pour la période de fête qui s’annonce, non seulement parce que son intrigue a lieu à Stockholm à une encablure en traîneau de chez le Père Noël, mais aussi parce qu’il se déroule le soir du nouvel an.
A Skurusundet, banlieue chic de la capitale suédoise, quatre jeunes gens, beaux, riches et amoureux se réunissent pour fêter la Saint-Sylvestre, « C’est un beau roman, c’est une belle histoire … » enfin bref, vous connaissez la suite. Tout est réuni pour un magnifique conte de fée, une grosse guimauve de Noël, sauf qu’on n’est pas chez Walt Disney mais plutôt dans « Petits meurtres entre amis » et que quand on gratte un peu le vernis tout ce petit monde est beaucoup moins idyllique qu’il n’y paraît.
Donc, nos quatre adolescents de la jet-set scandinave sirotent des cocktails en prenant des selfies de leurs vies parfaites, et pendant ce temps ils voient de l’autre côté du lac leurs parents en faire de même, comme le reflet de leurs propres vies dans trente ans. La soirée avance, les shots de vodka s'enchaînent et la vision de ces quadragénaires libidineux, adipeux et hypocrites dansant sur du ABBA (oh le cliché) leur devient bientôt insupportable.
Auront-ils le courage d’arrêter les faux-semblants, d’échapper aux codes de leur classe sociale et de prendre leur destin en main ? Vous le saurez en lisant ce magnifique petit roman de cent pages percutant et incisif. Allez un plaide, un canapé, un bon feu de cheminée et c’est parti !

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Hervé, un sexagénaire fraîchement retraité, s’ennuie ferme et dépérit dans sa petite vie morose avec comme seule perspective un caveau au fond de l’allée du cimetière. Faut dire qu’Hervé il en a des raisons de déprimer ! Heureusement il y a ses deux bouées, son amour d’une vie, sa femme Elisabeth et son bichon qui l’aide à avaler cette pilule amère : ce quotidien sans but ni illusion. Les jours se succèdent, ainsi, monotones, jusqu’au décès de la petite vieille du dessus qu’un jeune couple avec enfants va remplacer.

C’est une immersion au cœur de ce personnage fragile et cabossé que nous propose l’autrice. Elle décrit avec finesse sa psychologie et ses états d’âme. Peu à peu nous comprenons pourquoi Hervé en est là aujourd’hui, on comprend aussi qu’il ne faudrait pas grand-chose pour qu’il bascule, et que d’autres, sûrement, l’auraient déjà fait à sa place.
Tout au long du roman nous accompagnons ce personnage, sur un fil, en équilibre en nous demandant s’il va tomber. Un homme attachant (ou presque) qui se débat avec son quotidien et son passé. Un très beau roman noir bouleversant, mené de main de maître, où à la finesse de l’analyse psychologique, répond la justesse de l’analyse sociale. Une intrigue très bien menée servie par un style à la fois fluide et rythmé, loin des stéréotypes du polar.
Une merveilleuse découverte, un coup de maître pour un premier roman.
Attention ! Je vous déconseille fortement de lire la quatrième de couverture qui en dit beaucoup trop de mon point de vue.

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Une nouvelle version de la biographie de Van Gogh.
L'auteur choisit de faire parler Marguerite Gachet, fille du médecin qui accueillit le peintre à la fin de sa vie à Auvers. C'est donc cette période de sa vie d'artiste incompris et rejeté des impressionnistes qui nous est décrit sous forme romancée mais bien documentée. Le dénouement est surprenant et audacieux. L'écriture simple nous donne un très agréable moment de lecture, en  nous imprégnant de cette époque. A mettre en parallèle avec les films sur Van Gogh.  - C.
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Lorsqu’une petite fille est enlevée par des extraterrestres et emmenée dans les profondeurs du cosmos, seul un être aux pouvoirs exceptionnels peut la sauver : Superman. Nul doute qu’il en est capable, mais cette mission l’oblige à quitter la Terre pour un temps, alors qui défendra la planète bleue en son absence ? Peut-il se permettre ce sauvetage au risque de ne pas pouvoir venir en aide à d’autres personnes dans le besoin ? Une vie vaut-elle plus qu’une autre ? Superman devra faire un choix douloureux quitte à en perdre la raison...

Pas besoin de connaître la mythologie de « L’homme d’acier » pour pénétrer et apprécier cette œuvre différente des publications plus classiques de super-héros. L’action, bien sûr présente, laisse une part importante à la réflexion et cela dans les six chapitres qui composent ce comics. Superman sera confronté à différentes épreuves, mais aussi à des rencontres qui d’une certaine manière le feront progresser sur la voie de la sagesse. Si l’héroïsme est une des pierres angulaires de ce titre, d’autres valeurs sont mises en avant et éprouvées, comme l’amitié, le courage, la loyauté, le dépassement de soi, la persévérance et l’humilité. Pas de prise de tête pour autant, car le récit est rythmé et le suspense présent jusqu’à la fin. Les illustrations sont de facture assez classique, mais soignées et dynamiques.

« Superman : up in the sky » possède de nombreuses qualités pour plaire à un public varié, en quête d’action et/ou de réflexion, qu’il soit habitué ou non aux univers de super-héros.  - Michaël

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Dans la vie, Monsieur Grumpf aspire à une seule chose : sa tranquillité. Alors, lorsqu’il désire simplement balayer l’amoncellement de feuilles qui s’accumule devant chez lui et que, toutes les cinq minutes ses voisins viennent le déranger : l’agacement se fait sentir... Voici une petite bande dessinée très agréable à lire, une véritable promenade automnale. Ce titre est destiné aux plus jeunes à partir de 5 ans. Bien sûr, l’enfant devra être accompagné dans sa découverte de l’album. En effet, même si ce titre a été conçu sans texte, quelques dialogues animent tout de même l’ensemble. L’enfant y découvrira les valeurs de l’amitié, de l’entraide et de la générosité. De façon ludique, il abordera aussi le thème des saisons. Pour ce premier tome d’une série de quatre, l’automne est la trame de fond. Avec subtilité et tendresse, Dav évoque les changements qui s’opèrent dans la nature : hibernation, chute des feuilles... Le tout distillé dans une histoire touchante, dont le héros grognon a peut-être un plus gros cœur qu’on ne le croit. L’auteur peaufine l’œuvre par des illustrations animalières efficaces, au trait sûr et expressif teinté d’un bel orange de saison.  - Michaël

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Un ourson explore son univers et ses sens à quatre pattes : les herbes qui chatouillent, les graviers qui piquent, la flaque d’eau qui mouille…
Au fur et à mesure de son parcours, l’ourson s’aventure presque jusqu’au bout du monde : mais est-il si loin que ça ? Le retour va se faire sur deux jambes pour retrouver des bras réconfortants. A travers cet album, Gaëtan Dorémus nous livre une belle histoire sur l’apprentissage de la marche chez les jeunes enfants, avec toutes les découvertes et les appréhensions que cela entraîne. Les illustrations et les couleurs sont surprenantes car elles se démarquent de ce qu’on a l’habitude de voir dans un album pour les plus petits. Dans un environnement coloré, le petit ourson est superbement croqué dans ses attitudes tantôt pataudes, tantôt enjouées, tantôt déséquilibrées au gré de ses pérégrinations.

Un album original et fort, qui aborde avec douceur ce moment charnière dans la vie des tout-petits.

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Il y a quelques années, dans un pays voisin, un homme qui aimait les carrés plus que tout prit le pouvoir par la force. Ce jour là, les rectangles, les ronds, les triangles, tous ceux qui n’étaient pas carrés, disparurent. Le pays sombra alors dans le malheur, jusqu’à ce qu’enfin… Ximo Abadia, talentueux auteur espagnol, nous raconte une histoire qui n’est certes pas la nôtre, mais dont le message est universel : celle de la liberté. Vous l’aurez compris, cet album parle, sans le nommer, du militaire Franco qui imposa de 1936 à 1975 un régime dictatorial en Espagne et fit de nombreuses victimes. Bien évidemment, l’auteur utilise l’art de la métaphore, de la parabole pour en livrer une version simplifiée mais efficace. Il dénonce ce drame, mais avertit également que le monde est fragile et qu’il peut vite, si l’on n’ y prend pas garde, sombrer facilement dans l’obscurantisme.

Ximo Abadia est un artiste à l’œuvre unique et reconnaissable entre toutes. Illustrateur graphiste, il joue avec les couleurs, les formes et les matières, rendant un ensemble étrange, mais cohérent, dynamique et époustouflant. 

« Le Dictateur » est une œuvre de mémoire nécessaire et dont le positionnement est rare en littérature jeunesse.

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Ce grand album traite de nos peurs enfantines, de ces frayeurs qui lorsqu'elles nous pénétraient nous rendaient les nuits impossibles. Simplement, mais intelligemment, les auteurs nous entraînent, par le biais de quatre cauchemars, dans monde de l'enfance torturée. Ils apportent à leur façon un antidote salvateur pour apaiser notre repos. A première vue cette œuvre est destinée aux enfants, mais la force narrative du récit trouvera chez l'adulte un écho certain.  - Michaël

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J’ai une passion pour Ernest Hemigway, à qui l’on attribue le plus court roman jamais écrit qui tiens en six mots : « For sale, baby shoes, never worn » (à vendre chaussure de bébé, jamais portées). Six mots qui ouvre le champ des possibles et racontent déjà une histoire, le bébé est mort ? Ou peut-être est-il né sans pieds ? A chacun de se construire son récit.


C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai découvert ce petit roman de trente-deux pages, qui paradoxalement, représentait pour moi la promesse d’une grande aventure. Et je n’ai pas été déçu. L’auteur y aborde un sujet d’une importance capitale, très peu présent dans la littérature et qui concerne pourtant 25% des hommes de plus de 65 ans, le cancer de la prostate et ses effets secondaires. Bon c’est sûr que dit comme ça ce n’est pas très vendeur, mais heureusement l’auteur est belge et non dénué d’humour.


Le temps d’une balade avec son chien Nietzsche, un long dialogue s’installe avec son fidèle compagnon, au terme duquel il devra prendre une décision cruciale, se fera-t-il ou non opérer de son cancer, au risque certain (99% de chances) de ne plus avoir d’érections.


Un livre d’une remarquable efficacité, à la fois drôle et touchant, sur le temps qui passe, la vie, la mort et la virilité. Vive la Belgique !

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Un jour, une petite fille attrape un arc-en-ciel et le met dans un bocal. Elle tente de l'apprivoiser, le nourrit, l'emmène partout ! Ils deviennent inséparables. Elle l'aime fort, mais l'arc-en-ciel est malheureux... Malgré toutes ses tentatives pour lui redonner le sourire, la petite fille réaliser qu'elle n'a pas le choix : il faut le libérer. Alors elle le laisse partir, pour retrouver le ciel, le soleil et les nuages.

Cet album aux douces illustrations interroge sur ce qu’est l’amour. Est-ce que c’est posséder ou alors accepter de ne pas enfermer l’autre ? L’histoire amène l’enfant et l’adulte à s’interroger progressivement sur cette thématique.

Avec un final et une dernière phrase ouvrant à la réflexion, cet album ne laisse pas indifférent une fois la dernière page tournée.

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Doruntine, Albanaise, s’est mariée il y a trois ans avec un homme d’une lointaine contrée de Bohême. Une nuit sans lune, elle réapparait dans son village natal, affirmant avoir fait le voyage avec son frère Konstantin, or celui-ci est mort depuis deux ans. Au cimetière, sa tombe est ouverte.
Stres, capitaine et dépositaire de l’autorité princière, est missionné pour résoudre ce mystère. Dans une atmosphère entre « Sleepy Hollow » (film de Tim Burton 1999) et « Le nom de la rose » (fim de Jean-Jacques Annaud, 1986), il va devoir faire la part des choses entre fantômes, rumeurs et pouvoir religieux.

A la fois roman policier et fantastique, cet ouvrage n’en est pas moins profondément politique. Il offre plusieurs niveaux de lectures. Au-delà du divertissement que constitue l’enquête menée par Stres, le livre pose des questions fondamentales : celle du libre arbitre, de la vérité et de son travestissement par le pouvoir, de la souveraineté d’un pays face aux puissances extérieures, mais aussi de l’ouverture au monde, de la rumeur et de la manipulation. Autant de sujets qui ont une forte résonnance dans le monde et la société actuelle.

Dernier point : alors que son action se déroule au Moyen Age, il a été écrit en 1979 dans un des pires régimes autoritaires de l’époque, et constitue une critique ouverte du totalitarisme. Il dénonce aussi la domination des pays du bloc soviétique par l’URSS et l’obligation pour les pays d’Europe au cours de la deuxième moitié du XXème siècle de choisir entre capitalisme et communisme, sans pouvoir inventer leur propre modèle.

Ce livre a été interdit à sa publication en Albanie jusqu’à la chute de la république populaire socialiste.

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Pulchérie, la trentaine passée, prend enfin conscience de son corps, de son être et surtout d’un organe si souvent tabou : le clitoris.

« L’affaire clitoris » est, comme le titre peut le sous-entendre, une bande dessinée de reportage. Nous allons, par une enquête minutieuse, partir à la découverte d’un organe féminin des plus importants et pourtant encore de nos jours très méconnu : le clitoris. Il est, selon la définition du Larousse, un « organe érectile de l'appareil génital féminin externe, principalement composé de deux bulbes bordant la vulve et d'un gland (ou clitoris au sens strict), situé au-dessus de l'orifice urétral. ». Très bien, mais encore… ? A quoi sert-il ? Comment est-il fait ? Et surtout, pourquoi depuis des siècles, il est invisibilisé dans nos sociétés patriarcales ? Tant de questions qui trouveront réponses dans cette excellente bande dessinée de vulgarisation. Science, philosophie, croyance sont autant de thèmes abordés par les autrices via cet organe de 10 cm qui n’est que depuis 2017 correctement représenté dans les manuels de SVT.

Ce titre est classé dans nos rayons adultes, mais il peut vraiment être conseillé à un plus jeune public tant sa valeur est éducative et pédagogique, libératrice d’un plein épanouissement personnel.

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Tome
1
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"Bergères guerrières" : à la lecture de ce titre, on pourrait s'attendre à une bonne comédie franchouillarde avec des gags à n'en plus finir. Il n'en est rien. Bergères guerrières est un titre jeunesse pour ceux qui aiment l'aventure, les sagas fantastico-médiéviales. Quant à ceux qui n'aiment pas cela : vous allez adorer quand même ! Jonathan Garnier et Amélie Fléchais nous ont concocté une oeuvre palpitante avec de l'action, des sentiments, du mystère et tout de même une bonne dose d'humour. Nous suivons les aventures de ces bergères avec passion et on ne referme ce livre qu'avec regret et une envie de faire disparaître à jamais ces quelques mots "à suivre"...  - Michaël

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Solange et Albert grandissent sans amour dans un monde cruel et stupide où les adultes comme les enfants les rejettent et pire parfois, les maltraitent. Ils poussent comme ils peuvent, sans tuteur, un peu bancals jusqu’au jour où ils se rencontrent. Adossés l’un à l’autre, puis enlacés, ils puisent dans cette union le courage et la force nécessaires pour vivre.
Ils grandissent essayant tant bien que mal de s’intégrer, avec le peu de moyens qu’ils ont, dans cette société qui n’a jamais voulu d’eux. Jusqu’à ce jour, au bord de la mer, où une énième provocation fait basculer leur existence, car Solange et Albert se sont construits seuls, à l’écart, avec leurs propres valeurs, leurs propres règles et leur propre justice.
L’histoire bouleversante de la fuite en avant ou plutôt en arrière de ce couple, à la recherche, désespérément, de ce qui leur a toujours manqué : l’amour d’un parent.

Un récit entraînant et surprenant, entre ombre et lumière, dans lequel alternent la délicatesse des sentiments et la violence meurtrière. Un magnifique roman noir qui nous plonge avec maestria dans la psychologie de ses deux êtres sacrifiés.

Mais l’expérience ne s’arrête pas là, le roman fait partie intégrante d’un projet plus large constitué également d’une série. Une œuvre complète qui nous permet de retrouver dans le téléfilm les personnages du livre et son auteur, quelques années plus tard. Une mise en abîme géniale qui offre un nouvel éclairage à l’intrigue. C’est à la fois très bien écrit et merveilleusement joué, par des acteurs de talent : Niels Arestrup, Sami Bouajila, Alice Belaïdi… Une grande réussite !

Un dernier conseil : lisez le roman avant de regarder la série, la découverte en sera d’autant plus belle.

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Habitué à donner vie à des musiciens dans ses bandes dessinées noir et blanc, Frantz Duchazeau change de style et s’attaque à un monument : Mozart. Loin du cliché facile du génie à qui tout réussit, l’auteur a choisi de s’attarder sur un épisode assez piteux de la carrière du plus célèbre des musiciens : son installation fugace à Paris en 1778. Wolgang Amadeus Mozart, 22 ans, quitte Salzbourg afin de prendre son envol loin de son père, Léopold. Il découvre Paris, y étincelle et tente de se faire une place parmi les musiciens à la mode. Mais son caractère orgueilleux et son manque d’entregent le cantonnent à donner des leçons de piano. Il s’impatiente et ne rêve que de deux choses : composer un opéra et retrouver sa dulcinée, la cantatrice Aloysia Weber. Frantz Duchazeau nous offre une bande dessinée subtile et poétique sur la difficulté pour les artistes d’éclore et vivre librement de leur art. Cette biographie montre Mozart terriblement moderne, libre, faillible et touchant, soumis comme tout un chacun à des échecs. Un être attachant, et qui, chemin faisant, rencontres aidant, sublimera peines et malheurs grâce à son art, génial et enchanteur.  - Michaël

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Il est rare qu’en bibliothèque on vous parle de plaisir. Il y a bien sûr le le plaisir de la lecture, du partage, de la découverte et c’est déjà bien. Pourtant il est un plaisir un peu plus tabou, sujet de certains livres, qui est tu. C’est dommage quand même... il est plus facile de parler de choses horribles comme de crimes, de guerres et ou encore d’ignominies de toutes sortes, que de choses qui font du bien, de sexualité, pour ne pas dire le mot « SEXE » ! Pourtant, depuis quelques années les livres sur le sujet se multiplient, se diversifient et apportent bon nombre de conseils pour un plein épanouissement. « Jouissance Club » est sans nul doute devenu une référence en la matière. Sa force est de s’adresser aux femmes comme aux hommes et d’aborder l’art du plaisir sexuel dans la plus grande des simplicités. Les femmes comme les hommes apprendront à se donner ou à donner du plaisir, et donc seul·e ou avec partenaire. Grâce à des illustrations épurées, Jüne Plã, artiste aux multiples talents et connue pour son compte Instagram « Jouissance Club », explique efficacement différentes pratiques, techniques sexuelles. Cependant, limiter cet ouvrage à un simple manuel d’éducation sexuelle serait dommage, car c'est un vrai travail de déconstruction des stéréotypes, des idées reçues et des clichés. Jüne Plã ne parle pas d’une, mais des sexualités, car elle est différente selon chacun·e : asexuelle, hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle, pansexuelle, mais toujours et le plus important, dans le respect mutuel. « Jouissance Club » est un livre important, fondateur, qu’il serait dommage de dédaigner.  - Michaël