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Mary, jeune enfant désagréable et capricieuse, est expédiée chez son oncle après la mort de ses parents. Toujours absent, celui-ci possède un manoir en Angleterre, manoir sombre et plein de secrets… Mary déteste ce pays, son oncle, le manoir et son nouveau mode de vie. Mais quelque chose l'intrigue : un jardin qui serait fermé à clé depuis dix ans…

 

Le jardin secret est une superbe adaptation du roman éponyme. Tout au long des deux tomes, on suit Mary, cette enfant absolument détestable, et on la voit se métamorphoser au contact de la nature et de ses nouveaux amis.

 

Les illustrations tout en douceur de Maud Begon donnent vie à ce jardin désolé avec une magnifique palette de couleurs pastel, et on ne peut s'empêcher de s'attarder sur la faune et la flore à chaque page ! Le dessin souligne aussi l'évolution de Mary qui, une fois bien entourée, devient une enfant heureuse et bienveillante. Elle se révèle être un personnage drôle et touchant qui rend le récit très dynamique !

 

À vous maintenant de plonger dans ce jardin et d'en découvrir tous les secrets…

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Devenir zombie n’est pas forcément un état voulu, lorsque cela vous arrive, ainsi qu’à toute votre famille, il faut l’accepter et faire au mieux pour s’intégrer dans un monde de vivant·es… si appétissant·es…

Fortu, auteur aux multiples registres narratifs, livre cette fois une comédie noire, grinçante, aux portes de l’horreur. Rassurez-vous, rien de bien méchant si ce n’est que le récit nous raconte la difficile intégration d’une famille de zombies dans un monde où le cannibalisme n’est, espérons-le, plus à la mode. Ne voyez pas pour autant en ce titre une quelconque métaphore et/ou parabole cherchant à dénoncer notre société, mais plutôt une approche à la « What if… », et si cela arrivait ? Une des réponses est dans « La vie de ma mort », où Fortu, en quelque pages et quelques gags, nous propose sa vision. Les mini histoires de deux pages s’enchaînent chronologiquement liées par un fil conducteur, un événement important et véritable générateur de suspense. Les scènettes se succèdent et avec elles, bon nombre de quiproquos et de situations de non-sens.

« La vie de ma mort » est une farce, une blague qui sait jouer sur les différents registres de l’humour : le comique de situation, l’exagération, ou encore le trait d’esprit…

Ce titre donne donc le sourire et fait ainsi passer un bon moment, et cela, dans le monde des vivants, bien entendu !

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David est un metteur en scène de théâtre dans le creux de la vague. Pour la énième fois, la pièce qu’il devait monter, La Tempête de Shakespeare, ne se fera pas. Un imprévu de la vie quotidienne, va lui éviter de sombrer encore plus dans sa tourmente. La halte-garderie est en grève et il doit garder Miranda, sa fille de deux ans. Pour occuper l’enfant, le père de famille, décide de lui jouer et expliquer sa pièce.

Dès la première scène, on est embarqué dans le récit. Pour capter l'attention de la fillette, le comédien incarne avec passion les personnages et les situations. Il y met du rythme, de la gestuelle, de la voix, de la surprise et de l'émotion.
La complicité entre David et Miranda est totale. L’enfant participe au jeu. Poupées, ours en peluche, figurines, dessins deviennent acteurs ou décors.

La tempête n’est pas que dans le texte, elle est également dans les pensées du père et comme pour intensifier l’atmosphère, dehors l’orage gronde.
Grâce à ces parallèles entre fiction et réalité, l'auteur explore les thématiques de la paternité, des relations parents/enfants, de la famille.

C’est aussi une réflexion sur la place de l’art et des artistes dans notre société. Être intermitent·es du spectacle est-il un vrai métier ? Comment se sentir utile quand nombre de personnes pensent que les professions artistiques ne sont que du loisir ?
« Ma tempête » est une véritable ode au théâtre ! Un roman audacieux en se permettant de puiser dans l’œuvre Shakespearienne. Le livre est court, l’écriture fluide, pas besoin d’être érudit·e pour apprécier cette lecture.

Une réussite. 
 

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Au 18e siècle, un homme déambule dans la ville qui ne s’appelle pas encore Tokyo, mais Edo, afin d’en faire la cartographie. A pas mesurés, il arpente les rues et se laisse émerveiller par les splendeurs de la nature, adoptant tour à tour le regard de la tortue, de l’oiseau ou du chat. Se laisse aussi séduire par la mélodie des haikus d’Issa, citant Bashô ou créant ses propres vers. On pense évidemment à L’Homme qui marche ou au Gourmet solitaire en lisant Furari. On y retrouve les mêmes errances contemplatives du héros, les mêmes plaisirs, la même trame. Pas de surprise dans cette lecture. Pour autant, en ces temps si particuliers, si anxiogènes, c’est un vrai plaisir de retrouver Jiro Taniguchi, de se balader tranquillement, sereinement et de s’extasier avec lui devant o-hanami, les cerisiers en fleur. Du grand air, de la douceur, de la poésie, de la liberté… une lecture apaisante qui fait l’effet d’une grande bouffée d’air frais printanier. Et ça fait du bien, tout simplement.  - Aurélie

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Gaspard est berger et en est fier. Il aime sa liberté, ses montagnes et ses moutons, mais déteste par dessus toute cette bureaucratie qui lui a imposé la cohabitation avec le loup. Cet animal sauvage qui tue et rend fou les troupeaux. Cet animal qu’il voudrait voir disparaître afin de retrouver paix et sérénité. Alors, au détriment de la loi, il se lance dans un combat à l’issue duquel ne restera que l’un ou l’autre... Jean-Marc Rochette nous gratifie une nouvelle fois d’un très beau récit « montagnard ». Nous retournons donc, après « Ailefroide », au cœur du Massif des Écrins, dans la vallée du Vénéon. Si l’alpinisme était à l’honneur dans le premier album, « Le loup » aborde un aspect différent, plus universel, celui de la difficile cohabitation entre économie et environnement. Sous la forme d’un duel entre un loup et un berger Jean-Marc Rochette dénonce cette aberration qui nous conduit tous sur des sentiers dangereux. Il ne charge pas les bergers, qui sont eux aussi victimes du système économique dans lequel l’Homme modifie et/ou détruit la biodiversité. Le loup, l’animal, le berger, l’humanité : chacun sa place, chacun mérite de vivre et c’est bien ce message qui nous est envoyé. Nos héros à deux ou quatre pattes sont beaux et fiers, ils représentent la nature, chacun à leur façon, ils essayent de vivre, survivre dans un milieu difficile. Ce très beau récit est composé d’illustrations très fortes, de paysages glacials et bénéficie d’un découpage savamment orchestré, distillant rythme et action. « Le loup » est une ode à la nature, à la tolérance. Il serait regrettable de s’en priver, mais  souhaitable de le partager.  - Michaël

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Le colonel, militaire de carrière, exécuteur des basses tâches, exécuteur tout court, ne dort plus. Dans la nouvelle ville, sur la ligne de front où il vient d’être affecté, peu à peu son image disparaît. Il faut dire qu’après les bombes qui ont méthodiquement rasé les bâtiments, maintenant la pluie qui tombe sans discontinuer, en rideau, efface les paysages, l’horizon, les âmes.
Les jours passent, et sa silhouette, son visage deviennent de plus en plus flous, délavés. Lessivé par les guerres, pour un camp où pour l’autre, sans convictions, mis à part celle du travail bien fait, car militaire c’est son métier et comme le plombier répare les tuyaux, il torture les corps.

C’est dans la peau de ce personnage peu recommandable que l’autrice nous transpose, un être complexe, pris au piège du système, effroyable mais pas entièrement méprisable. Une rencontre qui vous bouscule les entrailles, mais qui vous arrache aussi quelques sourires tant l’invraisemblance du conflit, poussée à son exergue par certaines métaphores, rendent les personnages et les situations drolatiques.
Un récit d’une grande profondeur, un roman magnifiquement sombre et indispensable, qui dépeint avec maestria la folie et l’absurdité de la guerre. La confirmation du très grand talent d’Emilienne Malfatto dont l’écriture précise et poétique vous emporte.

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L’histoire se déroule dans un quartier résidentiel, où la vie semble couler sans encombre. En septembre, dans le jardin des Loverly, se tient le traditionnel Barbecue entre voisin·es. On se croirait presque dans la série « Desperate Housewives ». Une nuit, un terrible accident va venir bouleverser le calme apparent de cette petite communauté. Les murmures vont se faire plus insistants, puis se transformer en rumeurs. Mais est-ce vraiment à ce moment-là que les choses ont réellement dérapé ?   
Nous allons suivre quatre couples, en particulier, le point de vue des femmes.
Au fil des chapitres, chacune d’elle, forte de leur personnalité différente, exprime leur rapport à la maternité, au couple, au travail…

Construit tel un thriller psychologique à double temporalité, les secrets se dévoilent au fur et à mesure. On essaie de trouver la vérité et de comprendre l'impensable. L'autrice nous tient en haleine jusqu'à la fin.

Une lecture captivante, empreinte de sororité, d’émotion et de personnages attachants.

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Lamya Essemlali nous entraîne dans l'épopée de la « Sea Shepherd », une organisation qui ne recule devant aucun sacrifice pour défendre les océans et de la biodiversité.

À travers ce récit, c'est le portrait d'un homme hors du commun, Paul Watson, qui se dessine : un capitaine courageux, un visionnaire passionné, mais aussi un rebelle qui bouscule les consciences.

Un livre indispensable pour comprendre les enjeux de la préservation des océans et pour s'inspirer de ceux qui luttent pour un monde meilleur.

L'arrestation injustifiée de Paul Watson au Groenland témoigne de la violence des enjeux et de cette hypocrisie qui règne dans nos gouvernements.

Ce livre est un cri d'alarme qui nous rappelle que la lutte pour la préservation de notre planète est loin d'être terminée.

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Conteur sans pareil, Paco Roca, nous livre une nouvelle fois un récit empli de tendresse et de mélancolie, mais non dénué de vie. A la lecture de ce récit nous pourrions supposer à une autobiographie tant les scènes, les situations sont justes. Il n’en est pourtant rien ! Chapeau l’artiste. 
Ce récit  touchera certains et réveillera de nombreux souvenirs…  - Michaël

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« Ça va pas la tête ou quoi ? » est un album jeunesse au ton très humoristique, écrit par un habitué du genre qui en devient, album après album, le spécialiste de « l'humour pour les petit·es ».
Seulement pour les enfants ? Bien sûr que non ! Il arrive toujours à surprendre ses lecteur·rices quel que soit leur âge. Ici encore, il parvient à nous amuser avec trois fois rien : des yeux, un nez, une bouche et des formes multiples.
Cela fonctionne à merveille jusqu’au final, une chute savamment orchestrée.
Cet album est drôle, coloré, rythmé… et surtout plein d’intelligence. À lire, relire et partager sans modération !

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Des tableaux volés, une orpheline emprisonnée, des meurtres sur la Tamise… Seul ou à plusieurs, entrez dans la peau des détectives de Baker Street et résolvez 10 affaires à la façon du plus grand détective du monde ! À l'aide d'un plan de Londres, d'un annuaire et du Times quotidien, récoltez des indices et remontez la piste jusqu'aux coupables !

Un jeu immersif qui fera travailler vos méninges si vous souhaitez surpasser le grand Sherlock Holmes… Tous les moyens sont bons pour y arriver : interrogez suspects et témoins, trouvez les liens entre les indices découverts, rassemblez les preuves, échangez vos théories… Certaines énigmes vous donneront du fil à retordre, mais quel plaisir quand on trouve l'indice qui fait basculer le cours de l'enquête !

Il peut sembler compliqué de battre le score de Sherlock, surtout en jouant seul, mais cela ne change rien au plaisir de résoudre ces affaires. Un jeu d'enquête incontournable !
 

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2
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Jacques Peuplier est un homme étrange. Solitaire, peu bavard, voire un peu rustre, il gagne sa vie en retrouvant pour le compte de particuliers tout et n’importe quoi de perdu. Il est le meilleur dans son domaine, lorsqu’il daigne accepter une affaire. Son secret : il écoute et parle à toutes les choses matérielles qui sont des témoins privilégiés. L’étrange est son domaine, pourtant lorsqu’il accepte une affaire pour la famille Monk, il est loin de se douter qu’il s’apprête à franchir un nouveau pallier dans le monde du mystère... VilleVermine est un récit singulier et captivant. A l’image de son personnage principal, il est mystérieux à souhait. Son intrigue pour le moins originale nous entraîne dans une ville curieuse ou chaque coin de rue est propice à une histoire, à une intrigue, mais loin de nous perdre, Jacques Peuplier nous guide à travers ces dédales. Julien Lambert réussit avec cet album à créer un personnage fort attachant avec son don, mais également ses faiblesses, ses blessures, le rendant inadapté à la société. Auteur « complet », il illustre avec maestria cette saga. Son style particulier, son choix de couleurs et ses cadrages sont remarquables. Ils rendent un titre très dynamique et d’une très bonne lisibilité. En seulement deux volumes vous tomberez sous le charme de cette enquête peu banale qui a décroché cette année le Fauve « Polar SNCF » d’Angoulême.  - Michaël

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et si on en parlait en BD

 

Le droit à la fin de vie

 

Depuis de nombreuses années déjà, les débats autour du droit à l'euthanasie et au suicide assisté sont présents dans notre société, mais ces pratiques restent illégales en France.

 

La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite loi « Léonetti ») affirme, sous certaines conditions, un droit au « laisser mourir » sans souffrance évitable et dans le respect de la dignité du patient. Cependant, pour beaucoup, cela ne suffit pas et iels souhaitent une nouvelle loi légalisant 'l'aide active à mourir'. Le débat reste donc ouvert...
Nous vous proposons de découvrir trois bandes dessinées ayant pour sujet le droit à la fin de vie choisie. Elles donnent matière à penser par leurs récits fictifs ou inspirés de faits réels, à comprendre ce sujet de grande importance. Des récits tendres, émouvants, et paradoxalement emplis d'espoir comme jamais.

 

En toute conscience
de Livio Bernado et Olivier Peyon
Éd. Delcourt

 

La dame blanche
De Quentin Zuttion
Éd. Le Lombard

 

Mes mauvaises filles
De Zelba
Éd. Futuropolis
 

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Paola Pigani, écrivaine et poétesse, glisse nos pas dans ceux d’une jeune immigrée hongroise à Lyon en 1929.

Souhaitant fuir la vie paysanne et misérable de son pays elle se retrouve rapidement confrontée à un autre type de labeur tout aussi avilissant, celui des usines textile de l’est de la France.

Avec un grand sens du détail l’autrice nous décrit les conditions de travail inhumaines de la main d’œuvre en 1929. Conditions qui vont de surcroît encore se dégrader avec la crise économique qui vient d’éclater aux Etats-Unis.

La force de son récit est de nous faire découvrir la grande Histoire à travers le quotidien de ses personnages, ce qui la rend plus réelle, plus palpable. A travers leurs parcours l’autrice nous plonge au cœur de la lutte entre fascisme et communisme qui verra en France l’avènement du Front Populaire et du gouvernement de Léon Blum. Emportés par cet élan de solidarité on se met à rêver d’une société plus juste ou les êtres seraient tous égaux, où la démocratie française tiendrait enfin les promesses faites en 1789.

Un très beau travail d’autrice où la fluidité des mots s’oppose à la cadence des machines. Ou la souplesse et l’élégance de l’écriture redonnent aux personnages une apparence humaine, eux que le système relègue à la condition de bêtes de somme. Paola Pigiani dépeint avec talent la métamorphose de ces ouvrier·ères qui par la lutte reprennent peu à peu possession de leurs vies et y gagnent, plus que l’amélioration de leurs conditions de travail, une dignité.

Enfin ce roman a le mérite de nous rappeler que les immigré·es d’hier sont les Français·ses d’aujourd’hui et qu’iels ont lutté pour les avantages sociaux dont nous bénéficions encore, alors même qu’iels étaient victime de discrimination et de racisme.

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Jen n’a eu d’autre choix que de partir vivre avec sa maman à la campagne... Et en plus pour s’occuper d’une ferme… Mais le pire de tout, elle doit habiter avec le nouveau compagnon de sa mère et ses deux filles dont une insupportable « Mademoiselle-je-sais-tout »…

Cette bande dessinée américaine, inspirée par la propre vie de l’autrice, est une vraie bouffée d’air frais. Le récit, malgré la thématique classique du changement de vie, arrive à nous surprendre et à nous captiver jusqu’à la fin. Cela est dû au travail d’écriture qui rend les personnages vrais et vivants par des dialogues de la vie de tous les jours.
Les sentiments de Jen évoluent au fur et à mesure des situations : tantôt désabusée, tantôt pleine d’espoir, en colère ou triste. Une cartographie complète de ce qu’est l’adolescence.
Estampillé jeunesse, ce récit feel-good est à prescrire à tous et toutes tant il est porteur de bien-être.

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Un lundi, un petit garçon trouve un tout petit ours polaire dans son jardin. Si petit qu’il tient dans sa main. Le mardi, le tout petit ours a un peu grandi : alors le petit garçon le dépose dans sa poche. Arrivé au mercredi, ne tient plus dans la poche : il est temps de ramener petit ours chez lui. Alors nos deux amis s’en vont faire un long voyage…

Tout petit ours est un album d’une très grande tendresse. Richard Jones signe une très jolie histoire d’amitié entre ce petit garçon et ce petit ours. L’amour qu’ils se portent l’un à l’autre les fait grandir tous les deux : l’ours grandit physiquement, et le petit garçon s’émancipe également. Même quand notre ours polaire aura atteint sa taille adulte, dépassant depuis longtemps le petit garçon, il restera « Mon tout petit ours ».

Les illustrations à la gouache ainsi que le choix des couleurs pastel appuient le propos très doux du récit. A travers les expressions du garçon et de l’ours, le lecteur saisit toute la force de la relation indéfectible qui lie les deux personnages.

« Il était si petit qu’il tenait dans ma main. Je sentais son cœur battre sous sa fourrure de nuage blanc. »