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José est graphiste dans une agence de communication. Immature, gentil moqueur, il n'est jamais le dernier à faire une farce ou à lancer une bonne blague à Caro, la femme qui partage sa vie. Une nouvelle va pourtant le laisser pantois : José va devenir papa. Finie l'insouciance, finies les parties de foot interminables sur console, fini de faire le joli cœur... Fini ? Vous croyez ? Chassez le naturel, il revient au galop...

Une bande dessinée humoristique sur le thème de la paternité, mais pas seulement : sur le couple, les petits riens de la vie quotidienne, qui nous font rire et sourire. Le Saumurois Fortu nous offre ici les pages les plus anciennes de son blog dans une bande dessinée pêchue. A découvrir sans plus attendre !  - Michaël



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D’aussi loin qu’elle se souvienne, Lila a toujours souffert d’un certain mal-être. Sa souffrance s’est accentuée à l’adolescence, elle, ou plutôt il, veut être lui-même, le vrai, pas celle dont le nom est inscrit à l’état civil. Lila souffre de dysphonie de genre, elle a le corps d’une femme, mais est homme au plus profond de son être. Comment faire accepter cela à ces proches, sa famille, ses amis ? Comment vivre dans ce corps qui vous dégoûte ? Comment lutter contre les préjugés, la méconnaissance ? Lila devient Nathan et entame un dur combat qui le mènera à vivre des moments douloureux, mais au final, à une libération... « Appelez-moi Nathan » est un titre à part, à classer parmi les œuvres documentaires. Le récit, mené par Catherine Castro, grand reporter pour « Marie-Claire », est clair, précis et vulgarisateur. Oui le sujet, assez rare en littérature, peut être difficile à appréhender, mais ici nos esprits s’éveillent à ce mal-être et le récit nous permet de comprendre une histoire qui peut, n’ayons pas peur des mots, nous dépasser. Si cette bande dessinée est aussi précise dans son propos, c’est que l’auteur a construit sa trame narrative à partir du témoignage du héros, bien réel, de cette histoire. Tous est vrai ici et on le ressent : les émotions, les insultes, la perte de repères, pour Nathan comme pour ses proches. Nous sommes totalement immergés dans ce combat pour l’acceptation. Les illustrations de Quentin Zuttion servent à merveille ce reportage par un trait fin et délicat accessible à tous et par une mise en couleur façon aquarelle. Ce titre est une œuvre salutaire pour ouvrir les esprits et parler librement, sans tabou, de transsexualité. A recommander.  - Michaël

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1911. Augustin Lesage, mineur, fils et petit-fils de mineur, époux de fille de mineur, entend une voix : il sera artiste. Bien sûr cette idée provoque l’hilarité. Seul Ambroise y croit, et l’invite bientôt à une séance de spiritisme. Augustin entend à nouveau cette voix, qui lui intime de devenir peintre et le conseille dans ses choix de matériaux, conduisant même sa main sur la toile. Au bout d’une gestation longue d’une année, cette mystérieuse et minutieuse alchimie donne naissance à une toile virtuose de trois mètres sur trois. Le directeur de l’Institut Métapsychique International (IMI), le docteur Osty, décide de se pencher sur ce phénomène et rencontre celui qui n’est alors qu’un simple mineur. Avec l’aide de ces deux bienfaiteurs, Augustin poursuit sa voie et peint plus de 800 toiles.

Enferme-moi si tu peux débute avec cette biographie d’Augustin Lesage, l’une des figures les plus connues de l’Art Brut. Cet art est, selon Jean Dubuffet, l’œuvre de personnes dépourvues de toute formation et culture artistiques : l’art des fous et des marginaux… de ceux qui n’ont aucun droit. Pandolfo et Risjberg explorent celui-ci à travers six biographies (citons Madge Gill ou le Facteur Cheval) qu’ils relient entre elles de façon judicieuse et malicieuse, interpellant le lecteur sur la folie de ces créateurs mis au ban de la société parce que pauvres, femmes, infirmes, mal nés. On retrouve avec bonheur le couple d’auteurs de l’excellente BD Serena, qui une fois encore nous livre de beaux portraits intimistes, écrits à la première personne et sublimés par le dessin évanescent de Terkel Risjberg. Découvrir cette galerie d’artistes hors normes, c’est se rendre compte que la liberté, comme la création, provient avant tout d’un élan intérieur irréductible et salvateur, parfois issu du gouffre, mais toujours salvateur. Un album optimiste et d’une très qualité, graphique et narrative.  - Michaël

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Quand on a déjà navigué on sait qu'il y a quelque chose d'intime qui se joue sur l'océan, quelque chose d'intime et de vrai, sur la mer on est face à soi, sans faux semblant, on ne triche pas et on ne ment pas. Quand on a déjà navigué on sait que cette sincérité est le prix à payer pour que l’océan nous tolère. On sait que pour lui survivre il ne faut pas le contrarier. On sait que tout est fragile et sensible sur la mer, qu’on marche sur un fil, en équilibre sur la ligne d'horizon.
Tout cela l’héroïne du livre, commandante au long court, le sait. Elle sait que la routine est la condition sine qua none pour se maintenir en osmose avec les éléments. Elle le sait et pourtant elle va ouvrir une brèche dans l’ordinaire et basculer dans un univers parallèle, une parenthèse dont vous sortirez transformés.

Un livre plein de mystère, une écriture délicate et sensible qui vous berce comme le sac et le ressac de l’océan et vous emporte vers une destination inconnue. Un subtil mélange de suspense et de poésie, un roman indispensable.

Pour les amoureux·ses de l’océan et de sa petite musique, je vous conseille aussi « Novecento : pianiste » d’Alessandro Barrico, également disponible à la médiathèque.

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Sam n’a pas de travail, c’est un artiste, un peu rêveur, un peu glandeur aussi... Pour l’aider à reprendre sa vie en main, sa mère lui trouve un poste de commercial auprès d’un cousin éloigné. Il fera désormais équipe avec cet étrange Keith Nutt, qui a placé le travail au cœur de sa vie. Une bien étrange relation va naître, pleine de partages et d’incompréhensions... Petit bijou de sensibilité, « Courtes distances » est une œuvre remarquable autant par son fond que par sa forme. Par sa forme car, l’objet livre est d’un format inhabituel, un grand carré jaune, avec de belles illustrations aux allures de crayonnés. Par son fond, par les propos qu’elle véhicule. Véritable satire sociale sur l’opposition transgénérationnelle, elle nous immerge dans le quotidien de personnalités que tout oppose, mais qui ont ce point commun d’être en marge de la société du fait d’un manque : celui d’un père, d’un fils, d’une cellule familiale structurante. L’opposition des protagonistes n’est pas manichéenne, chacun des deux hommes tentant d’intégrer l’autre à son univers, sans jamais vraiment y parvenir. Une œuvre fine et forte sur la différence, à lire et à faire lire à tous.  - Michaël

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Eustis le vagabond traîne ses guêtres et sa bibine parmi les tournesols, offrant contre un peu de réconfort ou d’argent son art divinatoire. Divinatoire, oui, car notre ami est un satyre et il a bien des histoires à raconter, à commencer par la sienne. Ayant couru la mauvaise nymphe, il a été banni de l’Olympe par Artémis, déesse prude et colérique. Après des siècles d’errance parmi les hommes, Eustis souhaite retrouver le cortège de Dionysos et ses plaisirs éternels. Accompagné de quelques compères, notre satyre entame son épopée vers la félicité. Graphiquement, cette bande dessinée est chiadée. Les références affluent et enrichissent le récit d’un niveau de lecture supplémentaire. La mise en couleur est particulièrement soignée. Les dessins sont superbes... et la narration n’est pas en reste, car particulièrement rythmée et bourrée d’humour. Cette odyssée est sublime. Fabrizio Dori, avec talent, déroule le fil d’une quête éternelle, celle du bonheur, et à travers son dieu vagabond réenchante notre monde.  - Michaël

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Ce
grand album traite de nos peurs enfantines, de ces frayeurs qui
lorsqu'elles nous pénétraient nous rendaient les nuits impossibles.
Simplement, mais intelligemment, les auteurs nous entraînent, par le
biais de quatre cauchemars, dans monde de l'enfance torturée. Ils
apportent à leur façon un antidote salvateur pour apaiser notre
repos. A première vue cette œuvre est destinée aux enfants, mais
la force narrative du récit trouvera chez l'adulte un écho certain.  - Michaël

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‘Petit traité du jardin punk’ est un manifeste vibrant qui nous invite à repenser notre relation avec la nature. Éric Lenoir nous guide à travers une approche de jardinage révolutionnaire, où la nature reprend ses droits et où l’effort humain se fait discret.

Ce livre est une ode à la biodiversité et un appel à l’action pour toustes celleux qui cherchent à créer un espace vert plus sauvage et authentique.

Un incontournable pour les amoureux·ses de la nature et les rebelles du jardinage !

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Comment un gladiateur devait-il s'équiper pour affronter les bêtes sauvages dans l'arène ? Que signifiait la crête sur le casque d'un légionnaire ? Pourquoi les Romains avaient-ils un si fort attachement au dieu de la guerre, Mars ?
Toutes les réponses à ces questions sont à découvrir dans ce livre, en images et en grand format, sous la forme d'une collection d'objets rares et étonnants.
Avec une attention particulière portée aux détails, chaque trésor est fidèlement représenté, accompagné de quelques anecdotes incroyables. Une fiche descriptive présente le lieu où l’objet a été découvert, ainsi que son lieu d’exposition actuel.

Découvrez ce livre fourni d’informations claires et intéressantes., mêlant archéologie, mythologie, et art. Vous voyagerez à travers la Rome antique grâce aux magnifiques illustrations présentes tout au long de la lecture.
 

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« Goupil ou face » est l’histoire vraie de Lou Lubie, autrice/illustratrice qui se bat chaque jour contre sa maladie : la cyclothymie. Ce trouble de l’humeur est de la famille des maladies bipolaires. Avec pudeur, mais sans compromission, elle nous dévoile son quotidien, que beaucoup aurait dissimulé, jonglant constamment entre euphorie et dépression. Le récit débute à ses 16 ans, aux premières manifestions de ce mal qui ne sera alors que peu considéré par le corps médical, et se termine par sa vie d’aujourd’hui, diagnostiquée et soignée. Elle nous parle d’elle, de ses émotions, de son comportement, de son évolution dans la société. Au travail, en famille ou encore en couple, tout est abordé avec clarté et limpidité. Le récit intimiste est par ailleurs complété par des explications médicales, ici encore le travail de vulgarisation est remarquable. « Goupil ou face » est une bande dessinée instructive et passionnante racontée avec beaucoup d’humour et dont les illustrations sont expressives et limpides.  - Michaël

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Flea et Midge, deux jeunes femmes brillantes et attachantes, partagent la même blessure : elles n'ont jamais connu leur mère. Celle de Midge est décédée à sa naissance et elle a été élevée par Taz, son père. Flea a aussi été élevée par son père suite à la disparition soudaine de sa mère quand elle était encore bébé. Après avoir enfin retrouvé sa trace, Flea est déterminée à se confronter avec elle pour comprendre toutes ces années de silence.
On se prend très vite d’affection pour les héros·ïnes pleins d’humanité. Les paysages du Montana et du Canada, par leur beauté et leur grandeur, accompagnent leurs émotions. La nature joue un rôle apaisant, comme un personnage à part entière. Le lien père-fille, au cœur du récit, s’exprime à travers des dialogues drôles et touchants.

Dans ce roman plein de sensibilité et d’humour, Pete Fromm explore avec tendresse les liens familiaux, l’entraide et la quête de soi.

« Impératrice des airs » est un roadtrip sur fond de grands espaces à la recherche des origines et de la reconstruction, nourri par une histoire sensible, réconfortante et lumineuse.

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Dans un château vit toute une armée. Ce château n'ayant jamais été attaqué, personne ne se soucie plus de le protéger. Seule une chevalière reste sur le qui-vive, et se prépare en cas d'attaque ; le reste de l'armée est bien moins motivé : ça danse, ça joue aux cartes, ça fait la sieste et ça raconte des blagues. La chevalière essaie d'entraîner ses collègues à la bataille, mais sans succès ! Elle prend alors une autre option : ne rien faire, d'accord, mais au moins que ce soit bien fait ! L'armée se met à pratiquer de drôles d'exercices : comment bien se balancer dans un hamac, comment installer des chaises longues efficacement, ou encore faire de belles bulles de chewing-gum. Jusqu'au jour où notre chevalière voit un bataillon ennemi à l'horizon... Avec un ton humoristique très présent, l'autrice met en scène une armée uniquement constituée de chevalières. Elles ne sont pas moins paresseuses que leurs homologues masculins, mais avec de la suite dans les idées ! Les illustrations feront rire aux éclats les jeunes lecteurs qui découvrent l'album : l'insouciance des chevalières et leur paresse sont croquées avec beaucoup de dérision. La maison d'édition Talents Hauts est connue pour son engagement contre toutes les discriminations et le sexisme, et cet album ne fait pas exception : pas forcément princesses à sauver, pas forcément guerrières valeureuses, parfois simplement drôles et vivantes... Eh oui, les filles aussi ont le droit d'être imparfaites !

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Tome
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Le même jour, à la même heure, sont nés 43 enfants aux pouvoirs extraordinaires. Le riche et excentrique Sir Reginald Hargreeves parvient à trouver et à adopter 7 de ces nourrissons. Son but : les former et les entraîner à devenir la meilleure équipe de super-héros de tous les temps. Malheureusement, parfois, les meilleures intentions du monde peuvent s’avérer plus néfastes que bienfaisantes... « Umbrella Academy » n’est pas à proprement parler une nouveauté puisque son premier numéro est sorti aux États-Unis en 2008, remportant la même année l’Eisner et le Harvey Award de la meilleure nouvelle série, prix très prestigieux décernés au neuvième art. Alors pourquoi vous en parler aujourd’hui ? Tout simplement parce que Netflix l’a adaptée en prises de vue réelles. Deux saisons pour le moment, et c’est une véritable tuerie (au propre comme au figuré !). Du coup, cette plate-forme de vidéo permet de (re)découvrir ce titre aux charmes et atouts indéniables. Proches dans l’esprit et la forme, possédant la même énergie débordante et communicative, les deux versions diffèrent à quelques détails près. Cet univers (pour l’ensemble) est empli de mystères, de rebondissements et nous entraîne à chaque fois sur des chemins improbables. Il y a certes de l’action, beaucoup d’action même, mais également une place importante pour la réflexion. Des thèmes sous-jacents tels, pour ne citer qu’eux, la famille, la filiation ou encore la construction de soi, transparaissent tout du long de la saga et des épisodes. Chaque personnage a son caractère, ses blessures que l’on découvre petit à petit, des histoires dans l’histoire. Ne choisissez pas telle ou telle version : les deux sont captivantes, proches mais assez différentes pour vous surprendre chacune d’elle. Et bien évidemment le comics est disponible dans votre Espace COOLturel !  - Michaël

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« - Hé toi, la nouvelle ! Tu viens jouer avec nous ?
- A quoi vous jouez ?
- On joue à ``familles’’. »

Dans la cour de récréation les enfants s’apprêtent à jouer à « famille », qui est une version de l’universel jeu du papa et de la maman. Seulement aujourd’hui il n’y a plus un seul et unique modèle familial. Tour à tour les enfants évoquent leur situation personnelle. Certain·es ont deux mamans, ou vivent seul·es avec l’un·e de leurs parents, d’autres sont adopté·es…
Au fil du jeu, chacun·e se rend compte de la grande diversité des schémas familiaux. Les élèves discutent des avantages et inconvénients des uns et des autres et c’est chouette de pouvoir en parler ensemble. 
L’autrice montre avec bienveillance au travers des yeux d’enfants qu’il y a plusieurs sortes de familles, chacune ayant sa place dans notre société. Les illustrations sont colorées, pleines de douceur et de tendresse, rieuses comme les jeux d’enfants.
Un album actuel, parfait pour aborder le sujet de la différence avec les enfants. C’est aussi un joli message de tolérance, d’amour et d’ouverture d’esprit.
 

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Selon sa tante, Miyo est une bonne à rien, pourtant elle va réussir à décrocher un emploi dans la boutique de M. Momotoshi, un marchand excentrique spécialisé dans l’importation de toutes sortes de babioles. Une nouvelle vie commence donc pour la jeune orpheline qui va devoir apprendre de nouveaux codes de conduite mais également mettre à profit son talent de divination... Que voici un manga fort sympathique qui devrait trouver un plus large public que celui habitué au genre. Nous sommes sur un récit de type « seinen », destiné aux adultes, mais qui présentement peut être lu par un plus jeune public tant l’histoire est délicate et délicieuse. Nous suivons donc Miyo, tendre et attendrissante avec ses côtés un peu gauche et sa timidité propres aux personnes ayant été dévalorisées dans leur enfance. Même si cela ne constitue pas la trame principale, on devine que Miyo va s’épanouir en trouvant écoute et stimulation auprès de cet étrange M. Momotoshi. Cette intrigue, qui sera le fil conducteur de cette œuvre en 6 volumes, est distillée dans les nombreuses histoires que nous proposent le manga. Les différents chapitres proposent à chaque fois la découverte d’un objet occidental de la fin du 19e siècle et une fiche explicative de son fonctionnement. Loin d’avoir livré tous ses secrets dans ce premier volume, nous attendons avec impatience d’en savoir plus sur le don de divination de Miyo, qui devrait par la suite se montrer d’une extrême importance…  - Michaël