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Perché au sommet d’une montagne, le hameau de Jakobsleiter abrite une communauté recluse, en harmonie avec la nature et les loups. C’est dans ce décor sauvage que Rebekka grandit, tout en rêvant de s’enfuir. Un jour, elle disparaît mystérieusement.
En contrebas, dans la vallée isolée, encerclée de forêts et de montagnes, les disparitions de femmes se succèdent, étrangement ignorées. Smilla, jeune stagiaire dans le journal local, n’a jamais surmonté la perte de sa meilleure amie, disparue dix ans plus tôt. Intimement convaincue que tout est lié, elle décide de mener l’enquête.

Avec Les enfants loups, Vera Buck nous entraîne dans une atmosphère dense et envoûtante. La nature y est omniprésente. À travers les voix entremêlées des nombreux personnages de ce roman choral, les pièces du puzzle s’assemblent peu à peu. La tension monte, et les rebondissements nous tiennent en haleine jusqu’à la dernière page.

Un thriller captivant qui ravira les amateurs de suspense sombre, d'histoires de secrets enfouis et de paysages aussi beaux qu’inquiétants.

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Natan n’est pas né au bon endroit. Il est Érythréen et pour oublier la misère et la dictature, son père et lui fuient en Éthiopie. Là-bas, les conditions de vie sont les mêmes : misère, famine et violences étatiques. Alors, une nouvelle fois, il se résigne à partir, mais pour l’Europe. Hélas, ce voyage va être également source de bien des malheurs…

Bande dessinée, coup de poing, coup de gueule, « Khat » est un récit violent, un miroir qui nous projette notre inhumanité en pleine face. Inspiré des récits de migrants, Ximo Abadía raconte ces êtres dont les vies ne sont que souffrances et tortures… et cela encore et toujours au 21ème siècle !?
Cette bande dessinée s’adresse à tous les publics, enfants comme adultes, elle agit comme un rappel à la tolérance et à l’entraide, mais surtout interroge nos comportements, notre société.

Au-delà du sujet, ce titre est écrit et illustré de façon remarquable. Ximo Abadía utilise peu de mots pour conter, mais nous entraine dans son univers via sa mise en scène de couleurs, de formes et sa virtuosité à manipuler les pastels. Le tout forme un album de 144 pages dont chacune est une œuvre d’art.

« Khat » est une œuvre puissante et engagée dont la portée va au-delà du 9ème art.

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Dans la vie, Monsieur Grumpf aspire à une seule chose : sa tranquillité. Alors, lorsqu’il désire simplement balayer l’amoncellement de feuilles qui s’accumule devant chez lui et que, toutes les cinq minutes ses voisins viennent le déranger : l’agacement se fait sentir... Voici une petite bande dessinée très agréable à lire, une véritable promenade automnale. Ce titre est destiné aux plus jeunes à partir de 5 ans. Bien sûr, l’enfant devra être accompagné dans sa découverte de l’album. En effet, même si ce titre a été conçu sans texte, quelques dialogues animent tout de même l’ensemble. L’enfant y découvrira les valeurs de l’amitié, de l’entraide et de la générosité. De façon ludique, il abordera aussi le thème des saisons. Pour ce premier tome d’une série de quatre, l’automne est la trame de fond. Avec subtilité et tendresse, Dav évoque les changements qui s’opèrent dans la nature : hibernation, chute des feuilles... Le tout distillé dans une histoire touchante, dont le héros grognon a peut-être un plus gros cœur qu’on ne le croit. L’auteur peaufine l’œuvre par des illustrations animalières efficaces, au trait sûr et expressif teinté d’un bel orange de saison.  - Michaël

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Réchauffement climatique,révolution numérique,intelligence artificielle,et immortalité. L'auteur, tout en jouant avec les codes du roman d'anticipation, nous met en garde contre une socité du tout numérique  et de profit au dépens de l'humain. Le récit n'est qu'un prétexte pour endre compte de l'avancée du pouvoir des GAFA. A lire de toute urgence.  - Catherine
 

 

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Dans un village de Pennsylvanie, Shana surprend sa petite sœur, Nessie, en train de quitter la maison en pleine crise de somnambulisme. Elle se rend vite compte qu'elle ne peut pas lui parler, et moins encore l'arrêter. Nessie avance, le regard vide, et elle est bientôt rejointe par d'autres somnambules… qui semblent tous avancer vers la même destination inconnue, suivis par leurs proches. Le cortège traverse les États Unis, témoin de la violence qui se réveille dans cette société suprémaciste… 

Amateurs de randonnées sur des routes pavées de révélations, ce livre est fait pour vous !

Sans aucune longueur et sous une plume subtile et intelligente, l'auteur capte notre attention jusqu'à la fin du récit, au rythme de rebondissements et de révélations qui arrivent toujours à point nommé : quand on croit commencer à comprendre ce qu'il se passe (ce qui n’est pas toujours le cas). L'histoire et les enjeux s'intensifient page après page, tout est cohérent et bien ficelé, et Chuck Wendig se montre visionnaire sur bien des aspects - on peine à croire que ce roman sur les pandémies, le suprémacisme et l'IA a été écrit en 2019... 

C'est d'ailleurs l'aspect sociétal du livre qui fait sa force : c'est un parfait reflet de la société américaine, et chaque nouvelle étape franchie dans la violence est percutante de réalisme.

L'humain est également au cœur de la narration, avec des personnages très bien écrits et crédibles, et l'auteur montre à quel pont tous réagissent différemment face à l'inconnu : curiosité, peur, haine… 

Un roman destiné à devenir un grand classique de l'anticipation !

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Élodie Font nous partage sa vie sentimentale dans cette bande dessinée grâce aux crayons de Carole Maurel.

Les amateur·rices de podcast ont peut-être déjà écouté Élodie leur raconter une partie de son histoire sur Arte radio : celle de son long coming in. Coming in ?… Le coming out, c’est se déclarer homosexuel·le, le dire à ses ami·es, sa famille… le coming in, c’est le reconnaître, de soi à soi. Et pour Élodie Font, qui détestait le mot lesbienne, cette acception a été un cheminement difficile, parsemé d’idées noires, mais aussi terriblement lumineux. Elle nous le raconte ici avec beaucoup d’humour, faisant des allers retours entre les pensées et la vie de la jeune Élodie d’hier et celle d’aujourd’hui.

L’adaptation graphique de ce récit de vie par Carole Maurel ajoute, à coups de couleurs savamment dosées, un surplus de vie et d’universalité à cette histoire très personnelle et touchante. Car si pour certain·es, s’aimer est inné, pour d’autres (et iels sont nombreux·ses) c’est le travail de toute une vie ou d’une grande partie de celle-ci, que d’apprendre à s’aimer…

C’est aussi pourquoi nous avons parfois le plaisir de découvrir, de lire leurs histoires à la fois douloureuses, magnifiques et magnifiées, comme c’est le cas dans cette bande dessinée.

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Comme tous les membres de sa famille, même le chien, Eliott a plusieurs ballons de couleurs. A l’intérieur on y trouve, des souvenirs : un anniversaire, un mariage, une partie de pêche…
Grand-père en possède énormément. Elliot est très proche de lui. Il aime beaucoup l’écouter raconter toutes les merveilleuses histoires contenues dans ses ballons. 
Hélas, avec le temps, un à un, les ballons de Papi s’envolent. Elliot ne comprend pas ce qui se passe …

Jessie Oliveros aborde avec sensibilité, à travers la complicité de l’enfant et de son grand-père, le temps qui passe, la vieillesse et surtout la maladie d’Alzheimer. Les ballons tenus par un fil est une métaphore graphique des souvenirs, douce et bien adaptée au jeune public.
Dana Wulfekotte a choisi d’illustrer en noir et blanc, sauf pour les ballons, qui eux sont colorés. Cela renforce la tendresse éprouvée et la poésie de l’album.
Une très jolie histoire émouvante, remplie d’amour et bien sûr d’espoir, pour évoquer avec les enfants un sujet encore peu traité en littérature jeunesse. 
« Les ballons du souvenir » m’a beaucoup touché sans être fataliste.

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Être en internat, ce n’est pas toujours drôle. Encore moins lorsque l’on provoque une sorcière et qu’elle vous maudit pour toujours. Krum, Ulysse, Step, Mei et Ouss vont l’apprendre à leurs dépens. Leurs nuits ne seront plus jamais paisibles car ils sont désormais condamnés à voir et être vus par les monstres tapis dans l’ombre... Cette bande dessinée jeunesse horrifico-fantastique est écrite de façon nerveuse et dynamique. Pas de temps mort pour nos jeunes héros qui enchaînent cris et courses poursuites dans de nombreux chapitres. Il se dégage de cette histoire une atmosphère étrange et inquiétante qui fera frémir nos plus sensibles chérubins en quête de frissons. Une réussite du genre, aidée par des illustrations expressives et efficaces. Ulysse Malassagne signe une nouvelle fois un titre de grande qualité et donnera à coup sûr des envies d’aventures aux enfants, même les plus paisibles...   - Michaël

 

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A la récré, les enfants ne parlent que d’une chose : de la maîtresse qui a un bébé dans le ventre ! Comment est-ce possible ? Comment a-t-il fait pour arriver jusque-là ? Bien évidemment certains enfants ont déjà la réponse, même si leur histoire semble quelque peu éloignée de la réalité. D’autres connaissent mieux le sujet, mais il reste quelques interrogations. Lou, quant à elle, sait, même si pour elle, l’histoire est un peu différente, mais c’est sa vraie histoire… De nombreux albums parlent de la conception et/ou de la naissance d’un enfant. Très rares sont ceux qui traitent de la PMA, la procréation médicalement assistée. « Am Stram Graine » fait partie de ces derniers. Efficacement et sobrement, Anne-Catherine Le Roux explique aux enfants le mystère de la conception, mais en plus, elle raconte son histoire à travers les mots de cette petite fille. Sans grand discours et avec des mots simples, elle aborde une thématique qu’elle connaît par cœur et qui est souvent très mal connue, même du public adulte. Grâce à son récit, son témoignage, elle met des mots, des images et des sentiments sur un parcours qui peut s’avérer compliqué lorsque l’on souhaite un enfant. Elle parle également d’identité, qui on est vraiment ? Que veut dire être parent ? La filiation ? Elle donne matière à réflexion, mais plus que tout, Anne-Catherine Le Roux, donne des clés de compréhension et d’ouverture d’esprit. Elle est accompagnée dans sa tâche par Jules, illustratrice au trait épuré et aux couleurs chatoyantes, dont les planches sont aussi efficaces que le texte. Voici un album rare et incontournable pour combattre les préjugés et rendre le monde plus ouvert.  - Michaël

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Ramirez est un employé modèle, consciencieux et méticuleux, qui ne passe pas son temps à bavarder. Normal, me direz-vous, puisqu’il est muet. Il n’empêche qu’il est celui sur qui on peut compter. Il est l’homme de toutes les situations dans l’entreprise dans laquelle il travaille. Sa vie bien trop rangée, bien trop pépère va être bouleversée le jour où il est pris en chasse par la mafia. Lui si normal, si banal ne serait pas celui que l’on croit, mais un homme très dangereux, un talentueux tueur à gage. Cette nouvelle série de Nicolas Petrimaux démarre sur les chapeaux de roues. Action et suspense cohabitent dans une œuvre aux forts accents hollywoodiens. Aucun temps mort ni répit ne nous sont accordés. Les situations s’enchaînent jusqu’au dénouement final qui réserve un cliffhanger de génie. Le récit est mis en scène par un dessin expressif et cadré efficacement pour une lecture en CinémaScope. On dévore cette histoire et on rit également beaucoup, tant les situations sont cocasses, mais également parce que l’auteur a saupoudré son récit de rencontres, de détails appartenant à des univers bien différents et le décalage fait mouche (« Papillon de lumière », cela vous parle ? ). 100% action pour 100% de plaisir :)  - Michaël

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Sam n’a pas de travail, c’est un artiste, un peu rêveur, un peu glandeur aussi... Pour l’aider à reprendre sa vie en main, sa mère lui trouve un poste de commercial auprès d’un cousin éloigné. Il fera désormais équipe avec cet étrange Keith Nutt, qui a placé le travail au cœur de sa vie. Une bien étrange relation va naître, pleine de partages et d’incompréhensions... Petit bijou de sensibilité, « Courtes distances » est une œuvre remarquable autant par son fond que par sa forme. Par sa forme car, l’objet livre est d’un format inhabituel, un grand carré jaune, avec de belles illustrations aux allures de crayonnés. Par son fond, par les propos qu’elle véhicule. Véritable satire sociale sur l’opposition transgénérationnelle, elle nous immerge dans le quotidien de personnalités que tout oppose, mais qui ont ce point commun d’être en marge de la société du fait d’un manque : celui d’un père, d’un fils, d’une cellule familiale structurante. L’opposition des protagonistes n’est pas manichéenne, chacun des deux hommes tentant d’intégrer l’autre à son univers, sans jamais vraiment y parvenir. Une œuvre fine et forte sur la différence, à lire et à faire lire à tous.  - Michaël

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Halfdan Pisket est fils d’immigré. S’il vit aujourd’hui au Danemark et réalise des bandes dessinées sans craindre la censure et/ou la prison, c’est en grande partie grâce à son père.  Turc-arménien ou Arméno-turc, son père a quitté il y a longtemps son village natal situé dans la zone frontalière instable entre la Turquie et l’Arménie. A une époque, toutes les religions et coutumes y cohabitaient en paix. Depuis le génocide arménien, un climat de défiance et d’instabilité s’est installé. Des évènements dramatiques se sont enchaînés et ont rendu son père amer et haineux. Cette situation l’a poussé à partir vers d’autres cieux où de meilleurs lendemains lui semblaient promis, mais ailleurs et exilé, sera-t-il mieux considéré ? Élaborée à partir d’interviews du père de l’auteur et d’anecdotes de sa vie dans les années 60-70, cette histoire difficile dépeint le quotidien d’un homme déchiré par la guerre et l’occupation d’une part et ses convictions et sa soif de liberté d’autre part. Avec ce témoignage, il dénonce les maltraitances subies par les minorités et l’accueil difficile réservé aux peuples déracinés. Un témoignage choc et prenant, appuyé par un dessin expressif au noir profond. Récit complet en 3 volumes. - Michaël

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Un nouvel album du duo Leroy/Maudet est
toujours un bonheur. « Nous, quand on sera grands » ne
déroge pas à la règle. Il est drôle, inventif et magnifiquement
illustré. Á sa lecture,
nous ne savons pas où nous allons, jusqu'à cette formidable chute.
Alors, une fois terminé, on se dit, mais oui, mais bien sûr et
pourquoi pas ? Le début de tout... Bref j'adore ! -
Michaël

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Kenji est un jeune moine appartenant au temple du Souffle Sacré. Son temps, il le passe à s'entraîner aux arts martiaux et à méditer. Mais cette vie monacale ne lui convient pas. Il rêve d'aventures et de combats. Il veut devenir un valeureux ninja. Maître Yapluka, lui, ne veut rien entendre, et fait tout son possible pour garder son disciple dans le droit chemin. Pourtant, des évènements tragiques vont obliger le vieil homme à lui apprendre les rudiments de cet art et à lui révéler de terribles secrets... Un récit énergique, appuyé par un dessin rond et des couleurs éclatantes, qui ravira les enfants comme les adultes. Une belle leçon sur les rêves et les moyens de les réaliser.  - Michaël

 

 

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Silas Coade, chirurgien et écrivain à ses heures perdues, s'est embarqué dans une expédition à bord de la goélette du capitaine Van Vught et de son équipage. En quête d'un édifice mystérieux censé leur apporter gloire et fortune, ils écument les eaux de la mer de Norvège. Mais bien vite, on remarque quelques incohérences dans le récit. Anachronismes ? Oublis ? Erreurs du narrateur ? Patience, la vérité est à portée de main, pour vous autant que pour Silas.

Le roman, sous ses abords d'histoire d'aventures maritimes, cache quelque chose d'insoupçonné, bien plus grand que ce que vous pouvez imaginer… Au fil du récit, l'ambiance change, accompagnée par une écriture fluide qui s'adapte constamment à son évolution. Alastair Reynolds explore les tréfonds de la pensée du Docteur Coade, aussi perdu que les lecteurs dans cette étrange histoire, en posant au passage quelques questions sur les notions d'identité, d'humanité et d'empathie.

Un récit de science-fiction d'une grande originalité, dans lequel il est conseillé de se lancer sans lire le résumé !