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Ecoline est une chienne de ferme issue d’une digne lignée de gardien. Alors, lorsque celle-ci n’arrive pas à protéger le foyer de ses maîtres d’un cambriolage, son père la répudie. Loin d’être abattue, elle voit dans cet exil forcé l’opportunité d’enfin réaliser son rêve : peindre…

Derrière cette charmante fiction animalière se cache, en réalité, une belle leçon de vie. Un espoir pour les doux·ces rêveur·euses, mais aussi pour celles et ceux qui ont pris, parfois ou souvent, des chemins contraires. Cette oeuvre parle de bonheur, de plénitude, via la réalisation de soi en vivant ses rêves. Elle y parvient parfaitement sans en peindre pour autant, un tableau idyllique, car quelle que soit la route que l’on prend, il y aura toujours des embûches. Alors du courage, oui, il en faut en soi pour changer de vie, et aussi le soutien d’autres personnes qui nous encouragent également, à être heureux·se différemment. Ce message est mis en image par de très belles peintures numériques inspirées par les artistes de la fin du 19e siècle.

« Ecoline » est une bande dessinée qui a du chien, adaptée aux enfants comme aux adultes, elle devrait rapidement trouver sa place dans vos doux foyers.

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Rythme et suspens assuré pour ce roman qu'on peut lire comme un bon livre d'aventure. Mais pour cette mère et son fils, ce périple fou est aussi le seul espoir de les sortir d'un mal-être.
Des épreuves au cours desquelles les faiblesses , les failles des deux voyageurs vont resurgir. C'est pourquoi, il faut continuer !
Très bon moment de lecture            C.
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Juin 1940, Pacôme Hégésippe Adélard Ladislas, comte de Champignac, coule des jours heureux dans sa petite commune de Belgique jusqu’au jour où il reçoit un bien étrange message crypté. Il est invité à rejoindre au plus vite l’Angleterre pour y apporter toute son aide de scientifique et d’inventeur. Sans en savoir plus, il quitte son beau pays pour cette mystérieuse mission. Arrivé, non sans encombre, à destination, sa tâche lui est enfin dévoilée : aider Allan Turing à percer les secrets de Énigma, machine dont se sert l’Allemagne afin de crypter ses messages et réputée inviolable… Et si la fiction était le meilleur support pour enseigner l’Histoire ? Et si dans l’Histoire, on y ajoutait un peu de notre patrimoine bédéique ? On obtiendrait sûrement une œuvre intéressante, riche et captivante. Une œuvre multigénérationnelle s’adressant ainsi à un large public et inculquant avec douceur différents savoirs. Voici ce que nous propose « Champignac », les auteurs nous racontent, en utilisant un personnage récurrent de l’univers de Spirou, des événements encore trop peu connus du grand public. Ils nous relatent, de façon simple et précise, comment Allan Turing, a réussi à percer les secrets de la machine allemande Énigma, comment grâce à ce génie, la coalition a pu sauver des milliers de vie et remporter la victoire finale. Une belle leçon d’Histoire servie par des illustrations au style franco-belge classique, proche par moment du travail de caricaturiste. Un récit captivant et éducatif, mettant en valeur le génie humain et à mettre entre toutes les mains.  - Michaël

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Arthur vit avec son fils Pépin. Ils sont très proches et lorsque Pépin n’a pas le moral ou rencontre une quelconque difficulté, Arthur, pour l’aider, lui raconte toujours une belle histoire… où les frontières entre les mondes réel et imaginaire se confondent…

Quel plaisir de lire du David De Thuin, auteur encore trop peu connu du grand public, mais dont l’œuvre, au fil des ans, ne cesse de s’épaissir  et de marquer le neuvième Art. 

Nous le retrouvons ici pour un récit tendre et sensible dont le sujet principal est la transmission père/fils. L’album, construit sur 12 récits, met en scène un duo familial, dont on ne sait pas grand chose si ce n’est qu’il n’y a plus de maman, mais dont on comprend rapidement qu’un lien fort et puissant les unit. Cette relation, belle et profonde, attention d’un père pour son fils, est une leçon de vie à la « Big fish ». Ce père, conteur hors pair, fait grandir son enfant, l’accompagne vers le monde adulte, avec intelligence et bonté. Avec ses récits, il lui inculque de profondes valeurs humaines et humanistes. Un échec, une désillusion, deviennent avec Arthur une aventure extraordinaire dont on ressort plus fort. Il n’y a pas de tristesse dans ce titre, certes par moment un peu de mélancolie, mais surtout de l’optimisme et de la bienveillance, cela fait un bien fou !

Fidèle à lui même, David De Thuin illustre son album comme il sait si bien le faire. Son trait, école belge revisitée, s’adapte sans difficulté au texte et à l’ambiance de l’histoire.

Vous avez envie de passer un bon moment, résolument positif ? Alors, ne ratez pas : « De père en fils » !  

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Plus rien ne semble vraiment intéresser Adam, il est pour ainsi dire blasé de tout. Il voudrait un peu de changement, mettre du piment dans sa vie. La rencontre avec une mystérieuse jeune femme va le combler, mais bien au delà de ce qu’il espérait... Bien au delà de ce qu’un esprit sein pourrait endurer jusqu’à le pousser dans les méandres de la folie... « Presque Lune », éditeur rennais, nous gratifie une nouvelle fois, après « Beverly » et « Dansker », d’un excellent titre. Mystérieux, angoissant et à l’intrigue captivante, « Tumulte » est une pépite anglaise à découvrir absolument. Ce récit fait la part belle à la psychologie, principalement au Trouble Dissociatif de l'Identité. Nous sommes littéralement captivé par cette histoire dont l’intrigue morcelée se dévoile page après page, sans divulguer aucun indice auparavant. La narration est maîtrisée de bout en bout, les artistes utilisent très peu de cases, 5 à 6 par planches. Ils multiplient les cadrages serrés, gros plans et très gros plans. Par ce biais ils créent une ambiance inquiétante et énigmatique. Une grande partie de l’œuvre nous est contée par le narrateur, Adam, le héros de l’histoire. Cette technique permet de créer un lien direct entre lui et le lecteur, d’en être en quelque sorte le confident et je dois dire que cela fonctionne à merveille. L’illustration est également au niveau de l’intrigue, elle la sert, voire la sublime. Michael Kennedy aux traits noirs et épais, utilise une gamme chromatique réduite, pas de nuances, ni de gris, juste des plaquages pour faire disparaître les blancs. C’est beau et terriblement efficace. Je ne saurais que trop vous conseiller cette œuvre et ces auteurs qui vous mèneront bien au- delà d’une simple lecture. Un plaisir !  - Michaël

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Lou a 50 ans. Antiraciste, bouddhiste et ancien professeur d’université, il est aujourd’hui chauffeur de taxi dans le Mississippi protestant et conservateur du Ku Klux Klan. Bien sûr Lou a tout du anti-héros, il est forcément aigri (on le serait pour moins que ça), légèrement tendu (faut dire qu’il s’enquille des journées de 12 à 15 heures dans une caisse pourrie en buvant du Redbull) et passe donc son temps à faire des doigts d’honneur à tout-va (ce qui vous me direz n’est pas très politiquement correcte pour un bouddhiste).

Donc Lou pourrait-être un abruti lambda vulgaire, détestable et violent car sa situation personnelle n’est vraiment pas reluisante et qu’il faut bien trouver un exutoire quelque part. Mais Lou est tout l’inverse car il est plein de paradoxes et que fondamentalement il est dépourvu de méchanceté mais pas de dérision. C’est ce qui rend ce personnage fort attachant et c’est pour ça que je vous invite à partager quelques courses avec lui.

Partez à la rencontre de passagers plus déglingués les uns que les autres, à la découverte de l’Amérique ultra-libérale et de ses laissés-pour-compte ! Laissez-vous conduire par Lee Durkee, à la manière d’un John Fante ou d’un William Faulkner contemporain, sur les routes désargentées du Sud des Etats-Unis !

Dans le même esprit je vous invite, également, à découvrir l’œuvre de John Fante et notamment « demande à la poussière » et à voir « Taxi Driver » de Martin Scorsese ou « Taxi Blues » de Pavel Lounguine. Enfin, Rayon BD vous pouvez aussi emprunter à la Médiathèque « Taxi ! » d’Aimée De Jongh et « Yellow Cab » de Chabouté (adapté du roman éponyme de Benoît Cohen).

Bon voyage au pays de Donald et Mickey sous méthamphétamine (âmes sensibles s’abstenir).
 

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Paola Pigani, écrivaine et poétesse, glisse nos pas dans ceux d’une jeune immigrée hongroise à Lyon en 1929.

Souhaitant fuir la vie paysanne et misérable de son pays elle se retrouve rapidement confrontée à un autre type de labeur tout aussi avilissant, celui des usines textile de l’est de la France.

Avec un grand sens du détail l’autrice nous décrit les conditions de travail inhumaines de la main d’œuvre en 1929. Conditions qui vont de surcroît encore se dégrader avec la crise économique qui vient d’éclater aux Etats-Unis.

La force de son récit est de nous faire découvrir la grande Histoire à travers le quotidien de ses personnages, ce qui la rend plus réelle, plus palpable. A travers leurs parcours l’autrice nous plonge au cœur de la lutte entre fascisme et communisme qui verra en France l’avènement du Front Populaire et du gouvernement de Léon Blum. Emportés par cet élan de solidarité on se met à rêver d’une société plus juste ou les êtres seraient tous égaux, où la démocratie française tiendrait enfin les promesses faites en 1789.

Un très beau travail d’autrice où la fluidité des mots s’oppose à la cadence des machines. Ou la souplesse et l’élégance de l’écriture redonnent aux personnages une apparence humaine, eux que le système relègue à la condition de bêtes de somme. Paola Pigiani dépeint avec talent la métamorphose de ces ouvrier·ères qui par la lutte reprennent peu à peu possession de leurs vies et y gagnent, plus que l’amélioration de leurs conditions de travail, une dignité.

Enfin ce roman a le mérite de nous rappeler que les immigré·es d’hier sont les Français·ses d’aujourd’hui et qu’iels ont lutté pour les avantages sociaux dont nous bénéficions encore, alors même qu’iels étaient victime de discrimination et de racisme.

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Stella Thibodeaux, plus ou moins 19 ans, vit seule dans son van aux côtés des forains.
Prostituée de son métier, son regard, son attitude, sa façon de bouger fait instantanément naître le désir chez ceux qui la croisent.
 Un jour, elle s’aperçoit qu’en couchant avec certains de ses clients, ceux-ci guérissent de leurs maux. Ces faits vont parvenir aux oreilles du Vatican. Cela pourrait être une aubaine pour raviver la foi en Dieu et aux miracles. Seulement voilà, une sainte-putain, ça n’est pas très présentable.
La décision est donc prise. Il faut faire de Stella une sainte-martyre, quitte à réécrire son passé. Cette mission est confiée aux affreux jumeaux Bronski. Les frères s’engagent alors dans un périple effréné afin de retrouver la jeune femme.  Arriveront-ils à leurs fins ? 
On y croise « James Brown » un curé ancien militaire, deux tueurs à gages, une sainte, une voyante, des bikers, un journaliste en quête du Pulitzer… Toute une ribambelle de personnages loufoques et attachants.


. « Stella et l’Amérique » est une histoire déjantée, très rythmée avec une écriture crue et pleine d’humour. Un road movie délirant, une sorte de western moderne avec des airs de Tarentino.


Si vous avez envie de rire et de vous divertir, foncez, ce roman est fait pour vous.

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Chaleur est un petit récit, 146 pages, mais grand par son intensité. Deux protagonistes que tout oppose sauf un but ultime : gagner le championnat du monde de Sauna. Chapitre après chapitre, se dévoilent nos héros, Niko, hardeur débridé, contre Igor, un ancien soldat russe d'une froideur méticuleuse. Ici pas de héros, pas de méchant, on ne peut prendre position pour l’un ou l’autre. Témoins, nous assistons à une course contre le temps, la vie et peut-être tout simplement à la rédemption de Niko et Igor.

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Lapin le doudou accompagne son jeune ami partout, chacun veille et prend soin l'un de l'autre. Alors lorsqu'un impressionnant orage éclate, quoi de plus rassurant qu'un doux et tendre câlin ? « BaBam ! » est un album jeunesse aux proportions physiques volumineuses. Il fallait bien un tel format pour libérer toute la force, toute la puissance et l'énergie contenues dans les illustrations de Christine Davenier. Des peintures incroyables, où se mêlent des scènes d'orage impressionnante (on en entendrait presque le tonnerre), à des moments de pure tendresse, intimistes. Le contraste est saisissant et fonctionne parfaitement. L'enfant comme l'adulte découvriront ensemble un large panel d'émotions. Le texte de Fani Marceau est également au diapason de cette oeuvre, simple, poétique et surtout efficace. Il dépeint les inquiétudes que l'on peut éprouver, mais il apporte également le réconfort nécessaire au bien-être. Nos deux personnages, doudou et enfant, sont extrêmement attachants, chacun avec son caractère, chacun avec son innocence. « BaBam ! » est une très belle réussite qui résonne en nous comme un écho lointain de notre jeunesse. Il ravira les enfants et à n'en pas douter, attendrira les plus âgés.  - Michaël

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Ce matin, Momba se sent seul, ses ami·es lui manquent. Pour y remédier, il décide de les convier à une grande fête. Après avoir écrit et posté ses cent trente-quatre invitations, notre héros se lance dans la confection d’un gâteau. Momba tient à les accueillir comme il se doit. Il est encore en pleine préparation lorsque ceux-ci débarquent en fanfare, ne pensant qu’à danser et jouer de la musique. Mais y aura-t-il suffisamment à manger pour satisfaire leurs appétits ?

Eva Lindell nous fait entrer dans l’ambiance festive de cette bande de joyeux·es luron·nes où tous et toutes s’amusent en mettant la main à la pâte. Cécilia Heikkilia agrémente l’histoire par des illustrations chaleureuses, dont les animaux anthropomorphes dégagent malice et tendresse.

Une jolie histoire sur l’amitié et l’entraide, drôle et gourmande, qui donne envie de se mettre aux fourneaux. Çela tombe bien, car à la fin, on découvre une recette de crêpes !! MIAM !! Vous pouvez également retrouver Momba dans l’album « Déluge et marmelade » des mêmes autrices.

 

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En 2018 à Moscou, un père succombe sous les coups de ses trois filles âgées alors de 17, 18 et 19 ans. C’est le point de départ du roman de Laura Poggioli qui tout au long de son ouvrage, tente de comprendre comment trois jeunes femmes peuvent concevoir un tel acte et le mettre à exécution. Grâce à de nombreuses archives elle recompose le quotidien de ces trois filles et de leur mère depuis leur enfance jusqu’à ce jour fatidique où elles passent à l’acte. On découvre alors un père qui n’en a que le nom, tyrannique, abusif, violent, un monstre en quelque sorte et une société russe complice où patriarcat et tradition légitiment les violences faites aux femmes, où la corruption, la religion et le communautarisme murent les victimes dans le silence.

Le récit ne s’arrête pas là car il trouve une résonnance particulière dans l’histoire personnelle de l’autrice. Elle aime profondément la Russie pour y avoir vécu à plusieurs reprises, pour avoir appris sa langue, aimé ces habitants. Elle se souvient tout au long du roman des moments passés là-bas, de ses amis, du bonheur partagé, de cette société attachante et contradictoire. Elle se souvient aussi de ce petit ami violent « Mitia », comment avait-elle pu accepter son comportement ? Elle se souvient de toutes les violences dont elle a été victime, de celles qui ont été faites à ses aïeules dans une autre société, en France. Et c’est là toute la force de ce livre. Non, les violences faites aux femmes ne sont pas une pratique barbare d’un autre pays, d’une autre culture ! Elles existent partout, au quotidien, jamais anodines et toujours insupportables.

Un roman parfois dur mais absolument nécessaire, qui vous met en face de vos responsabilités, comme les trois regards qui vous fixent sur la couverture du livre. Ceux de ces trois jeunes Moscovites : Krestina, Maria et Angelina, si lointaines et si proches, sacrifiées comme tant d’autres sur l’hôtel du patriarcat.

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Alan, auteur en mal de reconnaissance, vient de perdre son ami d’enfance. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, sa compagne en profite pour lui annoncer qu’elle le quitte pour quelqu’un de plus mature et surtout de plus talentueux. Alors forcément au bord de la piscine de ses voisins, qu’il entretient pendant leurs vacances, Alan à la sensation, comme Isabelle Adjani dans son petit pull marine, d’avoir touché le fond.
Mais qu’à cela ne tienne il va rebondir et s’imposer une discipline de samouraï pour écrire le roman de sa vie et reconquérir l’être aimé ! Malheureusement, rien ne se passe comme prévu. Alan est aux antipodes d’un maître de guerre japonais et ses bonnes résolutions sont tout sauf faciles à tenir. Un peu maladroit, plutôt inadapté socialement, roi de la procrastination, habité par des tocs et angoisses multiples, il a plus du anti-héros que l’inverse. 


Son existence guidée par les faux pas et les quiproquos devient vite décalée, totalement loufoque et hilarante sous la plume de Fabrice Caro. L’auteur nous livre un roman plein d’humour qui dépeint avec beaucoup de justesse l’incongruité et l’absurdité des rapports sociaux et affectifs qui régissent parfois nos vies. 


Enfin c’est un réel plaisir d’accompagner le quotidien d’Alan, personnage plein d’autodérision et particulièrement attachant avec son côté bancal et désabusé.


Si vous avez encore envie de rire vous pouvez également découvrir les bandes dessinées de l’auteur disponibles pour la plupart à la médiathèque.
 

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Toni n’a pas de supers pouvoirs, n’est pas plus intelligent que la moyenne et n’a pas non plus de terrible secret. C’est un jeune garçon normal qui va à l’école, a des ami·es et aime beaucoup jouer au football. Il a pourtant un petit quelque chose, trois fois rien, vraiment rien, juste une obsession... posséder les « Renato Flash », une toute nouvelle chaussure de foot avec fonction clignotant, sensée permettre de marquer plus de buts. Hélas pour lui, ce modèle est cher, très cher... « Toni » est un album jeunesse, complet en un volume, plein d’humour et de fraîcheur. Il se démarque de la production actuelle, sagas fantastiques à rallonges, et cela fait vraiment du bien. Pas de « mystérieux mystères mystérieux », non, juste la vraie vie et beaucoup de débrouillardise de la part de notre héros. Les personnages, qu’ils soient de premier plan ou simples seconds couteaux, résonnent avec justesse. Découpé en différents chapitres, le récit, un brin enjolivé, sent le vécu. Il nous rappelle forcément nos enfants ou à défaut notre jeunesse. Nous suivons Toni dans sa quête de godasses et prenons plaisir à découvrir les différents stratagèmes qu’il met en place pour gagner de l’argent, encore plus lorsqu’il le perd trop facilement. Les illustrations sont minimalistes, mais étonnamment vivantes et font penser aux illustrations de Sempé sur le « Petit Nicolas », dont « Toni » est un digne descendant. Cette bande dessinée est bon enfant, un « feel good » pour la jeunesse.  - Michaël

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Une Irlande aux personnages emprunts de cruauté, un environnement hostile.
Toute la force requise pour y résister. Voilà un roman âpre, mais l'écriture envôutante de Paul Lynch nous tient
Un bon roman