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Il existe une multitude de guides de voyage, plus ou moins semblables, nous présentant un pays, une région ou encore une ville, et il existe les « guides » de la collection « Corail » des éditions Maison Éliza. Ceux-ci ont la faculté magique, via de magnifiques aquarelles et des textes courts, de nous faire vivre, ressentir un pays. « Un Portugal » ne déroge pas à cette règle et nous transporte littéralement chez nos amis Lusitaniens. Nous parcourons ce pays du nord jusqu'au sud, s'arrêtant tantôt pour admirer une enceinte fortifiée, tantôt un parc naturel ou encore pour goûter aux délicieuses « pasteis de nata ». Nous nous imprégnons également des coutumes et autres traditions locales. Tout cela sans effort, puisque le documentaire est construit comme si on nous racontait une histoire. Arrivés à la dernière page, nous refermons le livre et ressentons un peu de cette 'saudade' qui berce l'esprit portugais.

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Mars 1956, un enfant vient au monde, un garçon. Avril 2026, il s’éteint, laissant derrière lui une vie bien remplie... Voilà comment on pourrait résumer très rapidement l’œuvre de Tom Haugomat, mais ce serait lui faire injustice au regard des multiples qualités de cet album. Sur près de 180 pages et environ 70 doubles pages, nous sommes les témoins privilégiés de la vie d’un homme sans nom. Chaque année de sa vie est représentée par un moment décisif qui va définir ses choix et influer sur son destin. Ces moments tantôt joyeux, tantôt dramatiques, s’enchaînent : s’égrène devant nos yeux le fil d’une existence en mode accéléré. Les points de vue narratifs alternent : nous sommes à la fois des témoins extérieurs de cette vie et le personnage principal, assistant aux mêmes scènes, à sa vie, « à travers » ses yeux. Une prouesse graphique et scénariste qui nous laisse admiratif, tant le travail est remarquable. Pas de texte, ou si peu : ce récit est contemplatif. L’idée est étonnante et à mettre en place, d’une complexité absolue. Pourtant l’artiste rend un travail d’une lisibilité et d’une fluidité absolument parfaites, tant et si bien qu’il peut être lu également par des enfants. Cette œuvre est une réflexion sur la vie en générale, elle est catalyseur de méditation et de bien-être. Les illustrations de Tom Haugomat sont très d’une grande beauté, colorées dans une palette restreinte aux tons primaires, bleu, rouge et jaune. « À travers » est un album unique, et en un mot, beau.  - Michaël

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Capitaine Fripouille, la nouvelle idole des jeunes ? Qui sait ? Peut-être ? Voici en tout cas un personnage tonitruant à forte humeur bien déjantée dont on devine un passé aventureux. L’épaisseur scénaristique du héros donne tout le charme à l’album, des scènes au vitriol, de la réflexion et un final en apothéose, de quoi ravir petit et grands… Au dessin nous retrouvons Alfred qui pour les besoins du récit a rendu son trait plus nerveux, plus sec et a multiplié les cases pour dynamiser le récit. Olivier Ka et Alfred un duo à (re)découvrir…  - Michaël

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Qui est Dara, cette belle inconnue qui fréquente assidûment le « BOOK bar » ? Seuls indices, son nom d’artiste et les planches de BD qu’elle écrit et dessine chaque mois pour le magazine « Fluide Glacial ». Pour en savoir un peu plus, Manon et Joshua, les gérant·es du bar, décortiquent et analysent chaque nouveau numéro et se partagent leurs extrapolations sur la personnalité de Dara.


Récit complet en un volume, « Dans la tête de l’inconnue du bar » est une bande dessinée humoristique de style feelgood, si l’on ne tient pas compte des récits « gores » de Dara. Car l’originalité de ce titre est que nous lisons une BD dans la BD, nous suivons à la fois les aventures de nos tenancier·es curieux·ses et celle d’une multitude de personnages issu·es de l’imagination fertile de Dara. Cette imagination va nourrir et alimenter les débats, un jeu du savoir sans savoir en quelque sorte.
Jonathan Munoz propose donc un concept assez jouissif, se moquant tendrement de tous·tes ces penseur·euses qui pour exister se doivent de toujours analyser, chercher un sens caché aux choses, encore plus en matière d’arts alors que la création n’est souvent qu’une inspiration du moment... et c’est déjà beaucoup.


« Dans la tête de l’inconnue du bar » est une bande dessinée pleine de charme et d’humour, mais aussi une belle histoire d’amour.

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Ce roman nous parle du cachemire qui est devenu une manne pour les chinois peu scrupuleux; Des coutumes ancestrales, de la culture des nomades mongols vouée à disparaître. L'écriture est sensible, et nous offre de très beaux passages à la hauteur de la beauté de la steppe, et de la beauté des belles matières, à l'image du cachemire. C'est aussi une belle histoire d'amitié, de reconnaissance et de liberté. Je vous invite donc à partir aux côtés de Bolormaa, l'héroïne de ce beau roman.  - Catherine
 

 

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« Chaque soir en allant au lit, Mia faisait la même demande : Papa raconte-moi la mer. »
Alors, son père laissait de côté ses tâches quotidiennes pour se lancer dans des récits parlant d’océans. Avec émotion et entrain, il lui faisait découvrir des aventures et des personnages, en mimant les scènes. L’enfant s’endormait la tête remplie de rêves merveilleux. Le papa de Mia travaillait dur pour faire vivre dignement sa famille, mais surtout pour pouvoir offrir une jolie surprise à Mia.

Jaime Gamboa nous emmène dans un voyage autour de la mer, ses profondeurs, ses marins… Elle évoque les souvenirs, la perte d’êtres chers, la transmission, une vie de labeur où chaque chose se mérite. Mais avant tout elle retranscrit la complicité et l’immense amour entre un père et sa fille.
Les illustrations façon peinture se marient parfaitement avec la poésie de l’histoire.

Un album sensible et touchant inspiré de la chanson « Llevarte al mar » de Guillermo Anderson.
 

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La perle de John Steinbeck , écrit en 1947, fait partie des romans qui me restent en mémoire. Dans un village mexicain, de pêcheurs pauvres, vit Kino et sa femme. Un jour, leur fils est piqué par un scorpion mais la famille est trop pauvre pour le faire  soigner. C'est alors que Kino trouve une perle magnifique grâce à laquelle il espère une vie meilleure. La rumeur de cette trouvaille se répand et Kino est persécuté de toutes parts, tant cette merveille suscite la convoitise. De cette histoire (inspirée d'un conte mexicain), on pourrait tirer une morale : « l'argent ne fait pas le bonheur ».
J'ai lu ce roman, il y a quelques années, et il m'en reste toujours le souvenir d'une très belle histoire, fluide, au rythme soutenu jusqu'à sa fin inattendue. Un vrai coup de cœur, que vous prendrez plaisir à lire ou relire, comme beaucoup de romans de Steinbeck où l'on retrouve le thème de la corruption, et de la pauvreté, malheureusement toujours d'actualité !
La perle dans votre médiathèque en poche ou en gros caractères.  - Catherine
 

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FORTU nous a honoré de sa présence en mars 2016. Il nous a présenté Saudade en avant-première, lors d'une interview par Romain de La Mystérieuse Librairie Nantaise. Loin de son humour légendaire, il signe dans cet album des récits intimistes. Des tranches de vie qui nous plongent dans nos propres souvenirs. Et c'est bien cela, la force de cet album aux tonalités mélancoliques : nous faire revivre des moments de vie et faire resurgir des sentiments enfuis. Une oeuvre forte qui s'adresse à tous.  - Michaël
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Yaël vit avec sa petite sœur Emilie, son papa et sa maman dans le Sud de la France.
Elle est facétieuse, joue avec son cousin à cache-cache derrière le rideau d’une chambre… et découvre certains secrets assez vilains dont les adultes sont coutumiers. Nous sommes en 1938, la maman d’Emilie est malade et la menace de la guerre plane. Alors des choses plutôt moches, et même franchement terribles, Yaël va en connaître quelques-unes au cours de son histoire.

Sara del Giudice, dont il s’agit de la première bande dessinée, signe une œuvre remarquable par son dessin et la qualité de son écriture, les deux d’une grande sensibilité. Il est des lectures que l’on ne peut oublier, celle-ci est de cet ordre, rien de moins…

Alors on ne vous en dévoilera presque rien, on vous conseillera simplement de venir vous glisser avec Yaël derrière le rideau. Une œuvre à hauteur d’enfant, fictionnelle mais marquante, à partager en famille à partir de 10 ans pour parler de la vie, de la perte et de l’atrocité de la guerre. Un gros coup de cœur.

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Toutes les terres ont disparu, ne reste désormais plus que le « Grand Océan ». Les rares survivants ont dû s’adapter et ne vivent dorénavant que sur de piteuses embarcations. La vie est bien difficile, rares sont les moments de réel bonheur entre l’angoisse d’une prochaine tempête et surtout l’attaque de monstres marins. Perdus au milieu de ce monde d’eau, un père et un fils survivent tant bien que mal en espérant des jours meilleurs... Il y a dans ce récit d’aventures un peu de Jules Verne, un peu d’Herman Melville, mais aussi beaucoup de mythologie. Fabien Grolleau réussit donc ce délicat mélange en nous offrant une histoire pleine de subtilité et de sensibilité. Il enchaîne moments intimes et scènes d’actions, rendant  ainsi la lecture captivante. Il dévoile peu à peu le mystère de cette tragédie en y associant le destin de différents personnages, parfois épique, tantôt tragique, tantôt plein d’espoir. « Grand Océan » peut être considéré comme une fable humaniste et écologique. Cette œuvre est illustrée à l’encre noire par Thomas Brochard-Castex qui use de la technique de « l’éclosion », dite également de « la hachure » - ensemble de lignes droites ou courbes, pour produire des nuances de demi-teinte - donnant ainsi des effets de relief dans ses dessins. Ses illustrations d’animaux sont simplement remarquables, pleines de finesse et d’épaisseur à la fois. Elles dénotent sur les corps et visages des personnages humains, plus fades, voir naïfs. L’ensemble est parfaitement maîtrisé et en osmose avec le texte. « Grand Océan » est un album puissant qui vous fera chavirer !  - Michaël

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Ceci est une histoire vraie, celle de son autrice qui est née homme, mais qui ne l'a jamais été. C'est l'histoire de son adolescence, une partie de sa vie livrée crue, sans fioriture, sans omission aucune. Sa souffrance, son mal-être passé, elle nous les confie dans cette bande dessinée, sans doute une forme d'exutoire, mais surtout, certainement, pour ouvrir les esprits sclérosés et aider jeunes et moins jeunes à vivre pleinement ce qu'iels sont.
 
Elle est née homme, elle est une femme à part entière. Son adolescence, nous la découvrons page après page et ce qui nous frappe, c'est son courage. De souffrance en humiliation, elle a traversé des épreuves au-delà du raisonnable. Tel le roseau, elle a plié mais n'a pas rompu. Elle s'est construite dans la douleur, mais aujourd'hui, elle est ce qu'elle a toujours été : une femme.
  
"Mon adolescence trans", témoignage sur la transidentité, œuvre pour l’acceptation de toutes les orientations sexuelles, ainsi que pour l’accès à l’identité de genre de son choix. A partager !

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Voici une série jeunesse humoristique très réussie. Fabrice Parme nous raconte les histoires d’une petite fille riche, pleine d’énergie et de malice qui a tendance à s’ennuyer… Et de là, viennent les problèmes… Subtil mélange entre «Les petites filles modèles» et «Les petites Canailles», les récits d’Astrid Bromure sont drôles, pêchus et nerveux. Écrit avec finesse et élégance, chaque album est un récit complet et tient en haleine jusqu’au bout, car si l’humour est présent, il n’est que le vecteur d’histoires extraordinaires pleines de malice et de tendresse. Du très grand Parme, mais nous n’en attendions pas moins d’un très grand auteur/illustrateur.  - Michaël

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Un jour, une petite fille attrape un arc-en-ciel et le met dans un bocal. Elle tente de l'apprivoiser, le nourrit, l'emmène partout ! Ils deviennent inséparables. Elle l'aime fort, mais l'arc-en-ciel est malheureux... Malgré toutes ses tentatives pour lui redonner le sourire, la petite fille réaliser qu'elle n'a pas le choix : il faut le libérer. Alors elle le laisse partir, pour retrouver le ciel, le soleil et les nuages.

Cet album aux douces illustrations interroge sur ce qu’est l’amour. Est-ce que c’est posséder ou alors accepter de ne pas enfermer l’autre ? L’histoire amène l’enfant et l’adulte à s’interroger progressivement sur cette thématique.

Avec un final et une dernière phrase ouvrant à la réflexion, cet album ne laisse pas indifférent une fois la dernière page tournée.

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D’aussi loin qu’elle se souvienne, Lila a toujours souffert d’un certain mal-être. Sa souffrance s’est accentuée à l’adolescence, elle, ou plutôt il, veut être lui-même, le vrai, pas celle dont le nom est inscrit à l’état civil. Lila souffre de dysphonie de genre, elle a le corps d’une femme, mais est homme au plus profond de son être. Comment faire accepter cela à ces proches, sa famille, ses amis ? Comment vivre dans ce corps qui vous dégoûte ? Comment lutter contre les préjugés, la méconnaissance ? Lila devient Nathan et entame un dur combat qui le mènera à vivre des moments douloureux, mais au final, à une libération... « Appelez-moi Nathan » est un titre à part, à classer parmi les œuvres documentaires. Le récit, mené par Catherine Castro, grand reporter pour « Marie-Claire », est clair, précis et vulgarisateur. Oui le sujet, assez rare en littérature, peut être difficile à appréhender, mais ici nos esprits s’éveillent à ce mal-être et le récit nous permet de comprendre une histoire qui peut, n’ayons pas peur des mots, nous dépasser. Si cette bande dessinée est aussi précise dans son propos, c’est que l’auteur a construit sa trame narrative à partir du témoignage du héros, bien réel, de cette histoire. Tous est vrai ici et on le ressent : les émotions, les insultes, la perte de repères, pour Nathan comme pour ses proches. Nous sommes totalement immergés dans ce combat pour l’acceptation. Les illustrations de Quentin Zuttion servent à merveille ce reportage par un trait fin et délicat accessible à tous et par une mise en couleur façon aquarelle. Ce titre est une œuvre salutaire pour ouvrir les esprits et parler librement, sans tabou, de transsexualité. A recommander.  - Michaël

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Emika est une jeune chasseuse de primes qui, suite à une vie déjà semée d'embûches, doit se débrouiller seule. Son échappatoire ? Warcross, le jeu en réalité virtuelle qui a conquis la planète entière. Mais Emika n'est pas une joueuse comme les autres ; c'est aussi une hackeuse et informaticienne de génie. Le jour où elle pirate plus ou moins par accident le jeu mondialement connu, sa vie lui échappe totalement...

 

Warcross nous plonge direcement dans le monde des jeux vidéo, à la manière de "Ready Player One". Une fois le livre commencé, il est très difficile de le lâcher et une seule envie nous vient alors : mettre son casque de réalité virtuelle et jouer à Warcross pour suivre Emika dans ses péripéties.

 

Nolwenn

 

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Raowl pourrait être un prince charmant, si ce n'est que sa véritable nature est d'être la Bête. Un peu comme dans le conte de Perrault, lui, ce qu'il souhaite avant tout, c'est d'être aimé par une princesse. Mais comment en trouver une ? Facile car c'est bien connu, il y a toujours quelque part une princesse dans la panade... « Raowl » est la nouvelle série humoristique de Tebo et une fois encore, cet auteur à l'humour corrosif frappe fort. Nous retrouvons tous les ingrédients déjantés et délirants de son univers : une succession de gags et de situations burlesques qui s'enchaînent à un rythme effréné, le tout au service d'une histoire originale se jouant des contes de notre enfance. Jeux de mots, situations burlesques font bon ménage et leur message est magnifié par les illustrations de Tebo. Son style, cartooniste, insuffle une énergie folle à nos héros par des gestuelles et des visages souvent distordus, mais désopilants. Il se permet également de très belles doubles-pages d'action, laissant ainsi parler tout son talent d'illustrateur. Une autre force de ce récit est qu'il n'y a point de sexisme : l'autre personnage principal est la Belle, qui comme son compère n’est pas la dernière pour en découdre. Tebo réussit une entrée fracassante dans le catalogue Dupuis, éditeur habitué à des titres jeunesse plus « gentils », mais soucieux de diversification et gage de qualité.  - Michaël