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Elles sont quarante. Quarante femmes enfermées dans une cave depuis des années, leurs moindres gestes surveillés. Aucune d'elles ne sait pourquoi, et la plus jeune, la narratrice, ne se rappelle pas du monde d'avant l'enfermement. Leur monde, c'est cette cave, et aussi les souvenirs de plus en plus flous qu'elles transmettent à "la petite." Contrairement aux autres, elle ne se résigne pas, elle veut vivre, apprendre, grandir. 

Avant toute chose, je vous conseille de ne pas lire le résumé au dos du livre, qui en dit bien trop sur le devenir de ces personnages et vous gâcherait la lecture de ce roman… 

Cette lecture est une véritable expérience. On est plongé dans une ambiance sans égale - sombre, froide, teintée de désespoir. On n'en sait jamais plus que la narratrice, plongée dans des questionnements auxquels elle n'aura jamais de réponse. 

Et pourtant, dans cet univers glaçant, "La petite" nous tire vers le haut, avec une force et une curiosité indestructibles. Elle qui n'a jamais connu la vie d'avant, l'amour, la famille, jamais connu les hommes… Elle porte un regard nouveau sur la société que l'on connaît, sur la vie et sur la mort.

Un récit court, mais puissant, bouleversant, inoubliable.

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Ce très bel album propose de (re)découvrir la formidable aventure réalisée par la ville du Loroux-Bottereau et le collectif Les Locaux, qui, ensemble, ont œuvré pour offrir un magnifique au revoir à l’ancien hôpital Saint-Pierre.
Fermée depuis 2019, cette structure est devenue un véritable espace d’expression artistique. De nombreux·ses artistes ont investi les lieux et ont transformé le bâtiment, intérieur comme extérieur, en une immense galerie d’art aux styles aussi divers que variés.

Les photographes Pauline Théon et Bertrand Vacarisas ont su capter l’âme de ce lieu en mutation, à travers des images fortes, sensibles et poétiques.

Un témoignage visuel puissant, entre mémoire des murs et souffle créatif.

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New-York fin des années cinquante, Carney est marié, il a une fille et dirige tant bien que mal un magasin de meubles à Harlem. Tout n’est pas évident, mais vu d’où il vient, il s’en sort pas si mal. Père truand, mère décédée, il a poussé dans la misère, comme les mauvaises herbes qui se frayent un chemin à travers le bitume fissuré des trottoirs d’Harlem.
Carney a des principes, il s’est accroché pour faire des études, et il reste dans le droit chemin : tout sauf ressembler à son escroc de père, violent et absent. Seulement dans son quartier, les dés sont tous un peu pipés, et personne n’est irréprochable. Alors si on veut grimper, il faut s’arranger avec son honnêteté, et surtout graisser la patte aux bonnes personnes pour qu’elles vous fassent la courte-échelle.

C’est cet homme attachant, entre deux mondes, côté pile honnête marchand de meuble, côté face un peu receleur, un peu magouilleur, dont nous suivons le parcourt au fil des années. Une baignade dans les eaux saumâtres de l’Hudson, avec quelques beaux spécimens de poissons carnassiers et une déambulation dans les rue de New-York, ville magique, dont le souffle vous porte.
Un roman qu’on lit en apnée, emporté par le flot des mots, avec l’index qui frénétiquement égrène les pages. Plus encore qu’un hommage au récit de gangsters, l’histoire intimement liées d’un homme, de sa famille et de son quartier, un homme fier, droit, qui ne renonce pas et qui l’aime sa putain de ville d’escrocs.

Un voyage trop cool dans la jungle de béton d’Harlem, à condition de ne pas terminer les deux pieds coulés dedans !

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Depuis quelques temps, le papy de Théo ne dit plus rien. Théo lui, parle pour deux mais Papy jardine sans l’écouter. Théo aime par-dessus tout faire des top trois et va donc questionner son grand-père à ce sujet : quel est son top trois des meilleures tartines ? Des plus belles méduses ? De ses animaux préférés du zoo ? Petit à petit, le lien va se recréer entre nos deux protagonistes, qui trouveront en l’évocation de la mamie décédée depuis peu, des souvenirs doux et réconfortants. Cet album très poétique nous touche par sa subtilité et sa façon douce, enfantine aussi, de parler du deuil et d’aborder les sujets de la vieillesse, de l’amour et du poids du chagrin. Le lien intergénérationnel qui se tisse entre ces deux personnages est extrêmement touchant. Théo, à travers ses tops trois et avec sa naïveté d’enfant, donne l’occasion à son papy de partager de beaux moments avec son petit-fils, ainsi que de raviver des souvenirs émouvants de sa mamie. D’exprimer ainsi sa tristesse et aussi son amour à l’égard de cette personne qui a tant compté dans leurs vies. Les illustrations appuient le propos : délicates, elles sont le théâtre d’une palette d’émotions qui s’expriment sur le visage du grand-père de Théo. Daniel Egneus, grand artiste suédois largement reconnu, s’exprime à travers une technique d’illustration qui lui est propre, le « quotidiano straordinario », à la croisée du collage et de l’aquarelle. Les jeux d’ombre et de lumière sont tout à fait remarquables. Cette histoire aborde des thèmes bouleversants mais toujours avec luminosité et tendresse : c’est un album qui nous met les larmes aux yeux, mais qui fait du bien !  - Nolwenn

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Enfant, ses parents s'occupaient d'elle. Aujourd'hui adulte, c'est elle qui doit s'occuper d'eux. Ils sont âgés, fatigués, dépassés par un monde qui n'est plus vraiment le leur et qui va beaucoup trop vite. Ils ne veulent pas quitter leur doux foyer pour une place en maison de retraite. Alors, régulièrement, elle va les voir, elle prend soin d'eux, elle vérifie que tout se passe bien. Quelquefois, tels des enfants, il faut les sermonner, les cajoler et réparer ce qui semble être irréparable.

Dans ce récit authentique sur la vieillesse, Joyce Farmer nous livre son témoignage sur la difficulté rencontrée lorsque des personnes âgées refusent l'inéluctable : la maladie et la perte d'autonomie. Dure et touchante à la fois, cette histoire dépeint le quotidien de ces familles qui, au jour le jour, vivent dans l'angoisse d'un malheur. Une belle leçon d'humanisme. - Michaël



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Arthur vit avec son fils Pépin. Ils sont très proches et lorsque Pépin n’a pas le moral ou rencontre une quelconque difficulté, Arthur, pour l’aider, lui raconte toujours une belle histoire… où les frontières entre les mondes réel et imaginaire se confondent…

Quel plaisir de lire du David De Thuin, auteur encore trop peu connu du grand public, mais dont l’œuvre, au fil des ans, ne cesse de s’épaissir  et de marquer le neuvième Art. 

Nous le retrouvons ici pour un récit tendre et sensible dont le sujet principal est la transmission père/fils. L’album, construit sur 12 récits, met en scène un duo familial, dont on ne sait pas grand chose si ce n’est qu’il n’y a plus de maman, mais dont on comprend rapidement qu’un lien fort et puissant les unit. Cette relation, belle et profonde, attention d’un père pour son fils, est une leçon de vie à la « Big fish ». Ce père, conteur hors pair, fait grandir son enfant, l’accompagne vers le monde adulte, avec intelligence et bonté. Avec ses récits, il lui inculque de profondes valeurs humaines et humanistes. Un échec, une désillusion, deviennent avec Arthur une aventure extraordinaire dont on ressort plus fort. Il n’y a pas de tristesse dans ce titre, certes par moment un peu de mélancolie, mais surtout de l’optimisme et de la bienveillance, cela fait un bien fou !

Fidèle à lui même, David De Thuin illustre son album comme il sait si bien le faire. Son trait, école belge revisitée, s’adapte sans difficulté au texte et à l’ambiance de l’histoire.

Vous avez envie de passer un bon moment, résolument positif ? Alors, ne ratez pas : « De père en fils » !  

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Ce petit roman aux illustrations magnifiques est touchant et attendrissant. Cette communauté de chiens (et chat!) abandonnés installés dans un train désaffecté nous offre une belle leçon d’amitié et d’entraide. À partir de 5 ans

 

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Tome
1
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Le monde tel que nous l’avons connu n’existe plus. La grande catastrophe a modifié à jamais l’avenir du genre humain. Victoria est l’une des rares survivantes. Elle erre dans cet univers dévasté à la recherche de ses parents qu’elle pense être la source d’une mystérieuse lumière apparaissant chaque nuit dans le ciel. Ce voyage, elle ne le fait pas seule : elle est accompagnée par Bajka, fidèle chienne dont la compagnie est source de réconfort. Un monde n’est plus, un nouveau est en place, mais les codes en sont bien différents... Bajka est une série jeunesse post-apocalyptique dont l’atout majeur est le mystère. Dans les deux premiers volumes de cette série, composée de 6 au total, nous faisons la connaissance de Victoria et Bajka, apprenons leur caractère et apprécions leur complicité. L’intrigue est posée, mais entourée d’un épais brouillard fait d’étrangeté et d’interrogations. Que s’est-il passé ? Qu’est devenu le genre humain, dont Victoria semble être la dernière représentante ? Et les animaux : sont-ils maintenant tous doués de parole ? Des questions, mais pas encore de réponses. Qu’importe puisque le récit est brillamment écrit. Le rythme est soutenu, la lecture rapide, ce qui nous frustre un peu car il faudra attendre encore pour en connaître la conclusion. Les illustrations de ce jeune artiste polonais sont fraîches et dynamiques. Il utilise un gaufrier avec peu de cases, au parfait mixage entre cultures états-unienne et européenne, d’où ce dynamisme qui nous entraîne. Ses planches, aux teintes orangées, rendent une ambiance particulière, pesante, et un jeu de couleurs permet aux jeunes lecteurs de pouvoir différencier l’avant et l’après apocalypse. Grâce à une atmosphère singulière et une mise en scène différente, ce titre se démarque de la production actuelle ; il mérite pour cela toute notre attention.   - Michaël

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Petit voyou notoire, il n’est pas bien méchant, mais toujours à tremper dans différentes magouilles. Ce qui le motive, c’est faire plaisir à sa bourgeoise qui sait se montrer très aimante lorsqu’elle est pleine d’oseille. Alors, lorsqu’un plan simple se présente à lui, il ne se pose pas beaucoup de questions et fonce tête baissée. Hélas, cette fois-ci il aurait du y réfléchir à deux fois avant de pousser cette porte qui va l’entraîner dans une aventure diabolique... Difficile de vous parler de cette œuvre sans en dévoiler trop, je resterai donc assez évasif dans le contenu du récit. Sachez simplement qu’il s’agit d’une adaptation du roman de Franz Bartelt « Le jardin du Bossu » et qu’il résonne tel un film de Georges Lautner aux dialogues de Michel Audiard. L’histoire est originale et parfaitement menée, le suspense va crescendo jusqu’à un final terriblement efficace. Les illustrations et l’utilisation du noir et blanc ajoutent à l’atmosphère de cet album, lui donnant un petit côté rétro non dénué de charme. Les dialogues aux répliques affutées sont un délice de lecture. « La cage aux cons » est un huis clos captivant et envoûtant, un très beau titre pour commencer cette nouvelle année.  - Michaël

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Au petit matin, c'est la stupeur, la panique, l'effroi pour les habitant·es de la petite ville. D'étranges animaux sauvages ont fait leur apparition et apparemment, ils ne sont pas décidés à s'en aller... « La savane emménage » est un titre mignon tout plein, tant par son écriture que par ses illustrations ! L'histoire est pleine d'humour, mais construite autour d'un mystère dont le suspense va crescendo.
Sans trop, ni trop peu de texte, l'auteur trouve un équilibre parfait entre prose et illustration, permettant ainsi à ces deux types de narration d'être totalement complémentaires assurant une grande fluidité à l'histoire.
D'ailleurs, les illustrations sont merveilleuses. Elles revêtent à première vue un caractère simpliste, mais ne le sont absolument pas car pour arriver à un tel résultat, aussi expressif et dynamique, il faut une connaissance approfondie des arts graphiques et de la mise en scène. Bien au-delà, ce bel album traite d'un sujet important : la place de plus en plus étroite que notre société laisse au monde sauvage et animal et d'un équilibre, d'une cohabitation qu'il faudra bien arriver à trouver...  - Michaël

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Ours est un chien d'assistance, plus précisément un chien guide d'aveugle. C'est son métier, sa raison de vivre, et son monde s'effondre quand il perd la vue. Commence alors un périple au cours duquel il fera tout pour la retrouver, persuadé que son maître, Patrick, n'aura plus besoin de lui s'il ne peut plus le guider.  Grâce aux animaux de la ville et de la forêt, il apprendra à voir le monde autrement qu'avec ses yeux. 

Une BD tendre et poétique, rythmée par l'alternance entre la réalité et la vision décalée des choses que se fait Ours à l'aide de ses souvenirs et de ses autres sens. Les tanières d'animaux deviennent des pièces meublées, la forêt se remplit de sapins de Noël… Un joli décalage qui apporte de l'humour, mais aussi beaucoup de poésie ! Le lien qui unit Ours et Patrick est fort et touchant, et tous les amis d'animaux s'y reconnaîtront.
C'est aussi un excellent moyen d'en apprendre plus sur le quotidien des personnes malvoyantes, et d'en parler aux plus jeunes.
 

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« Avec son frère Aman, Yémané a quitté son pays, l’Erythrée, dans l’espoir d’un avenir meilleur. » Mais la traversée est longue et douloureuse. L’arrivée à Calais est synonyme de nouveau départ. Yémané prend « un instant de silence », pour repenser à toutes les épreuves vécues.
Chaque double page présente à la fois l’avancée au sein du camp, les souvenirs de son Afrique natale ou encore le périple en mer…

L’autrice titre chaque page par un verbe : « pour me souvenir », « pour comprendre », « pour pleurer », « pour nous reconstruire » …et y pose un texte sobre. Le personnage principal est toujours représenté sans bouche, peut-être pour faire écho à ce passage : « Pourquoi certains peuvent-ils courir, rire, rêver, étudier, s’empiffrer et d’autres, juste se taire ».  Enfin une longue lettre écrite aux parents restés au pays clôture le récit.

C’est un album poignant, très fort et touchant qui fait ressentir profondément et sans jugement le parcours de ceux/celles qui doivent tout quitter dans l’espoir d’une vie décente. La poésie, l’émotion et la sensibilité de l’écriture sont une belle manière d’aborder le sujet des migrants avec les enfants.
 

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Dans ce récit autobiographique, Aimée De Jongh nous raconte quatre histoires, quatre rencontres ayant pour point commun un chauffeur de taxi. Assise à l’arrière d’une voiture, elle nous fait parcourir le monde, de Paris à Los Angeles en passant par Washington ou encore Jakarta. Chacun de ces hommes délivre son histoire, tant bien que mal, à l’autrice pleine de vie et de gaieté. Des moments d’intimité rares ou se crée, au fil des conversations, un lien unique de confiance mutuelle.  

« Taxi ! » est un récit court, un huit clos empli d’humanité qui fait du bien ! - Michaël

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Plouf est un canard qui n’aime pas l’eau. Il n’aime pas nager, il n’aime pas la pluie, il n’aime pas faire du bateau. Ce que Plouf aime, c’est rester à la maison avec un bon livre et un thé chaud. Mais un soir de tempête, Plouf fait la rencontre de Nouille qui s’est perdu dans le noir à cause de l’orage. Nouille, lui, adore l’eau. Contre toute attente, ces deux compères vont devenir grands amis… mais malheureusement, Nouille doit rentrer chez lui. La vie de Plouf n’a plus la même saveur ! Il est alors près à braver rivières, pluie et lacs pour aller chercher son copain… Dans cet album, nous retrouvons l’auteur Steve Small, que nous adorions déjà pour Super Potes. Il revient avec son thème de prédilection, les amitiés improbables, qui contre toute attente, peuvent être les plus fortes. Car celles-ci peuvent faire enfourcher un vélo un soir de pluie, malgré le vent, la tempête, pour aller retrouver un ami. La patte de l’auteur est présente dans ses illustrations que l’on reconnait au premier coup d’œil à travers ses personnages si expressifs. Les couleurs acidulées en font un album plein de joie de vivre et mets en scène une belle relation qui se noue au fil des petits riens. Steve Small nous offre encore une fois une belle histoire réconfortante à déguster les jours de pluie.

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Il a vraiment de la chance d’avoir une petite fille aussi gentille, car sans elle, le pauvre, sa vie ne serait certainement pas aussi belle ! Enfin, ça, c’est elle qui le raconte... Marie-Agnès Gaudrat nous propose une charmante histoire qui s’avère aussi amusante qu’originale. Le narrateur n’est autre que l’enfant, cette petite fille qui nous parle, nous raconte que la vie de son père ne serait pas exactement la même si elle n’était pas là. Cette jeune présomptueuse nous expose les moments de vie qu’elle partage avec son paternel et les bienfaits qu’elle lui apporte. Ces exemples sont superbement illustrés par Amélie Graux, qui utilise les crayons de couleur à merveille. Ces dessins ne sont pas que parfaitement réalisés, ils reflètent également ce que serait certainement la réalité et contrebalancent avec les dires de l’enfant. Par un système malicieux de rabat, nous ne découvrons ces vérités qu’une fois la ritournelle passée et nous nous surprenons à rire de ces situations. Un élément important de l’album est l’utilisation du père, car longtemps absent de la littérature jeunesse : il trouve ici un rôle à sa mesure, tendre et complice. Cet album séduira les enfants, les mamans, mais surtout les papas qui, à n’en pas douter, se retrouveront dans ce personnage.  - Michaël

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En 110 pages, avec beaucoup de talent, Yamen Manai nous décrit une société tunisienne post « révolution du Jasmin » désabusée et abîmée, une société médiocre et rustre où la violence est omniprésente.

En s’appuyant sur son personnage qui en est depuis toujours la victime, il décrit les mécanismes de cette violence avec intelligence et décrypte comment depuis des siècles elle est un des piliers du modèle patriarcal tunisien.

Au-delà de la critique social, à travers son héros l’auteur nous interroge également sur la condition de victime et de bourreau, sur les notions d’humanité et de respect de soi. Grâce à sa rencontre avec un chien nous allons assister à la métamorphose du personnage principal, dont la clairvoyance va devenir redoutable.

Alors si vous ne craignez pas de voir ce qui se cache derrière les cartes postales des hôtels à touristes du front de mer, venez découvrir le quotidien plombant des habitant·es déshérité·es des banlieues périphériques et leurs bassesses ! Vous verrez, le dépaysement est assuré !

Il y a de la tragédie carthaginoise dans ce génial petit roman et aussi du Victor Hugo qui disait fort à propos « Ursus et Homo étaient liés d’une amitié étroite. Ursus était un homme, (Homo était une lessive, non je plaisante), Homo était un loup. »
Que vous inspire cette citation du célèbre auteur ? Dans deux heures je ramasse les copies. Bonne chance !