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Stan, paléontologue sur le retour, organise une dernière expédition dans les Alpes à la poursuite de ses rêves. Le voyage qui semble, au départ, plein de promesses et d’espoirs se confronte rapidement à la rudesse de la montagne, magnifiquement captée par l’œil à la fois cinématographique et poétique de l’auteur. 

Au-delà du fantastique tableau que peint Jean-Baptiste Andréa, il y a aussi une intrigue finement ciselée. Par d’habiles va-et-vient entre le personnage enfant et adulte il construit son portrait et offre autant d’indices aux lecteurs pour comprendre sa psychologie et percevoir l’issue de son aventure.

Les descriptions de la jeunesse du héros sont particulièrement sensibles et émouvantes et le suspense monte crescendo pour atteindre des sommets, deux raisons de vous laisser entraîner sur les pentes accidentées de ce destin atypique.

Si l’univers de l’auteur et son écriture vous séduisent je vous invite également à découvrir son premier roman « Ma reine » (prix du premier roman 2017) et son dernier roman « Des diables et des saints » qui constituent avec celui-ci un triptyque sur l’enfance.

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Cole est agent du FBI, cependant une organisation gouvernementale bien plus puissante et bien plus secrète que tout ce qu’on pouvait imaginer le retient prisonnier. Son tort, avoir vu l’inexplicable, avoir vu l’impensable… S’il ne veut pas mourir, il doit rejoindre ses rangs, devenir agent du « Département de la vérité » dont la mission est de lutter contre les phénomènes conspirationnistes… mais d’une manière qui défie l’entendement, la réalité même…

Cette bande dessinée américaine n’est certes pas des plus faciles à lire, mais son sujet, le traitement qui en en fait et l’intrigue mise en place sont finement développés dans un jeu d’intrigues et de rebondissements enchevêtrés à souhait. Le scénario nous plonge dans les milieux conspirationnistes, explore ses mécanismes et ses motivations. Bien sûr, le récit se teinte rapidement d’étrangetés, mais ce mélange de politique-fiction-fantastique fonctionne à merveille et en fait un titre ambitieux. Les illustrations de Martin Simmonds fleurent bon les années 80/90 avec pour inspiration des artistes tels que Dave McKean ou encore Bill Sienkiewicz. Elles sont créatives et intrigantes, à l’image du scénario.

Si « La vérité est ailleurs », « The department of truth » vous ouvre les portes de cet « ailleurs », mais une fois franchies, plus aucun retour n’est possible. Alors, aurez-vous le courage d’y entrer ?
 

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  Le vent, la marée et le soleil l’indiquent. Il est l’heure de partir. L’heure de partir pour le sud, vers les pays chauds, mais avant, un long périple les attend… A travers les yeux d’un oiseau migrateur, « Vers le sud » nous parle de ces longs voyages de plusieurs milliers de kilomètres que font ces volatiles deux fois par an. Cet album aux magnifiques couleurs pastels et aux illustrations simples nous donne à voir les paysages qui défilent et nous raconte l’expérience de la migration : tenir le rythme, utiliser les courants aériens pour se laisser porter et finalement arriver au bout d’un périple difficile, à la terre promise. Et entre temps, survoler les activités bien étranges des humains, encore plus vues du ciel... Un album court et accessible qui permet d’introduire avec justesse la notion de migration ornithologique auprès des enfants.

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L'histoire d'une jeune femme qui fuit et s'embarque pour la pêche en Alaska. Une vie éprouvante de dangers, de froid et d'efforts physiques dans un milieu d'hommes auprès de qui il faut faire ses preuves pour être acceptée. (par le dur travail en  mer et aussi les bars où l'on boit, encore et toujours entre deux départs de bateaux). L'écriture est si juste qu'on a froid avec elle, on sent les gerçures la mordre, on sent cette odeur de viscères toujours présente jusqu'au dégoût, parfois. Au point qu'on a envie de lui dire qu'il y a une vie plus douce. Que cherche-t-elle dans le choix de cette épreuve perpétuelle ? Et en même temps on admire sa résistance (oui les femmes sont fortes aussi !!) et sa résolution....la liberté qu'elle s'est choisie. L'auteure, qui a vécu cette expérience, nous offre l'occasion de découvrir le milieu marin, des portraits d'hommes à la vie âpre et précaire mais si fragiles parfois. Après la lecture du "Grand marin", vous ne vous promènerez plus dans les ports avec le même regard. Un bon roman, assurément. - C.
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En 2011, le groupe terroriste ETA, prônant l'indépendance du Pays basque, a cessé sa lutte armée. Pour autant, l'Espagne n'a pas connu la paix puisque de nombreux personnages issus des milieux politique, journalistique, judiciaire etc... sont restés les cibles des terroristes. Mark Bellido, photojournaliste, nous livre un récit largement inspiré de son expérience. Du jour au lendemain, pour l'argent, il devient garde du corps, chargé de la protection d'un politicien. Sans expérience ni formation, il devra vivre dans le stress et la la peur quotidienne. Cette expérience le transformera à jamais. Témoignage saisissant de cette Espagne en guerre, nous restons secoués par le courage de ces hommes et femmes qui mettent leurs vies en jeux au nom d'un idéal ou plus trivialement pour s'assurer un revenu. Ce récit nous dévoile une facette inconnue de ce conflit à travers ces héros de l'ombre. A lire pour sa culture personnelle, mais également parce que c'est bien écrit.  -Michaël 
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Shimura, est un quinquagénaire célibataire. Sa vie est trop bien ordonnée, réglée comme du papier à musique, entre travail et repos. Chez lui rien ne traîne, tout est bien rangé, classé et trié. Il y a une place pour chaque chose et chaque chose a sa place. Si bien que lorsqu’il s’aperçoit qu’il manque un yaourt dans le frigo, son quotidien en est bouleversé ! S’est-il trompé en achetant ses yaourts ? En a-t-il déjà mangé un ? Ou bien alors, quelqu’un.e se servirait dans son frigo durant son absence ?... Un brin mélancolique, mais passionnant de bout en bout, le récit Agnes Hostache est d’une rare sensibilité. Adaptation en bande dessinée du roman éponyme d’Éric Faye, lui même tiré d’un fait divers authentique, « Nagasaki » est bien plus qu’un récit. Il est notre société, prônant l’individualisme et l’individualité. Il est représentatif de nos craintes, de nos doutes, d’un système qui isole tout un chacun, plutôt que d’ouvrir au monde. Il questionne, interroge nos modes de vie : métro, boulot, dodo... Il pose également la question du savoir qui l’on est vraiment. Est-ce le travail qui fait qui l’on est ? Sans emploi ne sommes-nous plus ? Des problématiques qui ne trouveront pas les réponses dans l’ouvrage, ce n’est pas son ambition, juste et c’est déjà beaucoup, d’éveiller. La mise en scène de l’autrice est remarquable : nous suivons les deux protagonistes dans des récits séparés, mais qui se croisent timidement. Nous apprenons à les connaître, à les respecter, chacun avec leurs défauts et leurs faiblesses. Ils nous deviennent familiers et on se prend à imaginer une fin. Agnès Hostache n’est pas que remarquable dans sa mise en scène, c’est aussi une formidable illustratrice. Elles nous gratifie de peintures efficaces, aux tons doux et pastel. Elle varie les cadrages, les angles de vue, tout en diversifiant ses gaufriers. Cela permet de donner du rythme au récit, écrit à la première personne. Tout est parfait dans cette bande dessinée si ce n’est, que c’est la réalité...  - Michaël

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Il y a 20 ans, par une singulière journée, le Roi a mystérieusement disparu. Castelmaure, le château, s’est entouré d’une tempête maléfique et des milliers d’enfants sont étrangement né·es... Cette histoire, conte oral, doit être retranscrite pour ne pas être oubliée. Cette mission de collecte est celle du mythographe, qui parcourt le pays en tous sens à la recherche des contes et légendes des campagnes. Pourtant, cette fois, il pourrait bien faire partie de l’histoire... Lewis Trondheim et Alfred, artistes talentueux, s’associent pour nous livrer une fresque fantastique, moyenâgeuse et diaboliquement efficace. Le récit, truffé de rebondissements, nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Chaque personnage est guidé·e par son innocence et/ou un sentiment de rédemption, et emprunte des chemins escarpés. Au final, toutes ces routes n’en formeront plus qu’une, pour le meilleur ou pour le pire, dans une conclusion éclatante. Les illustrations d’Alfred fleurent bon le Moyen âge, décors et costumes, sans oublier sa palette de couleurs, nous imprègnent de cette époque pour nous immerger complètement dans le récit. Diantre ! Que voici une œuvre promptement menée, qui n’attend qu’un peu d’attention de votre part, alors n’hésitez pas, accordez-lui un peu de votre temps.  - Michaël

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Voici une série jeunesse humoristique très réussie. Fabrice Parme nous raconte les histoires d’une petite fille riche, pleine d’énergie et de malice qui a tendance à s’ennuyer… Et de là, viennent les problèmes… Subtil mélange entre «Les petites filles modèles» et «Les petites Canailles», les récits d’Astrid Bromure sont drôles, pêchus et nerveux. Écrit avec finesse et élégance, chaque album est un récit complet et tient en haleine jusqu’au bout, car si l’humour est présent, il n’est que le vecteur d’histoires extraordinaires pleines de malice et de tendresse. Du très grand Parme, mais nous n’en attendions pas moins d’un très grand auteur/illustrateur.  - Michaël

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Durant une soirée, elle l’a rencontré, ils se sont parlé, ont beaucoup dansé et ils se sont aimés. Pourtant un soir, il disparaît sans un mot. Elle le cherchera longtemps et finira par le retrouver, lui, l’ours qu’elle aime. Alors ils se sont parlé, ont beaucoup dansé et ils se sont aimés. Encore, il partira, toujours sans un regard, mais cette fois, elle le suivra... Vincent Bourgeau, auteur jeunesse talentueux, compère le plus souvent d’Éric Ramadier, nous offre un récit pour adulte original et d’une rare beauté. Son récit structuré sur environ 300 pages, n’offre que très peu de mots et laisse place à l’illustration. De pleines pages aux tons doux, aux cadrages maîtrisés, permettent une lecture et une compréhension fluides. Le trait minimaliste et faussement tremblotant installe une ambiance contemplative et apaisante.  Le récit est une histoire d’amour peu commune : celle d’une femme éperdument amoureuse.  Classique me direz-vous ! Sauf que présentement l’homme est un ours. Parabole de la douceur féminine contre la dureté masculine, certainement pas. Juste une fable moderne sur les sentiments, le vide et l’absence comblés par l’amour et l’apparition du mystérieux, du fantastique. Beaucoup se retrouveront dans la mélancolie de l’héroïne, sur ce qui est et ce qui aurait pu être. La sincérité de l’œuvre nous touche au plus profond de notre être et le final nous emporte, grâce à une prouesse technique, dans la valse éternelle des sentiments.  - Michaël

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Les renardeaux s’amusent dans la neige sous l’œil protecteur de leur maman. Mais soudain, ils ont disparu ! Elle s’inquiète, les cherche… Et en retrouve un, puis deux, puis trois... Amandine Momenceau nous propose de passer un moment rempli de tendresse avec son album habilement illustré. L’illustration en elle-même est réalisée en papier découpé, dans des tons pastels et crème, qui retranscrivent bien l’épais et moelleux manteau de neige dans lequel évolue la petite famille renard. Les animaux sont expressifs, vivants, sautillant joyeusement. Mais un deuxième niveau de découpe vient se rajouter, dans les pages elles-mêmes, apportant jeu de "cherche et trouve" et suspense tout au long du récit. Cette autrice nantaise nous donne à lire un album enveloppant, rassurant, idéal pour passer un moment de douceur avec les petits.

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Dans certains récits, il arrive que des enfants disparaissent dans des mondes étranges et fantastiques où ils endossent le rôle de sauveur. Ils y deviennent des légendes et l’histoire ce termine en happy-end. Très bien... mais entre temps que s’est-il passé pour les parents, les proches de ces enfants disparus ?

« Ceux qui restent » est une histoire singulière et étonnante qui prend le contre-pied des œuvres fantastiques classiques. Cette fois, nous ne voyageons pas avec les enfants mais restons à quai avec ces parents morts d’inquiétude et suspectés de choses atroces par la police et une certaine presse à scandale. Tous les ingrédients d’une BD réussie sont réunis dans cette fable oscillant entre polar et fantastique. L’histoire est habillement écrite, ménageant des moments forts en suspense et émotions. Vous serez également charmé par les illustrations d’Alex Xöul, fluides et agréables, qui adoucissent l’atmosphère inquiétante du récit. Un récit envoûtant et inattendus en provenance de la belle Espagne.  -Michaël 

 

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A Paris, à la Belle Époque, on fête la victoire, la musique des orchestres remplace le son du canon. Pourtant, même avec une coupe de champagne, pour certains la pilule est dure à avaler. Le héros, un ancien combattant estropié au champ d’honneur, a du mal à tourner la page. Alors pour oublier ce que la guerre lui a fait subir, pour réparer ses injustices, il propose son aide aux familles d’anciens soldats dans la détresse.

Un matin de 1925 il est contacté par une riche héritière afin de retrouver son fils. Après quelques jours il découvre que le destin du jeune homme est intimement lié à celui d’une femme dont il est follement amoureux. Commence alors un merveilleux voyage à la recherche de ses amants disparus où l’on découvre peu à peu l’infini pureté de leurs sentiments.

La noblesse de leurs âmes comme une réponse à la brutalité de la guerre et à sa barbarie, avec tout au long du récit cette question suspendue : « l’amour et la poésie pourront-ils suffire à surmonter l’atrocité et l’absurdité des combats ? »

Une histoire d’une grande sensibilité, pleine de surprises et de rebondissements, une danse onirique menée tambour battant, au rythme des cœurs bouleversés, sous le tonnerre des bombes. "Roméo et Juliette" dans les tranchées, inspiré par Boris Vian et filmé par Tim Burton.

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Tous les personnages de ce roman, adolescents et adultes, se trouvent face à des cas de conscience. Chacun retranché dans ses "loyautés", essaie d'entrevoir les limites de ses implications, d'avoir un comportement loyal. Un clin d'oeil critique sur le rôle de l'Education National..   
Bon roman, percutant, et qui se lit très facilement grâce à sa forme simple : chaque chapitre prend la voix de chacun des protagonistes          C.

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Dans un village croate, le jeune Jacob vie une enfance des plus banale jusqu’au jour où son frère David disparaît.

Adapté d’une nouvelle de Olja Savicevic Ivancevic, « Les Pédés » est un drame familial. Entre non-dits et innocence, le récit nous entraîne dans une famille déchirée par l’incompréhension et les silences. Les auteurs nous livrent une œuvre forte, dure, mais ô combien nécessaire pour lutter contre les discriminations. Pour finir, un petit mot sur les magnifiques illustrations en noir et blanc de Danijel Zezelj qui valent à elles seules la peine d’ouvrir cet album.  - Michaël

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Andrew et Suzie, sa petite sœur, accompagnent leur mère dans ce qui semble être davantage un pèlerinage familial que de véritables vacances. À Kingdom Fields, petite bourgade de bord de mer, il n’y a rien à faire, sinon tromper l’ennui en se créant ses propres souvenirs.⠀

Lire les œuvres de Jon McNaught, c’est redécouvrir et réapprendre les codes de la bande dessinée. C’est se dire que ce média est tellement inspirant et libre qu’il est source d’innovation constante. Cet artiste est de cette trempe, celle des innovateurs : il a compris la force narrative du neuvième art, se l’est accaparé pour nous en proposer sa version, sa vision. Il offre ainsi des œuvres riches en émotions, contemplatives et/ou tout simplement méditatives. Elles sont rythmées par une gestion du temps anormalement lente, de la « slow attitude » pour ainsi dire. Attention, on ne s’ennuie pourtant dans ses histoires, à aucun moment. « L’été à Kingdom Fields » ne déroge pas à la règle et ce qu’on pourrait penser comme un banal récit de vacances est bien plus. Telle une madeleine de Proust, il ouvre une porte sur nos souvenirs, notre passé. Les personnages du récit parlent peu : un ado qui voudrait être ailleurs, une mère qui a besoin de se retrouver et une petite encore innocente, bref, des portraits que l’on connaît, qui nous parlent. Oui, il y a peu ou pas de dialogue, pourtant le récit n’est pas muet pour autant, la bande son est bien présente, sous forme d’onomatopées, elle occupe l’espace scénique à la manière d’un quatrième personnage. Comme dans la vraie vie où les sons et les bruits nous entourent, mais que nous n’entendons plus par habitude, l’auteur les retranscrit et accentue ainsi encore plus cet effet d’immersion. Jon McNaught utilise, pour dessiner son histoire, des gaufriers de 20 petites cases, entrecoupées par moment d’illustrations pleines pages. Il se permet de zoomer sur des détails, écouter des gouttes tomber de la paroi d’une grotte, afin de créer cette ambiance unique. Sa palette de couleur est limitée à un jeu d’ombres et de lumières, oscillant entre des nuances de bleu et de saumon. ⠀

« L’été à Kingdom Fields » est une douceur à savourer autant de fois que possible.  - Michaël

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Le canapé de Panda et Pingouin est vraiment trop vieux. Ils décident donc d’aller au magasin afin d’en acheter un nouveau. Parmi la multitude de modèles proposés, le choix s’avère bien compliqué… Nos deux amis arriveront-ils à trouver la perle rare ?


À travers des illustrations « simples », crayonnées aux pastels, cet album évoque la surconsommation de notre société, ainsi que la relation d’attachement aux objets qui nous sont chers.
Comme le dit si bien Fifi Kuo « Les choses que l’on possède déjà peuvent parfois être les plus parfaites ! »