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« Avec toi, papa… » est un album tendre et empreint d’émotion.
Chaque double-page illustre un moment unique de complicité que la petite héroïne partage avec son papa.
Des instants précieux, où se tissent des liens forts et sincères, où les gestes et les regards en disent plus que les mots.
Des moments simples du quotidien – une bataille d’oreillers, faire un gâteau, une balade sous la pluie – mais qui, pour l’enfant, prennent une dimension inoubliable.

Ces souvenirs doux et chaleureux accompagnent la petite fille dans sa construction, dans son regard sur le monde et sur elle-même.
Et plus grande, ces instants magiques resteront gravés, non seulement dans sa mémoire, mais aussi dans celle de son père…

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Souvent en écoutant avec délectation les chroniques de Clara Dupond-Monod sur France-Inter, je me disais qu’il faudrait que je lise un de ses livres mais j’hésitais toujours de peur d’être déçu par ses romans et que cela ne me gâche le plaisir de l’entendre. Comme son dernier ouvrage « S’adapter » avait eu le prix Femina, je me suis finalement lancé.

 

Au départ je dois dire que la perspective de passer 170 pages en compagnie d’un enfant souffrant d’un lourd handicap, lui interdisant de voir, de bouger et de parler, ne suscitait pas en moi un enthousiasme de dingue, mais que nenni ! c’était sans compter sur le talent de l’autrice qui vous accompagne avec délicatesse dans ce bouleversement familial.

 

Au rythme lent de la montagne cévenole de sa flore et de sa faune omniprésentes, Clara Dupont-Monod nous dépeint avec justesse et pudeur comment la naissance d’un enfant handicapé va déconstruire une cellule familiale et comment chacun de ses membres va être impacté par cette arrivée.  Puis comment au fil du temps le puzzle de ces vies contrariées va doucement se réassembler pour que chacun trouve ou retrouve une place.

 

Un livre particulièrement bien construit, sensible et fragile qui vous emporte dans un tourbillon d’émotions.

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Un titre tout simplement tendre et mélancolique, qui traite de l’amour, du deuil et surtout de la vie. Loïc Clément et Anne Montel nous offrent un récit jeunesse d’une réelle beauté, l’écriture à la première personne affirme un récit intimiste et les aquarelles, magnifiques, enrichissent la tendresse des personnages. Une nouvelle fois la bande dessinée jeunesse permet l’émergence d’une telle pépite qui s’adresse aux petits mais également aux adultes.  - Michaël

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Depuis toujours les chat·tes fascinent, félins sauvages, indépendant·es mais également câlin·es et tendres à leurs heures. Avec ce très bel album on découvre ou redécouvre 11 poèmes ou extraits de la littérature, passant par Baudelaire, La Fontaine ou bien encore Lewis Caroll. Les textes sont aussi variés que leurs auteurs. Face à ces écrits onze illustrateur·rices contemporain·es proposent dans leurs différents styles un portrait se mariant avec l’écrit.
Cette magnifique galerie d’images et de mots ravira bien sûr les amoureux·ses des matous et charmera aussi sans nul doute les autres.
« Petits portraits de chats » est un ouvrage inclassable. C’est à la fois un album, sans histoire, que l’on peut lire au gré de ses envies et au hasard des pages, un livre d’art que l’on regarde pour ses magnifiques illustrations, ou bien encore un recueil de poèmes.
J’ai beaucoup aimé la multiplicité des styles de ce livre, qui met à l’honneur avec malice et modernité, la poésie, genre souvent oublié.
Un très bon moment de lecture cocooning.

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Les deux volumes du cultissime « Idées noires » de Franquin sont enfin réunis dans une intégrale. Considérés à juste titre comme des chefs-d’œuvre du neuvième art, les différents récits qui le composent sont toujours aussi percutants et d’actualité, même s’ils ont été écrits dans les années 80. L’écologie, l’humanisme, la guerre sont autant de sujets qui nous préoccupent encore aujourd’hui. En utilisant l’humour avec brio, Franquin fait un constat sombre, mais réaliste, de notre société. Sans sermon, sans jugement ni remède miracle, il nous livre simplement des vérités, libre à nous de nous les approprier ou pas. « Idées noires » est une œuvre intemporelle, héritage du génie qu’était Franquin, à classer parmi la meilleure des littératures.   - Michaël

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On aborde ce récit par la découverte en plein terrain vague d'une épave de voiture dans laquelle reposent les cadavres d'un homme et de son chien. L'histoire qui s'achève si tristement nous est alors contée à travers le regard de ce chien, arrivé bébé au sein d'une famille heureuse, proche de son maître, unique personne à s'occuper réellement de lui, et content de partir avec cet homme pour un périple en voiture. Ce voyage, le dernier, est ponctué de rencontres, d'accidents, de joies simples et de douleurs brutes.

Outre l'histoire d'amour universelle qui peut lier un homme à son chien, c'est la mort de la société traditionnelle japonaise qui nous est ici contée : une société dans laquelle l'individualisme remplace petit à petit la force des liens familiaux, où le travail de toute une vie n'a plus de valeur et pour laquelle la maladie est devenue motif d'exclusion ; cette société (qui est aussi la nôtre) au cœur de laquelle un homme peut mourir seul, sans aide, sans soins et pour finir sans identité, mais entouré et rassuré par l'amour et la fidélité indéfectibles (par-delà la mort même) de son chien.  - Michaël



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Gioia a 17 ans. Elle n’est pas comme les autres. Dans sa bulle elle discute avec Tonia, une amie imaginaire. Elle écoute en boucle les Pink Floyd, collectionne dans un carnet les mots étrangers intraduisibles et se passionne pour la photographie en ne prenant que des gens de dos. Au lycée on la surnomme miss rabat-joie. Elle vit dans un contexte familial difficile. Un jour, elle fait par hasard la connaissance d’un jeune homme : Lo. Comme elle, il est solitaire, collectionne des cailloux dans un bocal, joue aux fléchettes seul le soir dans un bar. Avec lui Gioia va découvrir des émotions jusqu’ici jamais ressenties. Mais voilà, celui-ci disparait sans laisser de traces. La jeune fille est alors prise de doutes. Aurait-elle imaginé cette relation ? Serait-elle folle comme le pense ses parents ou la psy ? Gioia est déterminée à retrouver son amour perdu et à mettre au clair les zones d’ombres qui planent autour de cette histoire. Notre héroïne sera aidée par quelques complices : son professeur de philosophie et confident, une gérante de bar et un vieux monsieur.
Dans ce premier roman, Enrico Galiano traduit très bien le mal-être de l’adolescente, ses interrogations, ses doutes et ses espoirs.
En plongeant dans le monde de Gioia on perd souvent le sens de la réalité et de l’imaginaire tant la frontière entre les deux y est infime. 
Les ados se retrouveront dans ce thriller psychologique, écrit avec fluidité et humour. Les personnages sont très attachants, mystérieux et sont confrontés à des réalités aussi brutales que quotidiennes. Une sensibilisation à la violence, l’alcoolisme, le harcèlement…On retiendra également un message de tolérance et d’ouverture d’esprit.
J’ai lu ce livre rapidement, prise dans le fil des événements et l’envie page après page d’en connaître le dénouement.

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Tome
2
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En ces temps anciens, la paix est très fragile. Toutes les races - Hommes, Trolls, Dieux etc. - vivent loin les uns des autres, ce qui évite de nombreux conflits. Malheureusement, des signes de mauvaise augure sont annonciateurs de malheurs. Une nouvelle guerre semble sur le point de faire basculer le monde dans les ténèbres. A moins que le courage d’une bande de joyeux lemmings ne chamboule les plans d’un destin qui s’annonce bien sombre. Voici une nouvelle fois un titre jeunesse de grande qualité : de l’action, de l’humour, du suspense et du courage... Bref, de quoi ravir un large public. Crisse, auteur prolifique de sagas fantastiques pour ado/adultes, nous conte, sans raccourci ni facilité, un récit de haute tenue. Les éléments s’enchaînent parfaitement et nous tiennent en haleine jusqu’à la fin de l’album. L’illustration de Fred Besson plaira à n’en pas douter, avec des dessins soignés et classiques, facilement lisibles pour les plus jeunes. Seul petit bémol, devoir attendre la suite !  - Michaël

 

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Dans un village croate, le jeune Jacob vie une enfance des plus banale jusqu’au jour où son frère David disparaît.

Adapté d’une nouvelle de Olja Savicevic Ivancevic, « Les Pédés » est un drame familial. Entre non-dits et innocence, le récit nous entraîne dans une famille déchirée par l’incompréhension et les silences. Les auteurs nous livrent une œuvre forte, dure, mais ô combien nécessaire pour lutter contre les discriminations. Pour finir, un petit mot sur les magnifiques illustrations en noir et blanc de Danijel Zezelj qui valent à elles seules la peine d’ouvrir cet album.  - Michaël

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Bernard Mélois, célèbre sculpteur sur émail, a fait de sa vie une œuvre d’art.
Se sachant condamné par un cancer, le père de famille compte bien orchestrer ses funérailles et en faire un ultime moment de fête.
Pendant quelques semaines, nous allons suivre Clémentine, ses sœurs et sa mère dans la préparation de ce départ.  Commander un cercueil et le peindre en bleu, émailler la croix, vider l'atelier de tous ses objets émaillés pour que l'artiste puisse retourner une dernière fois dans son antre, choisir les musiques de la cérémonie d'enterrement…
En se lançant à corps perdu dans les dernières volontés de Bernard, ses proches souhaitent rendre hommage à l’artiste qu’il était, mais surtout au mari et père idéal.
Chaque détail des préparatifs est l’occasion de plonger dans l’histoire et les souvenirs de cette famille unie par l’amour et la joie.

Un récit intime, très touchant, qui aborde avec humour, simplicité et tendresse des thèmes profonds comme le deuil et la transmission à travers l’art.

« Alors c’est bien » est une lecture qui résonne avec chaleur et humanité, nous rappelant la beauté de la vie même dans les moments difficiles. Une belle invitation à réfléchir sur ce qui compte vraiment.

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Élodie Font nous partage sa vie sentimentale dans cette bande dessinée grâce aux crayons de Carole Maurel.

Les amateur·rices de podcast ont peut-être déjà écouté Élodie leur raconter une partie de son histoire sur Arte radio : celle de son long coming in. Coming in ?… Le coming out, c’est se déclarer homosexuel·le, le dire à ses ami·es, sa famille… le coming in, c’est le reconnaître, de soi à soi. Et pour Élodie Font, qui détestait le mot lesbienne, cette acception a été un cheminement difficile, parsemé d’idées noires, mais aussi terriblement lumineux. Elle nous le raconte ici avec beaucoup d’humour, faisant des allers retours entre les pensées et la vie de la jeune Élodie d’hier et celle d’aujourd’hui.

L’adaptation graphique de ce récit de vie par Carole Maurel ajoute, à coups de couleurs savamment dosées, un surplus de vie et d’universalité à cette histoire très personnelle et touchante. Car si pour certain·es, s’aimer est inné, pour d’autres (et iels sont nombreux·ses) c’est le travail de toute une vie ou d’une grande partie de celle-ci, que d’apprendre à s’aimer…

C’est aussi pourquoi nous avons parfois le plaisir de découvrir, de lire leurs histoires à la fois douloureuses, magnifiques et magnifiées, comme c’est le cas dans cette bande dessinée.

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« La forêt » est un très beau titre, tant dans la forme que dans le fond. En seulement 25 illustrations, 1 par page, Thomas Ott réussit l’exploit de nous transporter dans son univers. Pas de texte, simplement des images riches et profondes qui nous guident le long d’un récit onirique sur l’acceptation du deuil. Ici un jeune garçon, triste pendant une veillée funèbre, s’évade pour rejoindre la forêt voisine. Durant sa promenade, d’étranges phénomènes font leur apparition jusqu’à une bien étrange rencontre…

Ce récit intimiste, aux allants mélancoliques, porte un message de vie et d’espoir, semblant
peut-être facile, mais utile et nécéssaire à entendre : la vie continue…


Si l’histoire est belle, les illustrations le sont tout autant. D’un magnifique noir et blanc, elles sont réalisées à la carte à gratter, technique ô combien difficile dont Thomas Ott est devenu un des maîtres. Avec un cutter japonais des lignes sont grattées dans la couche noire qui recouvre un carton blanc. Thomas Ott créé donc ses images en « dessinant » en blanc sur un fond noir, avec des petites touches de grattage successives. Un travail extrêmement minutieux lors duquel l’artiste n’a pratiquement pas droit à l’erreur. 

Cette oeuvre est remarquable et nous sommes heureux de vous la proposer.

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Simon est psychanalyste depuis de nombreuses années. Un matin, au petit-déjeuner, il casse un bol. Cet acte en apparence anodin va être le déclencheur d’une remise en question profonde.

Simon écoute les problèmes des autres sans jamais penser aux siens. Bientôt, il prend conscience que le fil des maux de ses patients tisse une chrysalide, certes protectrice, mais qui l’empêche de se déployer.

L’idée d’un voyage se projette à l'horizon et Simon rejoint les rivages d'une île aux confins de la planète.

Immergé dans une nouvelle culture où tout est simplicité, grâce et délicatesse, il redécouvre l'essentiel. Un univers propice à l’introspection, ce qui lui permettra, peut-être, de s’ouvrir au monde.

Le rythme de ce livre vous emporte tendrement, les mots et les phrases de Jeanne Benameur tressent une étoffe chatoyante qui vous enveloppe et vous berce. Un très beau texte, où l'amitié, l'amour, l'art et la psychanalyse s'entremêlent harmonieusement.

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Paola Pigani, écrivaine et poétesse, glisse nos pas dans ceux d’une jeune immigrée hongroise à Lyon en 1929.

Souhaitant fuir la vie paysanne et misérable de son pays elle se retrouve rapidement confrontée à un autre type de labeur tout aussi avilissant, celui des usines textile de l’est de la France.

Avec un grand sens du détail l’autrice nous décrit les conditions de travail inhumaines de la main d’œuvre en 1929. Conditions qui vont de surcroît encore se dégrader avec la crise économique qui vient d’éclater aux Etats-Unis.

La force de son récit est de nous faire découvrir la grande Histoire à travers le quotidien de ses personnages, ce qui la rend plus réelle, plus palpable. A travers leurs parcours l’autrice nous plonge au cœur de la lutte entre fascisme et communisme qui verra en France l’avènement du Front Populaire et du gouvernement de Léon Blum. Emportés par cet élan de solidarité on se met à rêver d’une société plus juste ou les êtres seraient tous égaux, où la démocratie française tiendrait enfin les promesses faites en 1789.

Un très beau travail d’autrice où la fluidité des mots s’oppose à la cadence des machines. Ou la souplesse et l’élégance de l’écriture redonnent aux personnages une apparence humaine, eux que le système relègue à la condition de bêtes de somme. Paola Pigiani dépeint avec talent la métamorphose de ces ouvrier·ères qui par la lutte reprennent peu à peu possession de leurs vies et y gagnent, plus que l’amélioration de leurs conditions de travail, une dignité.

Enfin ce roman a le mérite de nous rappeler que les immigré·es d’hier sont les Français·ses d’aujourd’hui et qu’iels ont lutté pour les avantages sociaux dont nous bénéficions encore, alors même qu’iels étaient victime de discrimination et de racisme.

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Lana, le temps d’un court séjour, revient avec son père en baie de l’Aquicorne. C’est en ce lieu qu’elle est née, mais a également perdu sa mère durant une terrible tempête. Ce tragique événement a provoqué son départ pour la ville, loin des agitations de la côte. Pourtant, c’est bien ici qu’elle se sent le mieux, pleinement entière, en parfaite harmonie avec la nature. Hélas, cet environnement est fragile et la pêche intensive provoque des dégâts irrémédiables qu’elle ne saurait ignorer, surtout lorsque les créatures féériques en appellent à son aide...

 

Les éditions Bliss nous font découvrir un nouveau titre d’une jeune autrice néo-zélandaise qui a fait ses armes dans le webcomics : Katie O’Neill. Elle développe, depuis plusieurs années déjà, un univers enfantin, riche de magie et de créatures étranges. Ses récits, toujours bienveillants, parlent de tolérance, d’entraide et d’environnement. Ces thématiques si chères à son cœur, lui sont sources d’inspiration et de partage. L’enfant va découvrir au fil de sa lecture un récit certes captivant, facile de compréhension, mais surtout doté de valeurs positives et universelles.

Katie O’Neill est également une autrice complète, son texte est illustré par ses soins. Son trait, à mi-chemin entre le comic book et le manga, plaira à n’en pas douter au jeune public. « La baie de l’Aquicorne » fait partie de ces livres qui, sans en avoir l’air, transmettent les clés pour un avenir meilleur.

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Tome
1
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« Le petit illustré de l’intimité » est une série de deux petits livres au contenu riche et instructif. Chaque volume présente un sexe : la vulve pour l’un, le pénis pour l’autre.
Ces titres permettent d’aborder librement et surtout sans tabous les questions de sexualité. Ils traitent aussi bien de l’organe en tant que tel, mais aussi du genre, du consentement et d’égalité.
Les illustrations, précises et détaillées permettent de connaitre son corps pour mieux le comprendre, mieux l’appréhender.

Deux titres importants, à lire, à faire lire, à discuter avec vos enfants pour certainement un meilleur épanouissement...