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Qu’il y a-t-il sur la lune ? Il y a un guichet, et derrière ce guichet, il y a Jean. Régulièrement, des pensées en tout genre apparaissent : une trompette biscornue, un 10 sur 10, un souvenir de vacances ou un avion tout neuf. Alors Jean les classe, les range, en prend bien soin. Un jour, une petite fille apparait. « Elle n’a rien à faire sur la lune », se dit Jean, « elle doit repartir ». Mais il a beau la catapulter, la coller dans une fusée, l’accrocher à une étoile filante, rien à faire, la petite fille revient toujours ! Alors, petit à petit, Jean va apprendre à cohabiter et à transmettre son drôle de métier…

« Le guichet de la lune » est un bel album mélancolique et onirique. Il pose la question : où s’en vont les pensées lorsque les gens sont dans la lune ? Cette histoire pourrait sortir tout droit de l’imagination d’un·e enfant·e, et c’est en cela que le texte de Charlotte Bellière est très touchant.
Dès le départ, le·la lecteur·rice est intrigué par Jean, et ce qu’il fabrique sur la lune. Au fil des pages, le mystère se délie et ses activités deviennent fascinantes. Le guichetier semble toutefois chagriné d’être parfois désœuvré, car les humains rêvent de moins en moins. C’est pourtant essentiel, de prendre le temps de souffler, s’évader, laisser ses pensées filer !
Les illustrations de Ian de Haes sont douces et la colorisation est magnifique. Le choix des nuances de jaune et bleu est très réconfortant et nous rappelle bien sûr notre beau satellite, la lune.

Cette histoire est parfaite pour les enfant·es qui aiment passer du temps dans la lune et la tête dans les étoiles, qui aiment rêver, tout simplement.

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Un village vit au milieu des plaines enneigées, meurtri par le souvenir de la grande guerre, qui a opposé l’hiver dernier les hommes contre les loups affamés. Aucun loup n’a été revu depuis, mais hélas aucun homme n’est jamais revenu de cette terrible bataille. Lorsqu'un jour, un hurlement retentit par-delà la forêt, dans le village tout le monde tremble d’effroi.
Milo, l’apprenti archer le plus courageux, sait ce qu'il lui reste à faire : aller traquer ce dernier loup, par-delà les forêts et la montagne. Un voyage long et initiatique s’engage alors pour Milo. Le dernier des loups est un très beau conte sur la peur de l’inconnu, le respect de la vie sauvage et la cause animale. Cet album est l’occasion de rappeler subtilement qu’il n’y a pas si longtemps, les loups ont failli disparaître du territoire français et qu’encore aujourd’hui, ils ne sont pas toujours vus d’un très bon œil. Les illustrations de Justine Brax sont à couper le souffle : l’omniprésence du bleu et de l’argenté nous rappelle le froid de ce pays lointain et imaginaire, nous dépaysant à chaque page. La couleur rouge apparaît au fur et à mesure que la chasse se joue. Le grand format de cet album permet de se plonger avec grand plaisir et un peu d’appréhension au cœur de la forêt glacée qu’arpente le héros. Cette fable écologique aux textes poétiques, poignants et aux illustrations exceptionnelles feront le bonheur et l’émerveillement des enfants (à partir de 6 ans).  - Nolwenn

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Tout commence à la façon de 24 heures chrono : il y a 29 minutes, Yorick discutait tranquillement au téléphone avec Beth, sa petite amie partie étudier en Australie. Il y a 24 minutes, la mère du même Yorick échangeait vivement avec un collègue sénateur. Leurs conversations vont être subitement interrompues et reportées sine die. Car à la minute M, un fléau d'origine inconnue frappe tous les porteurs du chromosome Y. Tous les mâles sont rayés de la surface du globe en une fraction de seconde : la Terre vient de perdre 48% de sa population. Les hommes occupant souvent les postes à responsabilité, les gouvernements en exercice sont décimés, les entreprises désorganisées. C'est la panique, la guerre civile menace partout. A plus long terme, la race humaine semble menacée d'extinction. Par miracle, Yorick et son singe mâle Esperluette ont survécu à ce désastre planétaire. Devenu une espèce rarissime et convoitée, Yorick reçoit la protection de l'agent 355 du Culper Ring, une organisation ultra secrète. Tous deux recevront l'aide du docteur Mann, spécialisée en clonage. L'avenir de l'Homme repose sur leurs épaules. Une bande dessinée qui mêle habilement science-fiction, apprentissage et suspense. Les rebondissements s'enchaînent sans lasser et interrogent sur notre société actuelle, les progrès de la science et même les conflits géopolitiques. Les personnages sont bien étudiés et attachants. Une touche d'humour teinte les dialogues. Bref, une réussite.  - Michaël


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En 2018 à Moscou, un père succombe sous les coups de ses trois filles âgées alors de 17, 18 et 19 ans. C’est le point de départ du roman de Laura Poggioli qui tout au long de son ouvrage, tente de comprendre comment trois jeunes femmes peuvent concevoir un tel acte et le mettre à exécution. Grâce à de nombreuses archives elle recompose le quotidien de ces trois filles et de leur mère depuis leur enfance jusqu’à ce jour fatidique où elles passent à l’acte. On découvre alors un père qui n’en a que le nom, tyrannique, abusif, violent, un monstre en quelque sorte et une société russe complice où patriarcat et tradition légitiment les violences faites aux femmes, où la corruption, la religion et le communautarisme murent les victimes dans le silence.

Le récit ne s’arrête pas là car il trouve une résonnance particulière dans l’histoire personnelle de l’autrice. Elle aime profondément la Russie pour y avoir vécu à plusieurs reprises, pour avoir appris sa langue, aimé ces habitants. Elle se souvient tout au long du roman des moments passés là-bas, de ses amis, du bonheur partagé, de cette société attachante et contradictoire. Elle se souvient aussi de ce petit ami violent « Mitia », comment avait-elle pu accepter son comportement ? Elle se souvient de toutes les violences dont elle a été victime, de celles qui ont été faites à ses aïeules dans une autre société, en France. Et c’est là toute la force de ce livre. Non, les violences faites aux femmes ne sont pas une pratique barbare d’un autre pays, d’une autre culture ! Elles existent partout, au quotidien, jamais anodines et toujours insupportables.

Un roman parfois dur mais absolument nécessaire, qui vous met en face de vos responsabilités, comme les trois regards qui vous fixent sur la couverture du livre. Ceux de ces trois jeunes Moscovites : Krestina, Maria et Angelina, si lointaines et si proches, sacrifiées comme tant d’autres sur l’hôtel du patriarcat.

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« Les ateliers »  est un livre remarquable. Il nous fait entrer dans l’intimité de 24 illustrateurs et illustratrices par la grande porte, celle de leur atelier. Croquis, photographies et interviews alimentent ce documentaire riche en anecdotes et en conseils. Il nous invite à comprendre le processus créatif, certes propre à chacun et à chacune, mais dont on peut s’inspirer, l’adapter pour ensuite se l’approprier.


« Les ateliers » est un très beau livre au contenu et à la maquette irréprochables et bien sûr disponible dans votre espace coolturel.


 

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Dans ce très beau roman autobiographique Julia Kerninon nous dévoile sa vie de jeune femme et le cheminement particulier qui fait qu’un jour on se sent adulte. 
 
Avec une grande liberté l’autrice aborde tour à tour ses amours, sa sexualité, ses amitiés, son travail d’écrivaine, et l’on voit peu à peu les contours du personnage qui s’affine pour nous livrer un portrait très sensible. 
 
Être une femme, se construire, devenir une mère, accoucher d’un enfant et de soi-même, nous assistons à la métamorphose de Julia, pleine de subtilités et de contradictions, forte et fragile, volontaire et indécise.
 
Une écriture simple, dépouillée et fluide à l’image d’un récit sans fioriture qui respire la sincérité. Un texte touchant, courageux et sans concession dans lequel hommes et femmes peuvent se retrouver, car il nous parle, aussi, en filigrane, de la place des femmes dans la société et de leur rapport au sexe opposé. 
 
C’est un véritable bonheur de pouvoir partager ne serait-ce que le temps d’un roman la vie de Julia Kerninon !
 
Je vous invite également à découvrir deux autres très beaux portraits de femme dans « Ce matin-là » de Gaëlle Josse et « Ultramarins » de Mariette Navarro.

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L’automne est là ! Pour notre héroïne, une femelle ourse, il est temps de se préparer au long et froid hiver qui arrive... « L’ourse » est un album contemplatif. L’auteur José Ramón Alonso utilise très peu de texte pour nous conter une tendre et belle histoire. En une trentaine de pages, il réussit à nous émouvoir, enfant comme adulte, à nous captiver, faisant de nous les témoins privilégiés du cycle de la vie et de la nature. Cette réussite il la doit également aux magnifiques illustrations à l’acrylique de sa consœur espagnole Lucía Cobo. Avec minutie elle peint chaque détail, chaque poil de notre plantigrade, la rendant tellement vivante et expressive ! En utilisant une gamme de tons pastels et automnaux, Lucía crée une atmosphère douce et poétique. Elle varie les plans, les axes de vue donnant ainsi un dynamisme à l’ensemble et un effet de surprise lorsque l’on découvre, page après page, ses magnifiques tableaux. Si l’on est suffisamment attentif on découvre par moment dans ses compositions des indices permettant d’envisager la suite du récit. Cet album est un excellent moyen d’évoquer avec les enfants le cycle des saisons, mais également celui de la vie et de la nature. Avant tout il sera pour vous un excellent moment de lecture à partager avec vos chérubins.  - Michaël

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Lily et ses parents viennent de déménager au bout du monde, dans les montagnes, pour se rapprocher de mamie. « Cette nouvelle maison avait une odeur étrange et était toute vide… » La petite fille se sent seule. Lors d’une balade pour découvrir les environs, elle trouve un bébé licorne perdu et coincé dans les ronces. La fillette décide de ramener le petit animal chez elle. Avec l’aide précieuse de sa grand-mère, qui semble bien connaître les licornes, Lily va prendre soin de sa nouvelle amie au fil des saisons…
Briony Mary Smith entraîne les lecteur·ices dans un univers merveilleux. Les illustrations sont superbes dans des tons naturels aux nuances de terre, verts, bruns, gris…qui évoquent les grandes étendues. Le côté champêtre se retrouve également sur les vêtements aux motifs campagnards des personnages. Le blanc est utilisé pour la licorne.
On est touché par le lien qui unit l’enfant et la créature, et par la maturité de l’héroïne qui comprend qu’il faudra bien la laisser un jour retrouver sa famille. Quand le moment de la séparation arrive, Lily, malgré sa tristesse, va aller de l’avant, passer à autre chose et se faire de nouvelles amies tout en gardant dans son cœur les moments vécus avec le petit animal.
Cet album ne ressemble pas aux autres livres de licornes. C’est une belle histoire d’amitié enfantine pleine de magie, d’imaginaire et de douceur.

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Lapin aimerait bien cueillir des pommes, mais vu sa taille, cela est bien compliqué. A moins que toi, ami lecteur, ne lui donne un petit coup de main... Voici une excellente idée développée par Claudia Rueda qui, sur la base d’une histoire assez classique, casse les codes habituels de la narration et comme au théâtre, « brise le quatrième mur ». Le personnage de l’histoire s’adresse au lecteur en lui parlant pour lui demander de l’aide par des actions sur le livre, bien précises. Ce procédé fait son petit effet immersif, il force notre empathie envers Lapin. Le lecteur reste lecteur, mais devient acteur de cette charmante histoire. Les illustrations sont elles aussi réalisées de façon à nous inclure dans cet univers. Pour cela, l’autrice utilise un seul angle de vue, horizontal, le personnage est quant à lui toujours dessiné à la même échelle. De cette manière, nous avons une impression de discussion, face à face, avec Lapin. Tout a vraiment été pensé pour créer cette interactivité.  « Attrape, Lapin ! » est un album original qui amusera petits et grands lecteurs et leur donnera assurément envie de tartes aux pommes. Miam !  - Michaël

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Emika est une jeune chasseuse de primes qui, suite à une vie déjà semée d'embûches, doit se débrouiller seule. Son échappatoire ? Warcross, le jeu en réalité virtuelle qui a conquis la planète entière. Mais Emika n'est pas une joueuse comme les autres ; c'est aussi une hackeuse et informaticienne de génie. Le jour où elle pirate plus ou moins par accident le jeu mondialement connu, sa vie lui échappe totalement...

 

Warcross nous plonge direcement dans le monde des jeux vidéo, à la manière de "Ready Player One". Une fois le livre commencé, il est très difficile de le lâcher et une seule envie nous vient alors : mettre son casque de réalité virtuelle et jouer à Warcross pour suivre Emika dans ses péripéties.

 

Nolwenn

 

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En Croatie, il y a un petit village, Smiljevo, perché dans les montagnes. La vie s’y écoule paisiblement, dans la tranquillité de l’arrière-pays dalmate, loin du tumulte des stations balnéaires. Le temps semble s’y être figé, empreint de traditions locales et de douceur méditerranéenne. Les journées s’égrènent comme un chapelet entre prières, travaux des champs et parties de cartes. Une ode à la simplicité de la vie, une invitation à la méditation et à l’humilité.
Voilà à quoi vous échapperez si vous lisez le roman d’Ante Tomic, car à Smiljevo il n’y a pas que le village qui est perché. Entre un curé ancien alcoolique en pleine crise de vocation, un poète maudit qui écrit des haïkus sur les pelleteuses, un épicier fan de telenovelas qui se fait appeler Miguel et parle espagnol : la vie est loin d’être un long fleuve tranquille.

Dans ce roman tout sauf bien-pensant et soporifique, chacun en prend pour son grade, du général héros de guerre au ministre des Armées et dans la torpeur des journées d’été, c’est particulièrement rafraîchissant. Loin des clichés, Ante Tomic réussit la prouesse d’écrire une chronique villageoise rock’n roll et contre toute attente un roman d’amour. Un ouvrage kaléidoscope, une critique sociale humoristique et loufoque emmenée par l’écriture envolée de l’auteur.
 

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A la fin du dix-neuvième siècle aux États-Unis, il ne fait pas bon être stérile pour les femmes. Ada, l’héroïne, l’apprend à ses dépens, elle est obligée de fuir son village pour préserver sa vie. Elle trouve refuge dans un couvent, un endroit clos où elle se sent rapidement à l’étroit, une opportunité s’offre alors à elle : rejoindre le gang du Kid et devenir Hors-la-loi.

Anna North, dans ce récit, dépoussière le genre du western et nous offre un nouvel éclairage sur le Far West : merveilleuse contrée où après avoir massacré les indien·nes on pend les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants. Au-delà de magnifiques descriptions des grands espaces américains, elle livre une fine analyse de la société de l’époque et de ses mœurs. Elle nous décrit comment la religion, et l’ignorance font de celles qui ne peuvent pas donner naissance des boucs émissaires sur lesquels se soulage le reste de la population de la dureté de leurs existences. Elle pose en cela une question fondamentale : faut-il obéir aux lois quand elles sont injustes ? Ou ne vaut-il pas mieux être Hors-la-loi ?

Enfin, en plus de régler son compte au vieux cliché du cowboy, figure de proue de la masculinité au vingtième siècle (RIP John Wayne), cet ouvrage revisite avec brio le genre du roman d’aventure et cultive avec maîtrise l’art du rebondissement. Un des premiers westerns, mené au galop, avec en toile de fond les prairies du Colorado et l’émancipation des femmes.

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Chaleur est un petit récit, 146 pages, mais grand par son intensité. Deux protagonistes que tout oppose sauf un but ultime : gagner le championnat du monde de Sauna. Chapitre après chapitre, se dévoilent nos héros, Niko, hardeur débridé, contre Igor, un ancien soldat russe d'une froideur méticuleuse. Ici pas de héros, pas de méchant, on ne peut prendre position pour l’un ou l’autre. Témoins, nous assistons à une course contre le temps, la vie et peut-être tout simplement à la rédemption de Niko et Igor.

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"Bergères guerrières" : à la lecture de ce titre, on pourrait s'attendre à une bonne comédie franchouillarde avec des gags à n'en plus finir. Il n'en est rien. Bergères guerrières est un titre jeunesse pour ceux qui aiment l'aventure, les sagas fantastico-médiéviales. Quant à ceux qui n'aiment pas cela : vous allez adorer quand même ! Jonathan Garnier et Amélie Fléchais nous ont concocté une oeuvre palpitante avec de l'action, des sentiments, du mystère et tout de même une bonne dose d'humour. Nous suivons les aventures de ces bergères avec passion et on ne referme ce livre qu'avec regret et une envie de faire disparaître à jamais ces quelques mots "à suivre"...  - Michaël

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Il y a des livres qui marquent, qui ne laissent pas indifférent·e. "confiné•es", est de ceux là. Cet ouvrage est le témoignage unique et sincère d’une ville qui, comme toute la France, s’est confinée le 17 mars 2020. Œuvre de mémoire, les 55 témoignages qui composent ce recueil, sont des moments intimes partagé•es par les Divattais•es, confiné•es, mais ensemble face à cette étrange période. "confiné·es" est bien plus qu’un livre, il est notre mémoire. 

 

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2151 : l’humanité vit dans 7 mégalopoles tandis que la nature reprend ses droits sur le reste de la planète. La surexploitation des ressources de la Terre au début du 21e siècle et les désordres qui s’ensuivirent ont décimé la population. Le seul et dernier espoir des hommes pour un monde meilleur : la conquête spatiale. La plupart en rêvent, Youri non, car sa mère, Simone, prépare son départ pour une mission spatiale sans retour, SOON. Le scénario échafaudé par Thomas Cadène et Benjamin Adam est fouillé et confère à cette bande dessinée une intensité qui se révèle petit à petit. Dans ce récit d’anticipation, il est bien évidemment question d’écologie et de l’urgence à changer nos habitudes de consommation. Mais il nous interroge aussi et surtout sur ce qui nous fait aller de l’avant, partir à l’aventure, donner du sens à nos actions et à nos vies. Ce qui fait d’un simple citoyen un bon fils, un homme amoureux, un père attentif, ou d’une mère une femme aimante et conquérante. Le graphisme créé par Benjamin Adam est sublime et participe de cette profondeur. Il alterne illustrations en bichromies sur fond noir pour relater la conquête spatiale et sur fond blanc pour narrer l’histoire de Youri. Ainsi, il donne corps à cette dualité, être et devenir, qui oriente chacun de nos gestes et crée le monde de demain. « Soon » est un beau récit d’anticipation à la fois sombre et lumineux qui fera de vous un lecteur comblé.  - Michaël