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Lorsqu’une petite fille est enlevée par des extraterrestres et emmenée dans les profondeurs du cosmos, seul un être aux pouvoirs exceptionnels peut la sauver : Superman. Nul doute qu’il en est capable, mais cette mission l’oblige à quitter la Terre pour un temps, alors qui défendra la planète bleue en son absence ? Peut-il se permettre ce sauvetage au risque de ne pas pouvoir venir en aide à d’autres personnes dans le besoin ? Une vie vaut-elle plus qu’une autre ? Superman devra faire un choix douloureux quitte à en perdre la raison...

Pas besoin de connaître la mythologie de « L’homme d’acier » pour pénétrer et apprécier cette œuvre différente des publications plus classiques de super-héros. L’action, bien sûr présente, laisse une part importante à la réflexion et cela dans les six chapitres qui composent ce comics. Superman sera confronté à différentes épreuves, mais aussi à des rencontres qui d’une certaine manière le feront progresser sur la voie de la sagesse. Si l’héroïsme est une des pierres angulaires de ce titre, d’autres valeurs sont mises en avant et éprouvées, comme l’amitié, le courage, la loyauté, le dépassement de soi, la persévérance et l’humilité. Pas de prise de tête pour autant, car le récit est rythmé et le suspense présent jusqu’à la fin. Les illustrations sont de facture assez classique, mais soignées et dynamiques.

« Superman : up in the sky » possède de nombreuses qualités pour plaire à un public varié, en quête d’action et/ou de réflexion, qu’il soit habitué ou non aux univers de super-héros.  - Michaël

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June a grandi enfermée dans son palais, loin du monde, attendant le jour, l’évènement magique au cours duquel elle va tenter de ne faire qu’un avec l’Animal : son totem. Ses cheveux ont été nattés, une belle parure a été posée sur ses épaules. Elle a été préparée depuis la naissance pour ce jour : tel est son destin. Son enveloppe charnelle reste dans le palais et son esprit s’entremêle à son animal totem. Elle va quitter le palais pour la première fois de sa vie. Le lien va-t-il se créer ? Ce conte chamanique nous fait voyager dans un univers mystique et mystérieux. June est très attachante car une grosse attente pèse sur ses épaules, une mission qui la dépasse. Elle a été protégée, choyée, emprisonnée presque dans cet ultime objectif, lier son esprit à l’animal. Son corps, son emploi du temps, son esprit ne lui appartiennent pas, comme une critique féministe en filigrane qui revisite la figure archétypale de la princesse des contes de fée. L’épreuve se passe, June réussit haut la main et pourtant, un goût amer lui reste. Sa vie tout entière était dédiée à ce moment : une fois passé, que lui reste-il ? Les couleurs très flash, en opposition, rose fluo sur fond bleu de l’illustration rendent bien l’opposition entre la princesse/fillette « objet » et ce qu’elle traverse et découvre pendant son épreuve : la vie sauvage, les grands espaces. Les illustrations de Justine Brax se déploient sur toute une page comme l’esprit de la princesse. Elles sont puissantes, évocatrices, et rendent hommage à la culture chamanique de nombreux peuples à travers le monde. Par son message métaphorique et son texte poétique mais parfois un peu dense, cet album sera à proposer à des enfants à partir de 6 ans.

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Inspiré de la célèbre nouvelle de Jean Giono "L’homme qui plantait des arbres", ce récit tout en délicatesse rend hommage à deux figures artistiques majeures : Jean Giono, écrivain humaniste et Vincent Van Gogh, peintre visionnaire.

L’autrice Géraldine Elschner imagine une rencontre touchante dans une maison de retraite entre Fanfan, une jeune visiteuse et un vieil homme mystérieux. Intriguée par sa canne finement sculptée, la jeune fille découvre peu à peu l’histoire extraordinaire d’un berger provençal qui aurait planté des milliers d’arbres dans une région désertique, faisant renaître la vie au cœur du chaos, même pendant les années de guerre.

Les illustrations, magnifiquement choisies, s’appuient sur quatorze œuvres de Van Gogh et sont complétées par des croquis et des dessins contemporains, dans l’esprit "carnet de voyage". Ceux-ci apportent la couleur et l’émotion de l’histoire. On y retrouve des valeurs de transmission intergénérationnelle, ainsi qu’une ode à la beauté et à la nature.

En fin d’ouvrage, un dossier permet d’en apprendre davantage sur Jean Giono, Van Gogh, la Provence et la légende d’Elzéard Bouffier, ce berger dont l’existence réelle continue de nourrir notre imaginaire.

Un très bel objet littéraire qui donne envie de se plonger dans le texte original et de redécouvrir les tableaux du peintre.

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Ours est vraiment très fatigué, il ne tient plus debout. C’est donc le moment pour lui d’aller se coucher et enfin se reposer. Enfin, pas vraiment, son voisin Canard, charmant au demeurant, est quelque peu bruyant, mais surtout incroyablement envahissant…

« Dis Ours, tu dors ? » est un album au ton humoristique et léger. L’auteur construit sa comédie autour d’une seule situation, mais agrémentée, page après page, de surprises, de répétitions et de beaucoup de folie. Il utilise simplement deux protagonistes, Ours et Canard, chacun dans un style différent, voire opposé et donc fonctionnant sur le modèle des spectacles de clowns : l'un est l'auguste (fruste, outrancier et désordonné), l'autre le clown blanc (sérieux, intelligent et rationnel). Les illustrations de Benji Davies jouent également  un rôle important dans cette comédie. Son trait épuré montre l’essentiel, il ne s’encombre pas de décors, utilise certes un peu de texture, mais pas trop. L’important est de se focaliser sur les personnages, leurs faciès et autres postures sont irrésistibles !

« Dis Ours, tu dors ? » fait partie de la série « Dis Ours », dont chaque album procure un agréable moment de lecture et rend indéniablement accro à nos deux énergumènes.

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« Ils font de petits pas, les vieux, et traversent toujours au feu … Allez vite, c’est dangereux, on pourrait se casser en deux… Souvent ils souffrent dans leur corps, ils résistent encore et encore et combattent le mauvais sort… ».

Le ton est donné, avec humour et tendresse, l’autrice dresse le portrait de ces personnes âgées qui nous entourent. Leur vie quotidienne, pas toujours évidente, leurs petits bobos, leur solitude … Mais aussi leur combativité, leurs moments de bonheur et leurs souvenirs. Un texte poétique tout en rimes, où deux parties se répondent au fil des pages. La/le narrateur·rice qui évoque un cliché préconçu et un·e vieux·eilles qui lui répond en exposant son expérience et ses sentiments.

Les illustrations aux tons pastel sont douces et apaisantes. Les visages des personnages sont très expressifs. Les différentes situations sont représentées d’une manière joyeuse et drôle. L’équilibre entre le texte parfois triste, mélancolique et les dessins à contre-pied en font un album très touchant. On ne peut s’empêcher de penser aux instants passés avec nos grands-parents. Se dire qu’il faut profiter de chaque petit plaisir partagé en compagnie de nos proches.

« Vieillir n’est pas une maladie, c’est vivre une très longue vie. »

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Ouvrir et lire cet album, c’est suivre le quotidien de Truffe, un jeune garçon qui a la fâcheuse tendance à rendre l’ordinaire… extraordinaire… et à poser beaucoup de questions…

« Truffe » est un livre à mi-chemin entre l’album et la bande dessinée. Un titre hybride qui permet de s’initier facilement à la lecture du média « neuvième art ». Nous découvrons Truffe avec trois histoires aux thématiques distinctes : la musique, l’amour et la mort. Chaque récit est baigné d’une atmosphère rétro, douce et chaleureuse. Le personnage est pertinent et très attachant. Cela est aussi dû au remarquable travail graphique d’Isabelle Arsenault, qui ne cesse de nous étonner, album après album. Ses illustrations, au crayonné et au pastel, dégagent une réelle poésie et éveillent bon nombre d’émotions.

« Truffe » est par sa taille, un petit livre, mais rayonne d’une forte énergie positive à partager.

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Selon la légende, le dernier souffle de vie d’un géant a le pouvoir de ressusciter un défunt. Sophia et Iris, inconsolables depuis la mort de leur mère, décident de partir vers le nord ou résident ces créatures à la férocité sans égale. Cette quête va les mener à l’autre bout du monde, vers d’innombrables dangers et bien plus près de la mort que de la vie…

« Le souffle du géant » est une bande dessinée d’aventures dont l’action est menée tambour battant, de la première à la dernière page. Si le récit ne nous laisse guère de répit, il n’en demeure pas dénué d’émotions. Au contraire même, il en génère beaucoup par sa thématique, mais aussi principalement par sa mise en scène irréprochable générant un vrai suspense hollywoodien. Ce titre aborde avec justesse les sujets tabous de la mort, du deuil et de l’acceptation. En cela, il diffère des autres titres et son message positif ne peut être que bienfaiteur. Simplement touchant !  - Michaël

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Lumières tamisées, ou lumières crues Anne-Fleur Multon pose un éclairage franc et sensible sur une histoire d’amour naissante ; un regard contemporain essentiel sur l’amour en général et celui entre deux femmes en particulier.
En ce début de printemps les rues de Paris sont exceptionnellement vides, ses habitant·es confiné·es ont du temps à ne plus savoir qu’en faire, lion·nes en cage entre quatre murs. L’héroïne arrache quelques heures à l’ennui en pianotant sur son smartphone. Un peu désinvolte, elle envoie un message à une personne qu’elle avait croisée en soirée avant tout ça. Quelqu’une qu’elle n’aurait pas forcément recontactée, emportée dans le tourbillon du quotidien pré-pandémie. Bientôt ces instants partagés à distance deviennent de plus en plus profonds, importants, indispensables.

Ce sont ces émotions si particulières qui nous submergent à l’aube d’une nouvelle passion, que décrit l’autrice avec beaucoup de justesse. La fusion des corps exacerbée par le désir et les petits riens du quotidien qui à chaque instant font qu’on a envie de crier « JE L’AIME » à la face du monde.
Le roman nous plonge au cœur de la vie amoureuse de ces deux femmes et plus que leur passion nous partageons leur condition d’homosexuelles, la discrimination, le regard des hommes dans la rue, et le désir d’être mère qu’on leur refuse. Un texte plein d’émotions qui invite la société à plus de tolérance et de respect, car bien sûr chacun·e est libre d’aimer qui elle/il souhaite.

Enfin la forme très moderne du récit, en totale adéquation avec le fond, ajoute encore à la qualité de ce roman.

 

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Nous sommes en 2042. Des catastrophes naturelles ont eu lieu et les autorités sont passées à une transition écologique radicale. A travers la vie de Lisa, on découvre la vie quotidienne régie par les nouvelles technologies : drônes absolument partout qui contrôlent les moindres faits et gestes. En parallèle, le journal intime de la mère qui ne s’est jamais remise d’un amour perdu d’adolescence .Lisa cherche ce qui se cache derrière la mélancolie de sa mère qui n’a jamais su l’aimer. Ce roman d’anticipation dénonce les systèmes totalitaires et les états policiers. Ce n’est pas sans rappeler le Big brother de 1984 mais quand le roman d’Orwell est paru en 1949 c’était de la science-fiction  alors qu’à la lecture de La mer monte, au ton, malgré tout humoristique, on prend conscience qu’on est déjà propulsé dans ce monde connecté
A lire absolument  - Catherine

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‘Petit traité du jardin punk’ est un manifeste vibrant qui nous invite à repenser notre relation avec la nature. Éric Lenoir nous guide à travers une approche de jardinage révolutionnaire, où la nature reprend ses droits et où l’effort humain se fait discret.

Ce livre est une ode à la biodiversité et un appel à l’action pour toustes celleux qui cherchent à créer un espace vert plus sauvage et authentique.

Un incontournable pour les amoureux·ses de la nature et les rebelles du jardinage !

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Gaspard passe ses vacances chez sa grand-mère, mais très vite l’ennui le gagne. Pour y échapper, il décide, malgré l’interdiction, d’explorer le grenier. Là-haut il découvre une table à dessin et une planche de BD inachevée. C’est alors qu’apparaît le fantôme de son grand-père, qui était auteur de bande dessinée... Voici un titre qui ne paie pas de mine, mais qui est surprenant tant par son histoire que par ses illustrations. Le récit est une fiction aux vertus pédagogiques loin d’être ennuyeuse. On y découvre les rouages de la création d’une bande dessinée. Nous suivons avec Gaspard chaque étape, de la naissance d’une idée à la mise en couleur d’une planche. Ce récit est illustré de façon efficace par Mickaël Roux, adepte des séries humoristiques, au style énergique. « Gaspard et le Phylactère magique » permet, tout en s’amusant, d’apprendre et plus que tout, donne une furieuse envie de se mettre à dessiner.  - Michaël 

 

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Tome
1
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Le lieutenant Yamada n’est plus vraiment l’homme qu’il était. Après la mort accidentelle de sa fille et le départ de sa femme, il est devenu un personnage bien terne, mais comment lui en vouloir ?! Après une descente dans une maison close maquillée en salon de massage, il rencontre Shiori, une lycéenne fugueuse qui lui rappelle sa propre fille. Cette rencontre va le bouleverser et il n’aura de cesse dès lors de venir en aide à cette jeune désemparée... Keigo Shinzo, par le biais de la fiction, nous dépeint un pan peu reluisant de la société japonaise : celui de la prostitution estudiantine. Ces jeunes filles, fugueuses et/ou sans un sou, pour survivre ou continuer leurs études, sont abusées par des hommes peu scrupuleux. Problème social alarmant, le « JK business » (JK pour Joshi Kosei qui se traduit par lycéennes japonaises) attire malheureusement beaucoup de filles qui, dans l’idée de se faire beaucoup d’argent en peu de temps, tombent rapidement dans la prostitution, aux griffes de la mafia et mettent leur vie en danger. L’auteur alimente également le récit par un autre élément dramatique, celui du deuil et de l’absence. Chaque personnage incarne une forme de désespoir, d’appel au secours, qui, s’il est crié par l’un·e est entendu·e par l’autre. On ne tombe pas dans le misérabilisme, certainement pas, mais plutôt dans une forme d’espoir en la nature humaine. Car, ce qui ressort le plus, à la lecture de cette bande dessinée, c’est avant tout la bonté et l’amour. Les illustrations, en noir et blanc, sont classiques, mais l’auteur nous gratifie par moment de gros plans extrêmement expressifs des visages de nos personnages, changeant ainsi le rythme de l’histoire et accentuant aussi son aspect dramatique.  « Mauvaise herbe » est un titre sociétal à l’aspect rude, mais profondément humain.  - Michaël

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‘Le Journaliste et l’Assassin’ de Janet Malcolm est une plongée fascinante et troublante dans les méandres de l’éthique journalistique. Malcolm explore avec brio la complexe relation entre auteur et sujet, nous confrontant à la délicate frontière entre vérité et trahison.

Un récit captivant qui interroge notre perception de la non-fiction et du rôle de l’écrivain.

À lire absolument pour tous les passionnés de journalisme et de récits authentiques !

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Comté d'Essex, Ontario, Canada. Des hommes de tous âges se croisent sans se connaître. Chacun avec son histoire, ses joies, ses peines. Ils sont enfants, parents, retraités. Ils sont nés à des époques différentes. Ils ont tous un point commun : ils racontent un pan de l'histoire du comté d'Essex.  - Michaël



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« L'extrême droite est aux portes du pouvoir. Dans les urnes comme dans les esprits, ses thèmes, son narratif et son vocabulaire s'imposent. Il est encore temps d'inverser cette tendance, à condition de comprendre les rouages de cette progression et de réagir rapidement. »

Dans cet essai, la journaliste Salomé Saqué expose avec clarté le danger que représente l'extrême droite en France et décrypte les moyens qu'utilise le parti pour imposer ses thèmes de prédilection.
Elle aborde la question de la neutralité journalistique et invite à réfléchir en profondeur sur la source des informations que l’on consomme à travers les différents médias.
Résister amène des idées et des actions concrètes pour mener un des combats du siècle en condamnant la banalisation ou la minimisation du danger que représentent les idées du RN.
Un livre court, précis, accessible à tous et très bien documenté.
Par les temps qui courent, il est essentiel de partager largement cet ouvrage, afin de réveiller nos consciences, éviter le pire et garder l’espoir d’un monde plus humaniste.

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Tome
5
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Quel plaisir de retrouver Hilda alors que l’on nous avait annoncé, de la
bouche même de son auteur au festival d’Angoulême, l’arrêt de ses
aventures. Qu’importe ! Quel plaisir de retrouver un monde
quasi-ordinaire teinté de magie et autres créatures enchanteresses, des
aventures extraordinaires, saupoudrées de douceur, d’humour et de
fraîcheur. Hilda au grand cœur, turbulente, mais toujours prête à aider
les autres. Hilda fait partie de cette nouvelle génération de héros
jeunesse qui resteront à jamais dans le subconscient de chacun et
surtout des enfants. Adultes, ils diront «  - Quand j’étais petit, je
lisais les histoires d’Hilda une petite fille... » et à partir de là,
ceux qui auront eu cette chance enchaîneront « - Oh oui je m’en
rappelle, qu’est ce que c’était bien ! ». Par chance (et j’ose croire
que cela en est une), « Netflix » a décidé d’adapter les aventures
d’Hilda en série télé. Alors merci, pour le plus grand bonheur de tous.  -
Michaël