Conseils lecture
Yaël vit avec sa petite sœur Emilie, son papa et sa maman dans le Sud de la France.
Elle est facétieuse, joue avec son cousin à cache-cache derrière le rideau d’une chambre… et découvre certains secrets assez vilains dont les adultes sont coutumiers. Nous sommes en 1938, la maman d’Emilie est malade et la menace de la guerre plane. Alors des choses plutôt moches, et même franchement terribles, Yaël va en connaître quelques-unes au cours de son histoire.
Sara del Giudice, dont il s’agit de la première bande dessinée, signe une œuvre remarquable par son dessin et la qualité de son écriture, les deux d’une grande sensibilité. Il est des lectures que l’on ne peut oublier, celle-ci est de cet ordre, rien de moins…
Alors on ne vous en dévoilera presque rien, on vous conseillera simplement de venir vous glisser avec Yaël derrière le rideau. Une œuvre à hauteur d’enfant, fictionnelle mais marquante, à partager en famille à partir de 10 ans pour parler de la vie, de la perte et de l’atrocité de la guerre. Un gros coup de cœur.
Ceci est une histoire vraie, celle de son autrice qui est née homme, mais qui ne l'a jamais été. C'est l'histoire de son adolescence, une partie de sa vie livrée crue, sans fioriture, sans omission aucune. Sa souffrance, son mal-être passé, elle nous les confie dans cette bande dessinée, sans doute une forme d'exutoire, mais surtout, certainement, pour ouvrir les esprits sclérosés et aider jeunes et moins jeunes à vivre pleinement ce qu'iels sont.
Elle est née homme, elle est une femme à part entière. Son adolescence, nous la découvrons page après page et ce qui nous frappe, c'est son courage. De souffrance en humiliation, elle a traversé des épreuves au-delà du raisonnable. Tel le roseau, elle a plié mais n'a pas rompu. Elle s'est construite dans la douleur, mais aujourd'hui, elle est ce qu'elle a toujours été : une femme.
"Mon adolescence trans", témoignage sur la transidentité, œuvre pour l’acceptation de toutes les orientations sexuelles, ainsi que pour l’accès à l’identité de genre de son choix. A partager !
et si on en parlait en BD
Le droit à la fin de vie
Depuis de nombreuses années déjà, les débats autour du droit à l'euthanasie et au suicide assisté sont présents dans notre société, mais ces pratiques restent illégales en France.
La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite loi « Léonetti ») affirme, sous certaines conditions, un droit au « laisser mourir » sans souffrance évitable et dans le respect de la dignité du patient. Cependant, pour beaucoup, cela ne suffit pas et iels souhaitent une nouvelle loi légalisant 'l'aide active à mourir'. Le débat reste donc ouvert...
Nous vous proposons de découvrir trois bandes dessinées ayant pour sujet le droit à la fin de vie choisie. Elles donnent matière à penser par leurs récits fictifs ou inspirés de faits réels, à comprendre ce sujet de grande importance. Des récits tendres, émouvants, et paradoxalement emplis d'espoir comme jamais.
En toute conscience
de Livio Bernado et Olivier Peyon
Éd. Delcourt
La dame blanche
De Quentin Zuttion
Éd. Le Lombard
Mes mauvaises filles
De Zelba
Éd. Futuropolis
et si on en parlait en BD
Le droit à la fin de vie
Depuis de nombreuses années déjà, les débats autour du droit à l'euthanasie et au suicide assisté sont présents dans notre société, mais ces pratiques restent illégales en France.
La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite loi « Léonetti ») affirme, sous certaines conditions, un droit au « laisser mourir » sans souffrance évitable et dans le respect de la dignité du patient. Cependant, pour beaucoup, cela ne suffit pas et iels souhaitent une nouvelle loi légalisant 'l'aide active à mourir'. Le débat reste donc ouvert...
Nous vous proposons de découvrir trois bandes dessinées ayant pour sujet le droit à la fin de vie choisie. Elles donnent matière à penser par leurs récits fictifs ou inspirés de faits réels, à comprendre ce sujet de grande importance. Des récits tendres, émouvants, et paradoxalement emplis d'espoir comme jamais.
En toute conscience
de Livio Bernado et Olivier Peyon
Éd. Delcourt
La dame blanche
De Quentin Zuttion
Éd. Le Lombard
Mes mauvaises filles
De Zelba
Éd. Futuropolis
et si on en parlait en BD
Le droit à la fin de vie
Depuis de nombreuses années déjà, les débats autour du droit à l'euthanasie et au suicide assisté sont présents dans notre société, mais ces pratiques restent illégales en France.
La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite loi « Léonetti ») affirme, sous certaines conditions, un droit au « laisser mourir » sans souffrance évitable et dans le respect de la dignité du patient. Cependant, pour beaucoup, cela ne suffit pas et iels souhaitent une nouvelle loi légalisant 'l'aide active à mourir'. Le débat reste donc ouvert...
Nous vous proposons de découvrir trois bandes dessinées ayant pour sujet le droit à la fin de vie choisie. Elles donnent matière à penser par leurs récits fictifs ou inspirés de faits réels, à comprendre ce sujet de grande importance. Des récits tendres, émouvants, et paradoxalement emplis d'espoir comme jamais.
En toute conscience
de Livio Bernado et Olivier Peyon
éd. Delcourt
La dame blanche
De Quentin Zuttion
éd. Le Lombard
Mes mauvaises filles
De Zelba
éd. Futuropolis
Ils sont quatre. Ils sont "amis" et ont un point commun qui les rassemble : leur mauvaise réputation ! Monsieur Loup, Monsieur Piranha, Monsieur Requin et Monsieur Serpent ont décidé, le temps de cet album, de vous prouver une bonne fois pour toutes qu'ils ne sont pas, mais vraiment pas, de mauvais gars...
Quelle idée originale d'Aaron Blabey que de nous proposer un récit jeunesse uniquement centré sur des personnages que l'humanité, au fil des siècles, a transformé en monstres. Alors pourquoi ne pas les réhabiliter, enfin si on veut... et surtout de façon humoristique. Oui ce récit est une vaste plaisanterie : on rit à chaque page, chaque situation. La bonne volonté ne suffit pas toujours et nos charmants compagnons en sont le parfait exemple.
Le récit est rythmé et s'affranchit des codes en brisant régulièrement le quatrième mur par l'intermédiaire de Monsieur Loup, le personnage principal.
Côté dessin, l'auteur possède un style plus proche de l'illustration jeunesse que de la bande dessinée, mais peu importe, cela fonctionne à merveille ici. Des plans moyens, des gros plans et des très gros plans sont sur-utilisés afin de centrer toute l'attention des lecteur·rices sur les faciès hilarants de nos protagonistes.
"Les bad guys" est un court mais intense moment de rigolade et vous pourrez prolonger le plaisir grâce à son adaptation animée sur grand écran.
1916, Elisabeth Freeman est une suffragette, elle milite pour le droit de vote des femmes états-uniennes. Lorsque le sociologue William Du Bois lui propose de profiter de son voyage à Waco pour enquêter en toute discrétion sur ce qui est arrivé au jeune Jesse Washington disparu après son interpellation par le shérif, Elisabeth n’hésite pas un instant… Son combat pour l’égalité et la liberté est universel !
Une nouvelle page d’histoire nous est proposée par l’excellente collection documentaire « Karma » de chez Glénat. Bien sûr, elle est peu reluisante : elle dénonce une société patriarcale violente envers les femmes désireuses d’émancipation, mais aussi les horreurs de ce sud états-unien, arriéré et sanglant, où la justice n’est qu’un vain mot. Pourtant, malgré cette brutale réalité, on ressort tout de même rassuré par ces femmes et ces hommes qui combattent au péril de leurs vies l’injustice et l’intolérance. Une lueur d’espoir, certes faible tant la bêtise semble omniprésente et contagieuse, mais bien présente et qu’il nous faut absolument entretenir.
Personnellement, je ne connaissais pas Elizabeth Freeman, maintenant si ! et j’en suis heureux car s’enrichir de modèles aux valeurs positives n’est que trop important pour donner le courage de faire de notre société un monde meilleur.
A partager à tous et toutes !
La naissance de Tom, le petit frère de Juliette, a profondément bouleversé le quotidien de toute sa famille. Tom, le petit rêveur, est né lourdement handicapé…
Subtil mélange de fiction et de faits réels, « Le petit astronaute » est un récit tendre et poignant. Au travers des souvenirs d’une adolescente, le sujet du handicap est abordé sans complexes, ni pathos. L’histoire de Tom, mais aussi de ses parents, dépeint la triste réalité des difficultés rencontrées par ces familles souvent abandonnées par la société. Tout est limpidement abordé, sans concessions. L’auteur parle de la souffrance des parents, de leur monde qui s’écroule d’un coup. Il dénonce le système qui n’offre pas suffisamment d’aide, de ressources pour soulager ces familles souvent démunies. La notion d’« acceptation » est très présente et est une des forces du récit : accepter son enfant, sa différence pour ensuite accepter le regard des autres, celui qui fait tant de mal.
Pourtant, après tout cela, ce que l’on ressent le plus une fois le livre refermé, est très certainement de la quiétude, car au final, nous avons vécu une pure et belle histoire d’amour.
À la mort de son père, un homme revient sur les terres qui l'ont vu grandir. Les odeurs, l'atmosphère et la maison familiale font ressurgir de nombreux souvenirs... De bons, mais également de plus sombres étrangement oubliés. Que s'est-il passé quelques années auparavant ? Quel est ce mystérieux secret, enfoui au plus profond de son âme, qui semble vouloir refaire surface ? Est-il lié à la maison des Hempstock et de cette vieille femme seule porteuse de la vérité ? Il y a parfois des portes qu'on ne devrait plus ouvrir, il n'en a pas tenu compte et va devoir faire face à une horrible réalité : le monde n'est pas ce qu'il semble être et les créatures démoniaques sont bien réelles.
Ce nouveau roman de Neil Gaiman est une merveille, il s'adresse aux adultes comme aux adolescents. Une écriture dynamique, vivante, associée à une intrigue complexe rendent ce récit fantastique captivant. Encore une pépite de Neil Gaiman qui n'en finit pas de nous surprendre et de produire des chefs d’œuvres.
Neil Gaiman, auteur anglais de romans fantastiques à succès, a développé dans les années 1990 une série de comics baptisée "Sandman". Cette saga, aujourd'hui devenue culte, est considérée comme l'une des œuvres majeures de la bande dessinée mondiale. Pour faire simple, « Sandman » est un subtil mélange de fantastique, de métaphysique, de philosophie, de science, de mythologie et de plein d’autres choses encore… le juste équilibre qui en fait un chef-d’œuvre onirique.
"Sandman : ouverture" s’adresse aux non-initiés, il est une porte d'entrée, un sas donnant accès à cet univers riche et foisonnant. La construction du récit est complexe, mais réfléchie et maitrisée. Les illustrations de J.H. Williams III s’adaptent parfaitement aux contraintes du découpage et à l'atmosphère étrange du récit grâce à une utilisation de différentes techniques graphiques.
N’oublions pas non plus, Dave McKean, qui officie ici en tant qu’illustrateur de couvertures et une fois encore, il nous éblouit par son génie.
"Sandman : ouverture" est une œuvre ambitieuse qui se lit d'une traite et vous questionne, vous interpelle sur l'origine des choses. Alors, n'ayez pas peur, venez rencontrer le marchand de sable…