Aller au contenu principal
Disposition

Conseils lecture

Localisation
couverture du document
Disponible
Avis

Quand on a déjà navigué on sait qu'il y a quelque chose d'intime qui se joue sur l'océan, quelque chose d'intime et de vrai, sur la mer on est face à soi, sans faux semblant, on ne triche pas et on ne ment pas. Quand on a déjà navigué on sait que cette sincérité est le prix à payer pour que l’océan nous tolère. On sait que pour lui survivre il ne faut pas le contrarier. On sait que tout est fragile et sensible sur la mer, qu’on marche sur un fil, en équilibre sur la ligne d'horizon.
Tout cela l’héroïne du livre, commandante au long court, le sait. Elle sait que la routine est la condition sine qua none pour se maintenir en osmose avec les éléments. Elle le sait et pourtant elle va ouvrir une brèche dans l’ordinaire et basculer dans un univers parallèle, une parenthèse dont vous sortirez transformés.

Un livre plein de mystère, une écriture délicate et sensible qui vous berce comme le sac et le ressac de l’océan et vous emporte vers une destination inconnue. Un subtil mélange de suspense et de poésie, un roman indispensable.

Pour les amoureux·ses de l’océan et de sa petite musique, je vous conseille aussi « Novecento : pianiste » d’Alessandro Barrico, également disponible à la médiathèque.

couverture du document
Disponible
Avis

Paul est fatigué de toujours se faire gronder par sa maman. Alors pour en finir avec cela, il décide de partir vivre seul dans une autre maison. Très vite la solitude et l’ennuie se pointent, aussi, lorsqu’un chat s’invite chez lui, Paul ne refuse pas de l’héberger, ni même pour le chien, encore moins pour le cochon et que dire à tous ceux qui arrivent… Les éditions Cambourakis nous proposent un charmant et amusant album suédois. L’autrice Barbro Lindgren écrit une histoire qui prend essence dans le quotidien et en fait un récit extraordinaire. Quel est l’enfant qui n’a pas rêvé un jour d’habiter seul sans avoir ses parents sur le dos ? L’autrice, maligne, ne donne pas pour autant victoire à ce garnement, mais conclut à merveille son texte par une mignonnette pirouette. Les illustrations d’Emma AdBage sont atypiques, son esthétisme va en faire hurler plus d’un car ici point de perspectives ou de décors majestueux, non, juste le principal et des personnages avec des « gueules », des tronches qui feront rire par leurs attitudes et leurs postures. Une vraie leçon de dessin, à l’apparence faussement enfantine et à la mise en scène irréprochable. Petit conseil, lorsque vous sentez la moutarde vous monter au nez et que vos enfants en ont assez de vous, venez passer un peu de temps à la médiathèque : il y a de beaux albums à lire ensemble, et les colères se transformeront en câlins (garantie à 75%).  - Michaël

couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Dans la vie, Monsieur Grumpf aspire à une seule chose : sa tranquillité. Alors, lorsqu’il désire simplement balayer l’amoncellement de feuilles qui s’accumule devant chez lui et que, toutes les cinq minutes ses voisins viennent le déranger : l’agacement se fait sentir... Voici une petite bande dessinée très agréable à lire, une véritable promenade automnale. Ce titre est destiné aux plus jeunes à partir de 5 ans. Bien sûr, l’enfant devra être accompagné dans sa découverte de l’album. En effet, même si ce titre a été conçu sans texte, quelques dialogues animent tout de même l’ensemble. L’enfant y découvrira les valeurs de l’amitié, de l’entraide et de la générosité. De façon ludique, il abordera aussi le thème des saisons. Pour ce premier tome d’une série de quatre, l’automne est la trame de fond. Avec subtilité et tendresse, Dav évoque les changements qui s’opèrent dans la nature : hibernation, chute des feuilles... Le tout distillé dans une histoire touchante, dont le héros grognon a peut-être un plus gros cœur qu’on ne le croit. L’auteur peaufine l’œuvre par des illustrations animalières efficaces, au trait sûr et expressif teinté d’un bel orange de saison.  - Michaël

couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

On est dans la ville de Détroit, (pendant de la crise de 2008) ancienne capitale de l’industrie automobile, devenue ville fantôme. Désert où  les repères se perdent et les enfants vivent dans des gangs qui occupent les terrains vagues.  Les habitants partent les uns après les autres, les lieux ne sont que désolation et friches. Une blague circule : « que le dernier qui partira éteigne la lumière ».
Eugène, jeune ingénieur y est nommé pour un nouveau projet automobile. Il va vite comprendre que ça ne se fera jamais. Il y a aussi Charlie, qui disparaît comme beaucoup d’enfants. Lesquels sont recherchés. On suit donc aussi une enquête policière

La force de ce roman, c’est qu’on pourrait croire à un thème de SF, alors que ce n’est même plus de l’anticipation, c’est déjà la réalité. On peut y entrevoir ce que pourrait être notre avenir dans ce monde de croissance.

Ceci dit, on est bien tenus en haleine par le parcours de ces personnages attachants. La lecture est agréable et vivante. Fluide, grâce aux chapitres courts.

couverture du document
Disponible
Avis

Lorsque les parents se séparent, il n’est pas toujours facile pour un enfant de trouver sa place, surtout quand on a deux maisons pour deux nouvelles vies… Melanie Walsh, par cet album tendre et réfléchi, décrit simplement, en quelques mots, la vie des enfants de parents séparés. Les thèmes habituels de la douleur ou de l’absence sont volontairement absents de ce récit qui se concentre sur des aspects plus « prosaïques », mais pas moins importants.
Du coup, ce titre n’est pas plombant, au contraire, il est même positif et rassurant pour l’enfant. Par un système de rabats-surprises, l’autrice joue à nous faire découvrir la vie chez l’un, puis chez l’autre, sans jamais donner un jugement de valeur. Elle conclut son histoire avec douceur et laisse entrevoir la multitude de facettes que peut prendre l’amour familial. « Chez papa et chez maman » est un album incontournable sur la thématique de la séparation qui ne l’expliquera pas, mais qui saura rassurer nos enfants sur le quotidien, leur avenir et l'amour que leur portent leurs parents. Et c’est bien cela le plus important.  - Michaël

couverture du document
Disponible
Avis

C’est la fin de la colonie de vacances, le dernier jour, plus précisément. Il y a dans l’air une ambiance particulière, celle des derniers moments ensemble, avant la séparation, avant le retour au quotidien, au banal. C’est un moment suspendu, un moment d’éternité, sous un ciel bleu azur immense, intense qui a quelque chose d’irréel.
Alors on baisse la garde, on se laisse aller, on célèbre l’instant, l’excitation est palpable. On pique-nique et on plonge, on éclabousse, on bouscule l’équilibre sensible du fleuve. Oui mais dans la Loire on ne se baigne pas ! Dans la Loire, souvent, on se noie !
Lentement, la trame du drame se dessine ? Le fleuve sera-t-il clément ? Laissera-t-il à ces adolescents le temps de vivre ? Le souhaitent-ils d’ailleurs vraiment ?

Une écriture à fleur de peau, qui tend vos nerfs, qui charge l’air comme un jour d’orage, jusqu’à l’explosion. Un remarquable sens du rythme, et une analyse très fine, de cet âge, si particulier, qui hésite entre deux mondes.
Un roman avec une magnifique gueule d’atmosphère, qu’on embrasse à pleine bouche et qui vous laisse, sur les lèvres, un goût doux-amer, celui des années révolues, celles où tout était une première fois.

couverture du document
Non disponible
Tome
1
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Béa est une jeune fille anxieuse, mais volontaire. Elle vit avec son grand-père et l’aide à préparer de nombreuses potions. Elle a toujours vécu avec celui qui l’a adoptée toute petite, sa seule famille. Alors, lorsque celui-ci part secrètement pour une mystérieuse mission, elle décide de tout abandonner pour le retrouver. Hélas, le monde extérieur est bien déroutant et sa rencontre avec Cad, créature aussi étrange qu’insouciante, va la propulser dans une aventure pleine de dangers et de surprises... « Lightfall » est la nouvelle pépite américaine proposée par les éditions Gallimard. Il faut dire que ce titre a tous les ingrédients pour plaire à un large public et devenir un véritable succès. On y trouve un univers riche, original, baigné de légendes ancestrales et de secrets intrigants qui vont alimenter le récit et nous tenir en haleine du début jusqu’à la fin. Les principaux protagonistes sont charismatiques, différents, mais complémentaires. Ils ne sont pas lisses,  pas trop parfaits, ont des blessures qui les rendent « vrais », attachants. Tim Probert n’est pas qu’un excellent conteur, il est également un illustrateur doué. Ses planches sont de toute beauté, lumineuses ou sombres, drôles ou graves, selon l’humeur du récit. L’ensemble forme une œuvre à la forte puissance narrative dont le tonus est communicatif.  - Michaël

couverture du document
Disponible
Avis
Il s'est encore enfui. Une nouvelle fois, les murs de l'asile d'Arkham se sont fissurés et de ses interstices le mal s'est répandu. Gotham City tremble car, en son sein, se terre le Joker. Pauvres âmes, priez pour votre salut. Priez pour que Batman, dans son ultime affrontement avec le Joker, revienne en vainqueur et non en vaincu trépassé... Alan Moore, légende de la bande dessinée anglo-saxonne (Watchmen, V pour vendetta, Filles perdues, etc...), nous livre ici une des plus belles aventures des Chevaliers de la nuit. Devenu culte et indisponible depuis de nombreuses années, ce récit d'une noirceur extrême est enfin réédité. Il nous dévoile les origines du Joker, les petits riens qui en ont fait une victime puis un monstre. Alors n'hésitez surtout pas à le lire, c'est du grand, du très grand comics.  - Michaël


couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Sam n’a pas de travail, c’est un artiste, un peu rêveur, un peu glandeur aussi... Pour l’aider à reprendre sa vie en main, sa mère lui trouve un poste de commercial auprès d’un cousin éloigné. Il fera désormais équipe avec cet étrange Keith Nutt, qui a placé le travail au cœur de sa vie. Une bien étrange relation va naître, pleine de partages et d’incompréhensions... Petit bijou de sensibilité, « Courtes distances » est une œuvre remarquable autant par son fond que par sa forme. Par sa forme car, l’objet livre est d’un format inhabituel, un grand carré jaune, avec de belles illustrations aux allures de crayonnés. Par son fond, par les propos qu’elle véhicule. Véritable satire sociale sur l’opposition transgénérationnelle, elle nous immerge dans le quotidien de personnalités que tout oppose, mais qui ont ce point commun d’être en marge de la société du fait d’un manque : celui d’un père, d’un fils, d’une cellule familiale structurante. L’opposition des protagonistes n’est pas manichéenne, chacun des deux hommes tentant d’intégrer l’autre à son univers, sans jamais vraiment y parvenir. Une œuvre fine et forte sur la différence, à lire et à faire lire à tous.  - Michaël

couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Un matin, Castor décide de partir de chez lui en radeau, à la conquête de nouveaux horizons. « Au revoir, rive et forêt ! Au revoir les ami·es ! Je veux voir le monde, je veux l’explorer. L’aventure m’attend, je suis prêt ! »

Après avoir longtemps pagayé et s’être beaucoup éloigné, notre rongeur se met à douter « Comment vais-je retrouver mon chemin ? ». Heureusement il croise Akita, un chien qui parcourt le monde en montgolfière et lui propose son aide. Les deux compères vont survoler la planète, nous entrainant ainsi dans un magnifique voyage à la découverte de différents modes de vie et d’habitats animaliers : de la tanière de l’ours polaire à la ruche des abeilles, en passant par la vie souterraine d’une termitière ou encore les fonds marins.

L’histoire est construite sous forme de questions/réponses, entre le chien qui demande à chaque étape, « Est-ce ta maison ? » et le castor qui lui répond en expliquant qui vit dans cet endroit.

Une véritable amitié va se nouer entre les deux personnages.

Les grandes illustrations sur double page sont remplies de détails qui captent le regard. A la fin de l’ouvrage un planisphère permet de retracer le périple des deux amis et de situer les lieux visités.

C’est un très bel album qui invite les enfants à la curiosité, à l’observation et à l’exploration d’une nature parfois insoupçonnée.

couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Bédéiste depuis déjà une vingtaine d’années, Anouk Ricard officie dans un registre classique, mais ô combien difficile, celui de l’humour. Cependant, contrairement à beaucoup de ses collègues, elle écrit ses récits avec un humour dénoué de méchanceté et/ou de moqueries, jouant plutôt sur les situations et autres quiproquos… Cela fait donc de chaque album une œuvre à partager en famille, grâce à différents niveaux de lecture. Ce titre en est la parfaite illustration : « Animan », de son vrai nom Francis, a le pouvoir de se transformer en n’importe quel animal ! Un super pouvoir qui l’aide à résoudre des enquêtes, mais il s’en sert aussi dans sa vie de tous les jours. Il vit en couple avec une grenouille qui un jour se fait kidnapper par son ennemi juré, le terrible Objecto…

Un récit drôle et plein de suspense, constitué de récits courts, entrecoupés de peintures et formant au final une histoire complète : un subtil « n’importe quoi », entre humour, polar, superhéros et chronique familiale…

Absolument indéfinissable, bourré de charme et hilarant !

couverture du document
Disponible
Avis

Skender est un ex-légionnaire aux abois, trop de guerres, trop de violence, trop d’alcool et les mauvaises rencontres aux mauvais moments lui ont fait dégringoler l’échelle sociale en passant par la case prison. Il survit dans un bois en périphérie de la ville et de temps en temps, il se cache pour apercevoir ses enfants à la sortie de l’école. Bref, sa vie est dévastée, jusqu’au jours où il croise un vieille ami, Max, un ancien frère d’arme.
Une rencontre fortuite qui ne l’est pas. Max le piste depuis quelques semaines, il a une proposition à lui faire, devenir gibier pour son employeur, une riche veuve passionnée de chasse.

Jusqu’ici rien de très original, le thème de la chasse à l’homme a été visité et revisité maintes fois depuis l’excellent récit « Le plus dangereux des jeux » de Tod Robbins en 1925 (également disponible à la médiathèque). L’intérêt de ce roman ne réside donc pas dans ce point de départ un peu éculé, mais dans l’approche subtile et surprenante de l’auteur, le biais qu’il va prendre pour nous balader en forêt à mille lieux de là où l’on pensait arriver. Car ici il n’est question, ni de chasse, ni de traque, mais plutôt de sentiments, d’amitié, d’amour, de trahison des autres mais aussi de soi-même, de dignité, de rachat et peut-être de renaissance et de résurrection.

L’auteur nous plonge tour à tour dans les entrailles de ses trois personnages, Skender, Max et sa patronne. Peu à peu iels prennent forme comme un paysage, trois tableaux bruts et sensibles, qui s’assemblent pour former ce magnifique triptyque que constitue l’ouvrage de Lucas Belvaux.

Un roman particulièrement bien construit et profondément humain.

couverture du document
Disponible
Avis

D’aussi loin qu’elle se souvienne, Lila a toujours souffert d’un certain mal-être. Sa souffrance s’est accentuée à l’adolescence, elle, ou plutôt il, veut être lui-même, le vrai, pas celle dont le nom est inscrit à l’état civil. Lila souffre de dysphonie de genre, elle a le corps d’une femme, mais est homme au plus profond de son être. Comment faire accepter cela à ces proches, sa famille, ses amis ? Comment vivre dans ce corps qui vous dégoûte ? Comment lutter contre les préjugés, la méconnaissance ? Lila devient Nathan et entame un dur combat qui le mènera à vivre des moments douloureux, mais au final, à une libération... « Appelez-moi Nathan » est un titre à part, à classer parmi les œuvres documentaires. Le récit, mené par Catherine Castro, grand reporter pour « Marie-Claire », est clair, précis et vulgarisateur. Oui le sujet, assez rare en littérature, peut être difficile à appréhender, mais ici nos esprits s’éveillent à ce mal-être et le récit nous permet de comprendre une histoire qui peut, n’ayons pas peur des mots, nous dépasser. Si cette bande dessinée est aussi précise dans son propos, c’est que l’auteur a construit sa trame narrative à partir du témoignage du héros, bien réel, de cette histoire. Tous est vrai ici et on le ressent : les émotions, les insultes, la perte de repères, pour Nathan comme pour ses proches. Nous sommes totalement immergés dans ce combat pour l’acceptation. Les illustrations de Quentin Zuttion servent à merveille ce reportage par un trait fin et délicat accessible à tous et par une mise en couleur façon aquarelle. Ce titre est une œuvre salutaire pour ouvrir les esprits et parler librement, sans tabou, de transsexualité. A recommander.  - Michaël

couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Dans un appartement bourgeois Parisien, au cœur de la chaleur d’aout, deux couples se retrouvent autour d’un dîner. L’invitation vient d’Etienne, un avocat érudit, sûr de lui, séducteur et prêt à tout pour obtenir ce qu’il désire.

Claudia, sa femme, timide maladive, a passé la journée aux fourneaux. Autant pour servir un repas parfait à ses hôtes, que pour cacher son mal-être. Elle est terrorisée à l’idée de participer à cette soirée. « Elle se demande si elle parviendra un jour à résoudre cette contradiction : elle voudrait se rendre invisible et pourtant, elle leur en veut terriblement à tous de la rendre invisible ».
Les invité·es, des ami·es d’Etienne, ne semblent pas très enthousiastes non plus. Iels arrivent d’ailleurs séparément. Johar est une femme de pouvoir, carriériste. Tunisienne d’origine modeste, elle a gravi tous les échelons de la réussite. Rémi, lui, est professeur d’économie en prépa. Mariés depuis plusieurs années, leur relation qui s’est ancrée entre routine et vie professionnelle s’effiloche. 

Dans ce huis clos pesant, les personnages sont également prisonnier·es de leurs vies respectives. De l’apéritif au dessert, tout ne va pas être si parfait. La tension monte, chacun et chacune, rumine ses objectifs, ses secrets… Les rares échappées sur le balcon pour prendre l’air, fumer ou téléphoner, suffiront-elles à faire redescendre la température et l’atmosphère épicée ?

Cécile Tlili, nous brosse aussi le portrait de deux femmes en apparence totalement opposées, mais qui finalement se rejoignent dans la prise en main de leur destin.
Un premier roman très intense. Sororité, sexisme, maternité, vie de couple, travail, trahisons, mensonges, secrets et remises en question, sont les ingrédients subtilement dosés de « Simple dîner ». Un régal.

« Un simple Diner » a reçu le prix littéraire Gisèle Halimi 2023.

couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

L'auteur, autiste Asperger, nous raconte avec humour sa participation au jeu de Questions pour un champion. Roman drôle construit sur le rythme de l'émission télévisée, situation cocasses. Le lecteur se glisse aussi dans les coulisses de l'émission. Clins d'oeil critiques de la part de ce personnage, sans ihnibition qu'est l'auteur. Et, pour ceux qui aiment : l'occasion de répondre aux multiples questions. Un réel divertissement, mais aussi l'occasion d'aborder la différence à travers le vécu d'Olivier Liron     
                                                                                                                                                                                                                       C.

couverture du document
Disponible
Avis

Au XVIIIe siècle, l’Islande est une terre rude. Épidémies, famines, éruptions volcaniques et occupation danoise rendent ce pays invivable. Riche de sagas légendaires, l’Islande n’a plus d’espoir, si ce n’est de se trouver un guide, un héros. Grimr, jeune orphelin, pourrait être celui-ci, à moins qu’il ne devienne un fléau bien pire...

Faire de « La saga de Grimr » l’IDBD de la semaine, cela peut paraître facile puisque cet album a remporté le prix du meilleur album (Fauve d’Or) au festival de bandes dessinées d’Angoulême 2018. Mais sacrebleu ! Il le vaut bien et il serait fort regrettable de ne pas vous en parler. Jérémie Moreau livre une copie parfaite. Partant d’un contexte historique, il développe un récit riche en actions et en émotions. La tension va crescendo jusqu’au final magistral qui ne vous laissera pas indifférent. L’auteur réussit son pari en écrivant et en offrant une vraie saga, digne des plus belles, sublimée par les décors et les aquarelles de cet artiste hors norme. Maintenant, à vous d’aller conter la saga de Grimr !  - Michaël