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« Avec toi, papa… » est un album tendre et empreint d’émotion.
Chaque double-page illustre un moment unique de complicité que la petite héroïne partage avec son papa.
Des instants précieux, où se tissent des liens forts et sincères, où les gestes et les regards en disent plus que les mots.
Des moments simples du quotidien – une bataille d’oreillers, faire un gâteau, une balade sous la pluie – mais qui, pour l’enfant, prennent une dimension inoubliable.

Ces souvenirs doux et chaleureux accompagnent la petite fille dans sa construction, dans son regard sur le monde et sur elle-même.
Et plus grande, ces instants magiques resteront gravés, non seulement dans sa mémoire, mais aussi dans celle de son père…

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Une jeune femme interroge son père et ses tantes sur leur terre natale, la Guadeloupe. Avec une bonne dose d'humour, Estelle-Sarah Bulle évoque à travers cette famille (la sienne ?) la vie en Guadeloupe, les paysages, les plages, mais aussi la destruction de ce passé et de ces coutumes, ces paysages défigurés au profit de promoteurs peu scrupuleux. On revisite ainsi la politique française vis-à-vis de la Guadeloupe de 1940 aux années 2000. C’est aussi l'histoire de l'exil, de ceux qui quittent l’île pour la métropole dans laquelle ils ne seront parfois plus tout à fait considérés comme des français à part entière. Les choix de vie et les points de vue des différents personnages qui se confortent ou s'opposent nous aident à comprendre les Antilles dans toutes leurs contradictions. Attirée par ce drôle de titre, j'avoue avoir été un peu déroutée en début de lecture par l'alternance des chapitres mêlant plusieurs lieux et époques ; mais je ne regrette pas d'avoir poursuivi ce roman « exotique ». Ce langage à l'apparence naïve est à la fois piquant et poétique.  Une saga enrichissante et drôle teintée d'expressions créoles savoureuses !  Catherine

 

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Ohhhhh yoooo yooo... enfin à peu près ça ! Aah Tarzan, héros qui a bercé ma jeunesse, grâce notamment aux films de Johnny Weissmuller (12 films entre 1932 et 1948) et chaque semaine en bande dessinée dans le magazine télé. Tarzan, 26 volumes sortis entre 1912 et 1995 adaptés en bande dessinée, au cinéma et à la télévision. Ces médias consacreront le mythe et feront connaître ce personnage au monde entier. Oui mais voilà, que connaissons-nous vraiment de Tarzan, si ce n'est ces adaptations librement inspirées ?... Tarzan, seigneur de la jungle est le roman qui a vu naître "Peau blanche" (=Tarzan en langage gorille) et diffère quelque peu des œuvres précédemment citées. Edgar Rice Burroughs nous livre un récit plus noir, plus violent, en conformité, même si cela reste de l'imaginaire, avec le monde hostile de la jungle. Tuer pour ne pas être tué, voilà ce qui pourrait être la devise de l'homme singe. Mais ne croyez surtout pas que le récit est dénué de tout humanisme ou de morale, non il est aussi une critique de l'époque, de ces années de colonisation ou l'homme blanc a ravagé, pour de sombres ambitions d’expansions économiques et financières, tout un continent. Ces maux, pêchés de l'homme civilisé, Tarzan en fera les frais inexorablement. Il est une loi, bien plus forte que celle de la jungle, bien plus forte que le Seigneur de la jungle : le profit. Bien sûr on ne peut parler de Tarzan sans évoquer la belle Jane, qui offre au récit des passages d'un grand romantisme (un peu désuet) mais qu'on lit avec plaisir. Et Cheetah alors... suspense, je vous laisse le plaisir de découvrir ce grand roman d'aventure qui n'a de cesse d'inspirer encore aujourd'hui, une multitude d'artistes.  - Michaël


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Élodie Font nous partage sa vie sentimentale dans cette bande dessinée grâce aux crayons de Carole Maurel.

Les amateur·rices de podcast ont peut-être déjà écouté Élodie leur raconter une partie de son histoire sur Arte radio : celle de son long coming in. Coming in ?… Le coming out, c’est se déclarer homosexuel·le, le dire à ses ami·es, sa famille… le coming in, c’est le reconnaître, de soi à soi. Et pour Élodie Font, qui détestait le mot lesbienne, cette acception a été un cheminement difficile, parsemé d’idées noires, mais aussi terriblement lumineux. Elle nous le raconte ici avec beaucoup d’humour, faisant des allers retours entre les pensées et la vie de la jeune Élodie d’hier et celle d’aujourd’hui.

L’adaptation graphique de ce récit de vie par Carole Maurel ajoute, à coups de couleurs savamment dosées, un surplus de vie et d’universalité à cette histoire très personnelle et touchante. Car si pour certain·es, s’aimer est inné, pour d’autres (et iels sont nombreux·ses) c’est le travail de toute une vie ou d’une grande partie de celle-ci, que d’apprendre à s’aimer…

C’est aussi pourquoi nous avons parfois le plaisir de découvrir, de lire leurs histoires à la fois douloureuses, magnifiques et magnifiées, comme c’est le cas dans cette bande dessinée.

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Tous les personnages de ce roman, adolescents et adultes, se trouvent face à des cas de conscience. Chacun retranché dans ses "loyautés", essaie d'entrevoir les limites de ses implications, d'avoir un comportement loyal. Un clin d'oeil critique sur le rôle de l'Education National..   
Bon roman, percutant, et qui se lit très facilement grâce à sa forme simple : chaque chapitre prend la voix de chacun des protagonistes          C.

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Aaron est un jeune étudiant à l’histoire a priori banale. Bien élevé et entouré de ses proches, il ne fait pas d’histoire, ne fait parler de lui. On pourrait presque dire qu’il a tout pour être heureux. Cependant, en silence, il souffre d’un mal inavouable…

« Aaron » est un titre dérangeant, troublant. Prise de risque indéniable de la part de l’éditeur et de son auteur, le récit traite avec beaucoup de pudeur de déviance sexuelle. Le sujet, certes malaisant, est amené avec beaucoup de délicatesse grâce à une construction narrative d’une extrême lenteur. Les illustrations, cloisonnées dans un gaufrier pour l’essentiel de 12 cases par page, sont d’une remarquable réalisation. Tout en finesse et en précision, elles insufflent dès les premières pages une atmosphère particulière à l’album, une tranquillité, un calme avant la tempête.

L’auteur ne juge pas, ne questionne pas, ne donne pas de remède, il nous permet simplement d’être les témoins d’un instant de vie déchirée. Aussi nous ne connaîtrons ni les prémices, ni la fin de l’histoire d’Aaron, simplement ce bref aperçu d’un homme qui se perd.

Brillant de bout en bout, cette bande dessinée est puissante, intelligente et interpelle. À lire tout simplement.

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Simon, un jeune Anglais de 14 ans un peu rondouillard, est la tête de turc des gamins du quartier. Cela, il le cache à ses parents, de toute façon trop occupés par leurs incessantes disputes. Cette vie pas vraiment folichonne va vite devenir un grand n’importe quoi le jour où il remporte plus de 16 millions de livres en pariant sur une course hippique…

Si le script de départ à l’air assez classique, il n’en est pourtant rien. Ce récit, drame familial burlesque, est un régal de lecture. Les situations s’enchaînent à un rythme effréné et les dialogues ciselés fusent avec malice pour notre plus grand bonheur. Cette comédie dramatique est huilée comme il le faut, d’une fluidité et d’une limpidité d’orfèvre.
Cependant, ce qui fait la vraie originalité de ce titre, ce n’est pas son histoire, mais bien le traitement graphique choisi par son auteur. Oubliez le style franco-belge, japonais ou états-uniens, les aquarelles et autres lavis aux nuances infinies… Bienvenue à l’ère du « stylisé » ! Le récit est illustré d’un point de vue inhabituel : les scènes d’intérieur et d’extérieur nous sont rendues en mode aérien, où transitent des personnages réduits à un cercle de couleur, reliés par un trait à des zones de dialogues. Déroutant… peut-être un peu au début, mais le procédé fonctionne tellement bien que l’on se l’approprie rapidement.

Textes et illustrations sont étroitement liés, la mise en scène novatrice de Martin Panchaud est un tour de force bluffant !

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« Tout a commencé quand tout était au même endroit. », ainsi débute le récit de Catarina Sobral qui, par un album coloré, explique aux plus jeunes - mais aussi aux adultes - la naissance de l'univers, de notre planète et de la vie sur terre. Le sujet est ô combien périlleux car dense et compliqué, mais l'auteure, par un don inouï pour la vulgarisation, réussit à rendre la cosmologie digeste et à la portée de tous. Elle permet ainsi à tout-un-chacun de s'approprier les concepts scientifiques tels le Big Bang, l'infiniment petit ou encore l'infiniment grand. Le récit de nos origines est conté par deux personnages aux tronches humoristiques et qui, comme le récit à portée de tous, peuvent être aisément reproduits par nos chérubins. Ce documentaire est une totale réussite car il s'adresse vraiment à un très grand nombre de lecteurs, dès 5 ans. Il donne les bases, juste ce qu'il faut, et réussit à nous surprendre, nous émerveiller et, qui sait ?, suscitera peut-être des vocations. Un « must have ».  - Michaël

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1927, Etats-Unis, le Mississippi est en crue. Rien ne lui résiste : digues, plantations et villes sont englouties sous la violence des eaux.  Dans cette Amérique en souffrance, un seul homme semble détenir la force de contrer cette nature hostile. Mais saura-t-on lui faire confiance ? Pourra-t-on lui demander de l'aide ? A lui cet homme de couleur ? Il est le seul capable d'aider hommes et femmes dans ces coins reculés et en proie au racisme...

 

Mark Waid, sur un fond historique, a écrit un récit humaniste, teinté certes de noirceur, mais ô combien empli de courage, d'intelligence et de partage. Dans cette quête, il est aidé par un artiste talentueux : M. Jones, magicien qui réalise des aquarelles de toute beauté. Il peint les visages, les corps et les situations avec subtilité et justesse. Il pousse le souci du détail à son paroxysme. Tout parait tellement vrai, telles les vieilles photographies d'antan. Un album qui parle de super pouvoirs sans être véritablement une bande dessinée de super-héros. Un album qui parle et dénonce le racisme aux Etats-Unis, et qui malheureusement est toujours d'actualité.  - Michaël

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Angus est un chat aventurier. Il gagne sa vie en ratatinant des monstres et en réalisant des enquêtes pour les particuliers. Renfrogné, il mène une existence de solitaire jusqu'au jour où la fille de son ancien maître fait irruption dans sa vie. Afin de régler une ancienne dette, il devra faire de Liya une aventurière et lui enseigner tous les secrets du métier. Tâche qui s'annonce des plus délicates car l'apprentissage se fait sur le terrain et la nouvelle enquête qui se profile semble des plus périlleuses pour une novice...

Une série d'aventures débridées où la fantaisie est omniprésente et où les personnages sont attachants. Les seconds couteaux apportent un plus au récit et permettent ainsi des séquences pleines d'humour. Un très bon titre jeunesse qui s'adresse aux garçons comme aux filles.  - Michaël

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« Goupil ou face » est l’histoire vraie de Lou Lubie, autrice/illustratrice qui se bat chaque jour contre sa maladie : la cyclothymie. Ce trouble de l’humeur est de la famille des maladies bipolaires. Avec pudeur, mais sans compromission, elle nous dévoile son quotidien, que beaucoup aurait dissimulé, jonglant constamment entre euphorie et dépression. Le récit débute à ses 16 ans, aux premières manifestions de ce mal qui ne sera alors que peu considéré par le corps médical, et se termine par sa vie d’aujourd’hui, diagnostiquée et soignée. Elle nous parle d’elle, de ses émotions, de son comportement, de son évolution dans la société. Au travail, en famille ou encore en couple, tout est abordé avec clarté et limpidité. Le récit intimiste est par ailleurs complété par des explications médicales, ici encore le travail de vulgarisation est remarquable. « Goupil ou face » est une bande dessinée instructive et passionnante racontée avec beaucoup d’humour et dont les illustrations sont expressives et limpides.  - Michaël

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Cyril Pedrosa nous avait régalé avec Trois ombres et Portugal. Il réitère cet exploit en nous proposant un récit différent, emprunt de mélancolie, mais non dénué d'espoir. Des tranches de vie qui se croisent, s'ignorent et parfois se percutent. Témoins silencieux, nous découvrons des personnages d'âges variés qui font le point sur leurs vies, leurs choix, leurs échecs. Cyril Pedrosa aurait pu s'arrêter là, nous dévoilant ces bribes d'existences, mais il va plus loin et nous propose de continuer à suivre ces acteurs de papier. Il les dote d'une lueur qui étincelle même à la fermeture du livre. Un très bel album.  - Michaël


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Quelle drôle de petite fille ! Elle ne parle pas, se déplace bizarrement et rêve, derrière le grand portail de l'école, de liberté. Elle se prénomme Victorine, mais parce qu'elle n'arrive pas à le prononcer, on l'appelle Vivi. Elle n'a pas d'amis, elle est trop sauvage. Mais quoi d'anormal pour une petite fille qui, il n'y a encore pas si longtemps, vivait au milieu des bêtes, seule dans la forêt. C'est une sauvageonne, capturée par des chasseurs et confiée à une charmante dame qui doit se charger de son éducation. Alors, rien n'est facile, même les plus simples gestes du quotidien. Allez donc faire porter une culotte à une enfant qui a toujours vécue nue... Bon courage ! Mené à un rythme effréné, ce récit au dessin minimaliste est un agréable divertissement, grâce notamment à de cocasses situations.  - Michaël

 

 

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Stella Thibodeaux, plus ou moins 19 ans, vit seule dans son van aux côtés des forains.
Prostituée de son métier, son regard, son attitude, sa façon de bouger fait instantanément naître le désir chez ceux qui la croisent.
 Un jour, elle s’aperçoit qu’en couchant avec certains de ses clients, ceux-ci guérissent de leurs maux. Ces faits vont parvenir aux oreilles du Vatican. Cela pourrait être une aubaine pour raviver la foi en Dieu et aux miracles. Seulement voilà, une sainte-putain, ça n’est pas très présentable.
La décision est donc prise. Il faut faire de Stella une sainte-martyre, quitte à réécrire son passé. Cette mission est confiée aux affreux jumeaux Bronski. Les frères s’engagent alors dans un périple effréné afin de retrouver la jeune femme.  Arriveront-ils à leurs fins ? 
On y croise « James Brown » un curé ancien militaire, deux tueurs à gages, une sainte, une voyante, des bikers, un journaliste en quête du Pulitzer… Toute une ribambelle de personnages loufoques et attachants.


. « Stella et l’Amérique » est une histoire déjantée, très rythmée avec une écriture crue et pleine d’humour. Un road movie délirant, une sorte de western moderne avec des airs de Tarentino.


Si vous avez envie de rire et de vous divertir, foncez, ce roman est fait pour vous.

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Il y a le delta de l’Ebre, les hérons, les grenouilles, les roseaux et les rizières. Il y a ces hommes et ces femmes, la terre chevillée au corps, terre nourricière, terrain de jeu pour les plus jeunes, immense espace de liberté, chaîne et boulet au pied pour les adultes asservis depuis toujours à la noblesse locale, qui n’en a que le nom et non l’âme.
Entre front républicain, guerre civile et dictature de Franco, se dessinent les vies de trois générations de femmes, dans les eaux calmes ou parfois troubles du marais, dans la tempête qui point sur l’océan. Des vies souvent dures, âpres et cruelles, des existences où cohabitent souffrances, amour et espoir, celui d’un monde plus juste et moins totalitaire.
Au fil de l’eau, de l’onde du vent sur sa surface, comme un frisson dans les roseaux, l’autrice fait une description très sensible des personnages, de leurs sentiments et aussi des paysages. De la nature, d’une terre en équilibre sur la ligne d’horizon où les destins basculent.

 

Un magnifique récit d'une justesse exceptionnelle. Un roman universel et intemporel à la hauteur des plus grands classiques de la littérature, comme si l’on apercevait en reflet, dans l’eau du delta, les montagnes de « Pour qui sonne le glas ? ».

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Jaromil, trompettiste, « nègre à moitié », a le Jazz à l’âme.
Un jour il reçoit dans sa boite aux lettres, un colis contenant : un courrier, des cassettes audio, un disque ‘’ Mo’ Better Blues’’ du groupe ‘’The Brandford M. Quartet’’, et la photo troublante d’un homme lui ressemblant trait pour trait.
Bouleversé par cet héritage du père qu’il n’a jamais connu, il part en quête de réponses et écrit à sa fille chérie pour lui dire, tout lui dire.
Marc Alexandre Oho Bambe, est poète, écrivain et slameur (connu sous le nom de Capitaine Alexandre).  
Ces trois univers se retrouvent parfaitement dans la construction de ce livre.
La narration de l’histoire du musicien est entrecoupée de poèmes, de lettres pour Indira sa fille et des enregistrements de son père.
‘’Souviens-toi de ne pas mourir sans avoir aimé ‘’, aborde des sujets forts comme la paternité, l’absence, la solitude, l’amour, le racisme, la vie de tournée. Avec toujours en toile de fond le Jazz.
J’ai adoré cette lecture, entre roman et poésie. Je me suis laissée embarquée par le style atypique de l’auteur, ses personnages touchants, son ode à l’amour et à la musique.
Un magnifique récit puissant et émouvant.