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C’est une merveilleuse intension pleine de délicatesse qui est à l’origine de ce roman. En modifiant le cours de l’histoire, Coline Pierré redonne vie à un être disparu trop tôt. Sylvia Plath, poétesse américaine talentueuse qui mit fin à ses jours, un triste matin de 1963, alors qu’elle n’avait que 30 ans. Grâce à cette merveilleuse idée l’autrice répare l’injustice du destin de Sylvia, sacrifié sur l’hôtel de la société patriarcale des sixties.

Grâce à la fiction l’héroïne échappe par un heureux hasard au trépas, ce qui constitue le point d’un nouveau départ. Nous suivons alors, pas à pas, la lente reconstruction d’un être fragile, sur le fil, dont on redoute, à chaque instant, la chute. Une femme attachante qui souhaite seulement être considérée comme une personne à part entière.
Dans le swinging London des années soixante, Sylvia Plath réussira-t-elle à retrouver le goût de la vie ? Alors que les femmes se battent pour améliorer leurs droits, arrivera-t-elle à reprendre le contrôle de sa propre existence ? Et quelle résonance trouvera son combat personnel dans la lutte féministe ?

Un roman très touchant, une ode à la liberté de créer, à celle de penser et à l’indépendance. Un ouvrage qui nous permet aussi de mettre en perspective la condition des femmes à travers les époques et le chemin qu’il reste à parcourir.

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Au Japon, en 1875, Ibuki, jeune héritière d’une célèbre brasserie de saké, rêve de devenir samouraï. Une décision qui est bien sûr désapprouvée par son père.
De l'autre côté du pays, maître Soho, un ancien samouraï renommé, a renoncé au combat et est devenu maître de thé.
Ibuki va tout quitter : famille, amant, et surtout un avenir confortable, pour partir à la recherche de maître Soho. Déguisée en garçon, elle va duper l’homme et le convaincre de lui enseigner le maniement du sabre.
À ses côtés, bien plus que la technique, elle apprendra la sagesse des samouraïs et celle contenue dans l’art du thé. Leur complicité va croître, jour après jour, alors qu’Ibuki progresse, sans savoir exactement dans quel but.

Écrit avec des phrases souvent courtes et simples, dans l’esprit japonais, ce roman se lit comme un conte initiatique.
Cyril Gely nous livre un récit sur la transmission, savoureux, tendre, émouvant et poétique.

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Adam Strange, super-héros terrien, est connu pour ses exploits sur la planète Rann. Là-bas, il a endossé le rôle de chef de guerre, luttant et vainquant une terrifiante invasion extraterrestre. Son histoire et ses combats, il les raconte dans un livre au succès fulgurant. Cependant, la véracité de ses dires est mise à défaut par un lecteur, lui reprochant l’omission de nombreux massacres d’innocent·es… Quelques heures plus tard, ce même lecteur est retrouvé assassiné.

« Strange adventures » n’est pas un récit de super-héros traditionnel, non, il s’apparente plus à un récit de guerre dont il est difficile de parler sans trop en dévoiler. Cependant, lorsque l’on referme cette œuvre monumentale de 364 pages d’enquête, de rebondissements et d’émotions, nous restons sans voix, épuisé·es par cette lecture exigeante, par la trame implacable qui nous tient et ne nous libère que bien après avoir refermé ce livre. Cette force narrative est l’apanage des auteur·rices états-unien·nes qui jouent avec nos nerfs pour mieux les tordre, mieux nous essorer. « Strange adventures » est une étude, un questionnement sur la guerre, les choix, les actes et leurs conséquences.

Côté illustrations, deux artistes se partagent le travail : l’un pour la partie du récit se déroulant dans le présent, l’autre pour la partie située dans le passé. Cette dualité de style permet aux lecteur·rices de voyager facilement dans le temps, mais aussi d’apprécier en parallèle, le travail de deux artistes de qualité.

« Strange adventures » est un bien plus qu’un récit de super-héros, il est un questionnement sur notre humanité… rien que cela !

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Coup de cœur et coup de gueule !


Coup de cœur  pour ce livre reportage qui traite d'un milieu, ici "les chantiers", que je ne connaissais pas et qui nous dévoile des pans, des rouages de cet univers impitoyable (pour ne pas être impoli...). J'en viens donc à mon coup de gueule, à cette colère qui monte à chaque page, chaque fin de chapitre. A se dire, mais non, ce n'est pas possible, pas ici, pas en France... Et pourtant si, sous nos yeux aveugles, l'exploitation de la misère humaine, qui sous couvert de profit, est entretenue par tous. De ces âmes en peine qui n'ont d'autre choix que d'accepter l’inacceptable et devenir les esclaves modernes de notre société.
Un titre CHOC qui met en avant un pan de notre économie et le travail de ces immigrés tant décriés, mais ô combien importants et courageux.  - Michaël


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Tome
2
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Emika est une jeune chasseuse de primes qui, suite à une vie déjà semée d'embûches, doit se débrouiller seule. Son échappatoire ? Warcross, le jeu en réalité virtuelle qui a conquis la planète entière. Mais Emika n'est pas une joueuse comme les autres ; c'est aussi une hackeuse et informaticienne de génie. Le jour où elle pirate plus ou moins par accident le jeu mondialement connu, sa vie lui échappe totalement...

 

Warcross nous plonge direcement dans le monde des jeux vidéo, à la manière de "Ready Player One". Une fois le livre commencé, il est très difficile de le lâcher et une seule envie nous vient alors : mettre son casque de réalité virtuelle et jouer à Warcross pour suivre Emika dans ses péripéties.

 

Nolwenn

 

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Au royaume des Six-Ponts la vie s’écoule plus ou moins paisiblement pour Anne, la tavernière. Son établissement est en reconstruction et sera fin prêt à recevoir tous les convives invités pour le mariage de son amie d’enfance, la fille du roi. François, l’ancien forgeron, maintenant soldat, n’est enfin plus amoureux d’elle, ouf... La reine, acariâtre personnage, semble elle aussi faire profil bas. Bref tout va bien... Sauf que non, en vérité, en coulisse un terrible drame se joue et va frapper pour changer à jamais la destinée de tous nos protagonistes... C’est avec joie que nous retrouvons les aventures de Anne. Débuté en 2009, notre chère tavernière a égaillé l’espace de 6 albums la vie de vos chérubins et de tous les lecteurs qu’elle a croisés. Véritable petit ovni à sa sortie par le fait d’une écriture différente pour l’époque, par son style humoristique sans pareil, « le royaume » s’est rapidement imposé comme un incontournable jeunesse. Ce dernier volume, car oui, les meilleures choses ont une fin, est différent des albums précédents. Pour commencer, il peut être lu séparément, il forme à lui seul un tout, mais peut également faire office de suite et de conclusion à la saga. L’histoire plus sombre, plus complexe, mais dont l’atmosphère générale est toujours aussi légère et drôle, est truffée de mystères et de rebondissements. A aucun moment l’ennui n’est présent. L’histoire est partagée entre des scènes d’actions, d’humour et d’émotions, le tout savamment équilibré. Jamais méchant, mais subtil et intelligent, le récit s’adresse aux enfants comme aux adultes, les deux y trouveront leur bonheur et peut-être même des moments de partage. Pour terminer je parlerais volontiers de l’illustration car pour moi, Benoît Feroumont est aussi un immense illustrateur. Son trait respire la vie, ses personnages sont charismatiques, les contours fins et précis permettent une lecture de l’image avec clarté. Il est adepte du gaufrier et des plans moyens concentrant au maximum l’attention sur la scène et l’action en cours. Une réussite pour une œuvre devenue un classique de la bande dessinée et un auteur talentueux que j’espère un jour recevoir dans votre Espace COOLturel !   - Michaël

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Aujourd’hui, la médecine est une science au service du vivant, mais avant d’être guérisseuse, elle était néfaste. Aux États-Unis, au 19ème siècle, elle était appelée la médecine « héroïque » parce qu’il fallait beaucoup de courage pour supporter les traitements de l’époque, souvent bien pires que les maladies ou les accidents eux-mêmes : saignées, purges au calomel (considéré de nos jours comme du poison), morphine... Stéphane Piatzszek et Benoît Blary nous embarquent dans un voyage à travers le temps en pleine guerre de Sécession durant laquelle un homme, le médecin Andrew Taylor Still, las des morts qui l’entourent, décide de tourner le dos à cette médecine traditionnelle qui ne sauve pas et surtout n’évolue pas. Il va, par différentes rencontres et en étudiant inlassablement l’anatomie humaine, mettre au point une pratique de manipulation du corps permettant le rétablissement des flux internes et des postures. Il crée ce qu’il appellera plus tard l’ostéopathie. Le récit, souffrant peut-être d’un manque de rythme, est néanmoins riche d’informations. Nous apprenons beaucoup sur l’époque, la dureté de la vie et de ces médecins souvent plus charlatans que compétents. L’humanité est également mise à mal dans ce titre où ignorance et intolérance sont des maux bien difficiles à éradiquer et constituent malheureusement un socle à notre condition. Fort heureusement, il y aura toujours des femmes et des hommes pour faire avancer, progresser la société, mais à quel prix... Une bande dessinée documentaire dense et instructive à mettre entre toutes les mains.   - Michaël

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Cette semaine, heureux hasard du calendrier, mon coup de cœur, qui n’aura jamais aussi bien porté son nom, est un roman d’AMOUR. Loin de moi l’idée de surfer sur la vague lacrymale des sentiments bon marché de la Saint-Valentin, d’ailleurs ce roman ne se déroule pas sur une plage tropicale bordée de cocotiers, mais à la montagne. On peut aussi surfer à la montagne !? C’est vrai ! Mais dans les romans Harlequin on voit plus souvent des palmiers que la frondaison des forêts de sapins, qui pourrait pourtant donner lieu à un champ métaphorique très riche, sur lequel je ne m’étendrais pas. Oh et puis si ! « Brian beau moniteur au teint halé et à la musculature saillante faisait remarquer à Cindy, la puissance du tronc de ce magnifique conifère centenaire érigé vers le ciel tel une Ode à la masculinité. Cindy la bouche semi-ouverte buvait ses paroles. Elle se disait intérieurement que Brian était un merveilleux poète champêtre et qu’elle adorerait cueillir son petit champignon ». Pourquoi je vous parle de ça déjà ? Ah oui ! Harlequin. C’est vrai qu’au début du livre on a un peu l’impression d’avoir en main un roman à l’eau de rose. Rémy guide de haute montagne musclé, bronzé et séduisant, accompagne en randonnée Laure splendide femme, riche et intelligente. Tout cela dans la station la plus huppée des Alpes : Megève, il ne manque plus que la Ferrari rouge et le cliché est parfait.

C’est cependant sans compter sur le talent sans faille de Jean-Christophe Ruffin qui une fois encore nous cueille comme un edelweiss* et nous emporte dans une avalanche d’émotions. Sa plume alerte nous fait prendre de la hauteur. Tel un premier de cordée elle nous emmène d’un pas sûr et agile à la découverte de merveilleux paysages, mais aussi de l’alpinisme et de sa dimension philosophique. Les deux héros au départ quelque peu insipides et à la limite de la caricature prennent peu à peu de l’épaisseur. L’auteur en les rendant tour à tour narrateurs, nous permet d’appréhender une même situation selon leurs deux points de vue et nous propulse habilement au cœur de leur histoire sentimentale.
Un beau roman dans lequel nous prenons conscience qu’en matière d’amour, comme en escalade, tout est question de patience, d’équilibre, de timing et surtout de souplesse (au sens propre comme au sens figuré). Si vous aimez la montagne, je vous invite également à découvrir un autre de mes coups de cœur « cent millions d’années et un jour » de Jean-Baptiste Andréa et aussi les ouvrages de Paolo Cognetti, disponibles, pour bon nombre, à la médiathèque.

* L’edelweiss bien qu’originaire de Sibérie est la plante emblématique des Alpes  et plus particulièrement des guides et des alpinistes.
 

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Grand-mère Doumia se rappelle son enfance à Paris, mais surtout les moments difficiles qu'elle a endurés. Cela la rend triste et mélancolique. Sa petite-fille la surprend dans cet état et ne peut s'empêcher de la questionner. C'est peut-être après tout le moment de tout lui raconter. De lui parler de cette enfance brisée par la guerre, de cette enfance volée par la rafle du Vel' d'Hiv, de cette enfance construite dans la peur et les humiliations d'être née juive durant la Seconde Guerre mondiale. Sans tomber dans le didactisme, Loïc Dauvillier nous livre ici un récit poignant sur la Seconde Guerre mondiale. Il ne montre aucune atrocité, mais sait les suggérer grâce au scénario et à la mise en scène. Un récit juste, sensible et pudique qui s'adresse aux enfants comme aux adultes.  - Michaël

 

 

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Au tribunal de Bobigny Pauline attend le jugement, elle n’a pas commis de crime, elle espère juste pouvoir reprendre le prénom que lui ont donné ses parents à sa naissance en URSS : « Polina », avant que celui-ci ne soit francisé. Simple formalité pense-t-elle ! Pas tout à fait, car pour certains renier le prénom que vous a octroyé la république, c’est un peu la trahir, cracher dans la soupe. Comme si, venant d’ailleurs, on ne devenait jamais un citoyen à part entière, comme si on devait être toujours redevable, faire ses preuves. Comme si on devait choisir un pays, plutôt qu’un autre, comme si on vous demandait avec le plus grand sérieux : « tu préfères ton père où ta mère ? ».
Alors, pour répondre à cette absurdité, Polina remonte le fil de sa vie et aussi le fil des mots, de sa langue maternelle à sa langue d’adoption, de l’URSS à la France, elle tisse un drapeau imaginaire, celui d’une identité double et à la fois unique. Elle fait son autoportrait, toile tendue au-delà des frontières, preuve vivante que l’on peut exister au-delà des nations, multiple et riche de ses différences.

On suit le parcours de son intégration à travers son apprentissage d’un nouveau langage. Puis le combat de sa mère, pour que ses enfants n’oublient pas le russe, pour qu’une langue ne remplace pas l’autre. Car conserver sa langue maternelle, c’est aussi resté fier de ses racines, respecter l’héritage de ses aïeuls et leur montrer qu’on les aime.

Un texte d’une grande tendresse, à la fois subtil et drôle qui parle merveilleusement de l’immigration et de l’identité à travers la symbolique du langage.

Un premier roman particulièrement maîtrisé. Mon coup de cœur de la rentrée littéraire.

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Dans la cour de l’école, derrière le gymnase, il y a un trou, pas un petit, mais pas un trop profond non plus. Un juste de la bonne taille pour que toute la classe d’Emma s’y sente bien et décide d’en faire un super espace de jeux.

 

Les histoires d’Emma Adbåge ont un parfum unique, celui de l’authenticité. Ses histoires sentent bon l’enfance et se projeter dedans éveille inévitablement nos souvenirs. Ce titre en est  une  parfaite illustration puisqu’il nous renvoie directement dans la cour de l’école. Pas de magie, ni de monstre ou autre créatures fantasque, non, ce qui est mis en exergue est le pouvoir de l’imagination dont font preuve les enfants. Ce pouvoir qu’une fois adulte nous perdons. Cela donne une légère brise mélancolique, mais qui ne souffle pas sur les plus jeunes lecteur.rices, trop occupé.es à s’imaginer poursuivre l’aventure avec leurs ami.es. Les illustrations d’Emma Adbåge sont, comme à son habitude, subtiles et délicates. Son style graphique bien particulier et sa palette de couleur nous éblouissent à chaque page si on y prête suffisamment attention. De multiples détails, des traits et des lignes de fuite qui souvent se chamaillent, mais qui rendent l’ensemble cohérent, à la frontière entre le monde de l’enfance et celui des adultes. Comme si Emma n’avait pas su choisir. Une autrice/illustratrice suédoise à suivre...   - Michaël

 

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Ours est un chien d'assistance, plus précisément un chien guide d'aveugle. C'est son métier, sa raison de vivre, et son monde s'effondre quand il perd la vue. Commence alors un périple au cours duquel il fera tout pour la retrouver, persuadé que son maître, Patrick, n'aura plus besoin de lui s'il ne peut plus le guider.  Grâce aux animaux de la ville et de la forêt, il apprendra à voir le monde autrement qu'avec ses yeux. 

Une BD tendre et poétique, rythmée par l'alternance entre la réalité et la vision décalée des choses que se fait Ours à l'aide de ses souvenirs et de ses autres sens. Les tanières d'animaux deviennent des pièces meublées, la forêt se remplit de sapins de Noël… Un joli décalage qui apporte de l'humour, mais aussi beaucoup de poésie ! Le lien qui unit Ours et Patrick est fort et touchant, et tous les amis d'animaux s'y reconnaîtront.
C'est aussi un excellent moyen d'en apprendre plus sur le quotidien des personnes malvoyantes, et d'en parler aux plus jeunes.
 

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Bernard Lavilliers chantait à une époque « On the road again again... » et c’est littéralement le petit air qui nous trotte dans la tête juste après avoir lu ce reportage sur la France et ses habitants. Olivier Courtois, journaliste, a décidé un jour de tout plaquer et de partir pour l’inconnu en auto-stop sur les routes de France. Dans ce très bel album, riche de paysages et de rencontres aléatoires, il nous raconte son périple, nous parle de l’Homme et de cette formidable diversité qui fait la France. Triste, tendre, drôle et plein d’espoir, ce titre est un Road-movie documentaire qui saura parler à tous.  - Michaël

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Le rêve d’Hino est d’être admis dans l’un des nombreux clubs de sport de son lycée. N’importe lequel, du moment qu’il est considéré par les autres et surtout les filles, comme un sportif. Car oui, c’est bien connu, les filles aiment et sortent avec les sportifs (!). C’est bien ce qu’Hino désire le plus au monde : avoir une petite amie. Le seul problème, c’est que notre énergumène n’est pas très sportif, un peu maladroit et quelque peu glandeur : il est très rapidement viré de toutes les activités auquel il participe. Sa rencontre accidentelle avec la belle Ayako va le contraindre à s’essayer à une discipline encore inconnue pour lui : le rugby... "Full Drum" est un manga de type shônen, plus particulièrement destiné aux jeunes garçons, selon la nomenclature japonaise, mais n’ayez crainte il peut être lu par tous les publics ! De construction plutôt classique, le récit est dynamique et humoristique. Nous suivons Hino dans sa quête d’amour maladroite, mais ô combien jouissive. Notre personnage est animé d’un bel idéal, car ici rien de graveleux, simplement de nobles sentiments. Véritable comédie sentimentale, le récit laisse tout de même une place importante à l’action et au sport, en particulier au rugby qui devient le sujet principal de l’œuvre. Petit à petit, nous découvrons ce sport et nous familiarisons, sans que cela soit trop technique, au vocabulaire de la discipline. "Full Drum" est sans prétention, il parvient à nous faire passer un agréable moment de lecture grâce à son personnage attachant. On y y trouve un peu de tous les ingrédients pour séduire un large public et cerise sur le gâteau, ce manga sur le sport est, faut-il le signaler, complet en 5 volumes et traite d’un sport peu exploité en bande dessinée. Pour les amoureux de l’ovalie et bien plus encore.  - Michaël

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Une Irlande aux personnages emprunts de cruauté, un environnement hostile.
Toute la force requise pour y résister. Voilà un roman âpre, mais l'écriture envôutante de Paul Lynch nous tient
Un bon roman

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Le Grass Kingdom, est le nom donné aux terres des frères Robert, Bruce et Ashur. Sur cette étendue, ils accueillent à bras ouvert qui le souhaite, mais avec quelques règles tout de même : le respect et l’entraide. Depuis de nombreuses années, ils vivent ainsi, en totale autarcie, refusant les lois et le monde extérieurs. Alors que les problèmes se multiplient avec le shérif du comté, une vieille affaire sordide refait surface. Dans cette communauté où l’entraide et la loyauté sont de mise, tout laisse à penser que se cacherait parmi eux un tueur en série... Lorsque l’on parle de bandes dessinées américaines, on pense inévitablement aux super-héros, oubliant que le comics est avant tout une multitude de genres et de styles. Bien sûr les Américains ont inventé les super-héros, mais ils ont également développé le média bande dessinée en apportant des codes et une narration modernes. Matt Kindt est l’un des auteurs du Nouveau Monde les plus en vue actuellement. Il compose une œuvre qui jusqu’à présent est un sans faute, et avec toujours plus d’exigence. Grass Kings dépeint le quotidien d’Américains moyens, plongés dans une utopie, mais rattrapés par la réalité. Chaque personnage, chaque témoin a son histoire, différente, mais liée au Grass Kingdom. Ces terres sont d’ailleurs un personnage à part entière, car tel un cours passionnant, nous assistons au début des différents chapitres à son histoire. Terres peuplées par les indiens, puis par les colons, terres nourries par la violence et le sang des hommes. Le récit est passionnant, brutal sans être dénué de réflexion et de compassion. Vous aimerez également le travail pictural d’un tout jeune illustrateur qui, sans copier ses illustres prédécesseurs, nous rappelle le travail de Jeff Lemire (à découvrir rapidement si vous ne le connaissez pas). Un travail remarquable utilisant la technique de l’aquarelle. Grass Kings est en polar sérieux qui vous fera vibrer et dont l’intégralité se tient en trois volumes.  - Michaël