Aller au contenu principal
Disposition

Conseils lecture

Localisation
couverture du document
Disponible
Tome
1
Avis

Halfdan Pisket est fils d’immigré. S’il vit aujourd’hui au Danemark et réalise des bandes dessinées sans craindre la censure et/ou la prison, c’est en grande partie grâce à son père.  Turc-arménien ou Arméno-turc, son père a quitté il y a longtemps son village natal situé dans la zone frontalière instable entre la Turquie et l’Arménie. A une époque, toutes les religions et coutumes y cohabitaient en paix. Depuis le génocide arménien, un climat de défiance et d’instabilité s’est installé. Des évènements dramatiques se sont enchaînés et ont rendu son père amer et haineux. Cette situation l’a poussé à partir vers d’autres cieux où de meilleurs lendemains lui semblaient promis, mais ailleurs et exilé, sera-t-il mieux considéré ? Élaborée à partir d’interviews du père de l’auteur et d’anecdotes de sa vie dans les années 60-70, cette histoire difficile dépeint le quotidien d’un homme déchiré par la guerre et l’occupation d’une part et ses convictions et sa soif de liberté d’autre part. Avec ce témoignage, il dénonce les maltraitances subies par les minorités et l’accueil difficile réservé aux peuples déracinés. Un témoignage choc et prenant, appuyé par un dessin expressif au noir profond. Récit complet en 3 volumes. - Michaël

couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Nana est une petite chienne toute gentille, toute mignonne, mais son maitre lui, est violent et maltraitant.

Un jour, aidée par l’esprit des louves, elle s’évade pour gagner la forêt et ainsi renouer avec ses lointaines origines…

Sous des airs de bande dessinée d’aventure, « la petite chienne et la louve », est avant tout un titre qui traite de la maltraitance animale. De cette violence, cette colère que certains hommes possèdent en eux et qu’ils expulsent sur plus faibles, plus fragiles. Attention, ce titre n’est pas violent, ni choquant, nous sommes bien sur un récit destiné à la jeunesse et dessiné de la sorte. Par la suite l’histoire se concentre sur la quête de liberté ou tout simplement de bonheur que recherche Nana. D’ailleurs, les enfants vont l’adorer, cette petite chienne est vraiment attachante. Le dessin de Marine Blandin y est pour beaucoup : expressif, Tantôt grave, tantôt rigolo.

Cette petite chienne va vivre un formidable voyage, se perdre, mais peut-être ainsi, se retrouver…

N’attendez pas plus longtemps, venez de toute urgence adopter la belle Nana 😊

couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

On ne présente plus le mythe de Tarzan, cet enfant élevé par des gorilles et devenu le protecteur de la jungle équatoriale. Ses aventures ont été moult fois racontées et transformées et c'est justement là le sujet de cette bande dessinée : comment raconter cette fabuleuse histoire et trouver un nouvel auditoire ? L.L. de Mars, l'auteur, nous entraîne dans ce récit aventureux et en fait, case après case, une analyse critique stupéfiante. Nous sautons d'un récit à l'autre grâce à un jeu de style nous tenant jusqu'à la fin. Un véritable OVNI dont la réalisation est parfaite et qui pose de véritables questions sur la création artistique. Une curiosité à découvrir.  - Michaël

couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Les renardeaux s’amusent dans la neige sous l’œil protecteur de leur maman. Mais soudain, ils ont disparu ! Elle s’inquiète, les cherche… Et en retrouve un, puis deux, puis trois... Amandine Momenceau nous propose de passer un moment rempli de tendresse avec son album habilement illustré. L’illustration en elle-même est réalisée en papier découpé, dans des tons pastels et crème, qui retranscrivent bien l’épais et moelleux manteau de neige dans lequel évolue la petite famille renard. Les animaux sont expressifs, vivants, sautillant joyeusement. Mais un deuxième niveau de découpe vient se rajouter, dans les pages elles-mêmes, apportant jeu de "cherche et trouve" et suspense tout au long du récit. Cette autrice nantaise nous donne à lire un album enveloppant, rassurant, idéal pour passer un moment de douceur avec les petits.

couverture du document
Disponible
Avis
Il s'est encore enfui. Une nouvelle fois, les murs de l'asile d'Arkham se sont fissurés et de ses interstices le mal s'est répandu. Gotham City tremble car, en son sein, se terre le Joker. Pauvres âmes, priez pour votre salut. Priez pour que Batman, dans son ultime affrontement avec le Joker, revienne en vainqueur et non en vaincu trépassé... Alan Moore, légende de la bande dessinée anglo-saxonne (Watchmen, V pour vendetta, Filles perdues, etc...), nous livre ici une des plus belles aventures des Chevaliers de la nuit. Devenu culte et indisponible depuis de nombreuses années, ce récit d'une noirceur extrême est enfin réédité. Il nous dévoile les origines du Joker, les petits riens qui en ont fait une victime puis un monstre. Alors n'hésitez surtout pas à le lire, c'est du grand, du très grand comics.  - Michaël


couverture du document
Disponible
Avis
Pendant quatre ans, la Grande Guerre, "la Der des ders", déchaîna le monde. Les hommes d'Etat et les généraux, en retrait de la tourmente, envoyèrent des millions de soldats anonymes à la mort lors de combats inutiles. Le front italien s'étendait le long de la frontière qui séparait l'Italie de l'Empire Austro-hongrois ; la plupart des combats avaient lieu dans les régions montagneuses que l'Italie, membre des pouvoirs Alliés, réclamait à l'Autriche, membre des pouvoirs Centraux. Les deux armées s'affrontèrent dans une guerre des tranchées transposée sur les hauteurs du Trentino, des Dolomites, et du Caporetto. A la fin de l'année 1916, Pietro Aquasanta, un soldat italien, revient sur les lieux de son enfance, dans les montagnes du Trentino ; mais à la place du monde de merveilles et d'aventures dont il se souvient, il trouve un lieu de mort, de désespoir, où les éléments sont aussi dangereux que l'ennemi. Les soldats des deux armées craignent plus que tout autre arme la Mort Blanche, des avalanches provoquées par des tirs de canons, et qui, comme la guerre, écrasent tout sur leur passage. Une œuvre forte qui est devenue une référence du genre.  - Michaël


couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Dans un village croate, le jeune Jacob vie une enfance des plus banale jusqu’au jour où son frère David disparaît.

Adapté d’une nouvelle de Olja Savicevic Ivancevic, « Les Pédés » est un drame familial. Entre non-dits et innocence, le récit nous entraîne dans une famille déchirée par l’incompréhension et les silences. Les auteurs nous livrent une œuvre forte, dure, mais ô combien nécessaire pour lutter contre les discriminations. Pour finir, un petit mot sur les magnifiques illustrations en noir et blanc de Danijel Zezelj qui valent à elles seules la peine d’ouvrir cet album.  - Michaël

couverture du document
Non disponible
Tome
1
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Voici un titre des plus étranges, difficile à classer ou à destiner à un public en particulier. Sa narration est composée de saynètes aux chutes rigolotes, mais parfois, voire les deux en même temps, mélancoliques. Nous découvrons donc Maya, une jeune fille de 8 ans qui vit avec son oncle (ses parents ayant disparu avec le vol BW 404). Personne ne sait s’iels ont survécu et cette question sera le fil conducteur de l’album. Cette question on la ressent en Maya, elle flirte avec le désespoir et l’espoir, ce dernier, pourtant si faible, l’empêche de sombrer.

Tout au long de l’album, elle se questionne sur le monde, comment il fonctionne, pourquoi sommes-nous là ? Elle interroge son oncle, son ami Léonardo, sur la place de l’humanité eu égard aux végétaux et autres formes de vies animales. Chacun·e apporte sa pensée, sa vision des choses, mais également des faits scientifiques. Ce mélange de science et de philosophie fonctionne à merveille, nous nous attachons à tous·tes les protagonistes jusqu’à cette fin, véritable claque scénaristique qui nous laisse sans voix, stupéfait, branlant et déjà en manque de la suite…

couverture du document
Disponible
Tome
1
Avis

Southern Bastards est un récit âpre, violent, qui se situe en Alabama, dans le Sud américain rural contemporain. Là-bas la violence, le racisme sont monnaie courante, encore plus dans les bastions oubliés. Nous avons donc entre les mains une œuvre d’une dureté extrême, mais ô combien maîtrisée et assumée par les auteurs. Jason Aaron, spécialiste des récits noirs, nous livre une nouvelle fois un titre sur les tréfonds de l’âme humaine et de cette Amérique qui peut être encore aujourd’hui si cruelle.  - Michaël

couverture du document
Disponible
Avis

Gaspard est berger et en est fier. Il aime sa liberté, ses montagnes et ses moutons, mais déteste par dessus toute cette bureaucratie qui lui a imposé la cohabitation avec le loup. Cet animal sauvage qui tue et rend fou les troupeaux. Cet animal qu’il voudrait voir disparaître afin de retrouver paix et sérénité. Alors, au détriment de la loi, il se lance dans un combat à l’issue duquel ne restera que l’un ou l’autre... Jean-Marc Rochette nous gratifie une nouvelle fois d’un très beau récit « montagnard ». Nous retournons donc, après « Ailefroide », au cœur du Massif des Écrins, dans la vallée du Vénéon. Si l’alpinisme était à l’honneur dans le premier album, « Le loup » aborde un aspect différent, plus universel, celui de la difficile cohabitation entre économie et environnement. Sous la forme d’un duel entre un loup et un berger Jean-Marc Rochette dénonce cette aberration qui nous conduit tous sur des sentiers dangereux. Il ne charge pas les bergers, qui sont eux aussi victimes du système économique dans lequel l’Homme modifie et/ou détruit la biodiversité. Le loup, l’animal, le berger, l’humanité : chacun sa place, chacun mérite de vivre et c’est bien ce message qui nous est envoyé. Nos héros à deux ou quatre pattes sont beaux et fiers, ils représentent la nature, chacun à leur façon, ils essayent de vivre, survivre dans un milieu difficile. Ce très beau récit est composé d’illustrations très fortes, de paysages glacials et bénéficie d’un découpage savamment orchestré, distillant rythme et action. « Le loup » est une ode à la nature, à la tolérance. Il serait regrettable de s’en priver, mais  souhaitable de le partager.  - Michaël

couverture du document
Disponible
Avis

Il était une fois Lou, jeune homme gringalet, parti en quête de la princesse Ronces. Après une première rencontre pleine de promesses, les deux jeunes gens s’étaient engagés à se retrouver, mais l’hiver et la forêt ont effacé toute trace de la princesse. Ronces connaît parfaitement les bois et ses habitants, parmi lesquels elle a grandi et règne. Aussi, pour retrouver sa dulcinée, Lou s’adjoint l’aide de la fée Margot. Cette dernière lui conte l’histoire de la princesse, convoitée par son père, le roi Lucane, et forcée à se cacher pour lui échapper. Vous aurez reconnu dans cette dernière phrase la trame de « Peau d’âne ». Et pourtant, c’est du côté de Grimm (et non de Perrault) que Stéphane Fert a puisé son inspiration : la princesse est futée, indépendante, forte, et se débrouille (elle) sans l’aide d’une fée… L’auteur livre ici sa version, féministe et terriblement sensuelle, du conte de notre enfance. Des touches d’humour bienvenues allègent cette histoire cruelle, enrichie et ponctuée de nombreux rebondissements. Pour la première fois à la plume et au dessin, Stéphane Fert déploie dans « Peau de mille bêtes » tout son talent. Il met à profit cette double casquette et creuse le récit aussi par ses choix graphiques et chromatiques. L’art qu’il déploie dans ses cases, magnifiques et inventives, illumine cette histoire déjà maintes fois racontée et ici brillamment réinterprétée. Bref, un gros coup de cœur pour cette petite merveille de bande dessinée ! Ados, adultes, retombez en enfance et succombez pour votre plus grand plaisir de lecture, au talent de conteur de Stéphane Fert.  - Michaël

couverture du document
Disponible
Avis

Souvent on me demande si nous avons des « romans graphiques », ce à quoi je réponds systématiquement : « De la bande dessinée, mais bien sûr ! ». Vous l'aurez compris, pour moi ce terme est souvent inapproprié et est surtout employé pour se détacher du terme générique « bande dessinée » qui véhicule malheureusement encore aujourd'hui de nombreux clichés. Mais il arrive parfois qu'entre nos mains nous détenions un livre hybride, doté d'un délicat mélange de textes et d'illustrations, imbriqués les uns aux autres et ne pouvant exister l'un sans l'autre. « Radioactive » fait partie de ces livres qui sont le parfait exemple de ce qu'est le vrai « Roman graphique ». Son esthétisme, son partie pris graphique, composé de peintures, de photographies et de cyanotypes en fait une oeuvre éblouissante et inspirante. Son propos, une biographie de Marie et Pierre Curie, est passionnant. Nous suivons ce couple hors du commun, de leur rencontre jusqu'à leur mort. Nous réalisons la grandeur de leurs travaux, de leurs découvertes et comprenons pourquoi encore aujourd'hui, ils sont admirés dans le monde entier. Certes par moment, le texte peut paraître technique, scientifique, mais il reste tout de même abordable. Le fil conducteur de l'oeuvre est de mettre en parallèle deux forces invisibles, la radioactivité et l'amour, cela fonctionne plutôt bien, même si scientifiquement parlant, elles ne sont pas comparables. « Radioactive » est une oeuvre rare, exigeante et profondément humaine qui a été le premier roman graphique sélectionné dans la catégorie non-fiction du National Book Award.

Avis

couverture du document
Non disponible
Tome
1
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

couverture du document
Non disponible
Veuillez vous connecter pour réserver
Avis

Jouer, aimer, câliner, grandir en découvrant le monde qui nous entoure est le quotidien des petit·es.


Cet album retrace toutes ces premières fois, ces moments de bonheurs simples partagés entre le bébé et ses proches. Sous forme d’imagier, chaque double page met en parallèle deux situations qui se répondent. D’un côté chez les animaux, de l’autre chez les humain·es. Le premier bain, le parfum d’une fleur, une balade…


Les illustrations sont très douces, avec une impression de relief et de brillance. Le texte simple et fluide accompagne subtilement l’ensemble. Le format cartonné s’adapte parfaitement aux manipulations des jeunes lecteur·ices. 
C’est un très bel objet livre, attendrissant, touchant qui nous rappelle l’émerveillement des premières découvertes et émotions.

couverture du document
Disponible
Avis

Tout commence par un ciel noir, il pleut des cordes, les enfants et même le chien semblent s’ennuyer. Une journée à rester enfermés dans la maison ? Et bien non ! La joyeuse bande ne va pas laisser quelques gouttes gâcher leur bonne humeur. Au contraire, il faut sortir, courir, chanter, danser, jouer, sauter dans les flaques… Et se dire « Quelle belle journée ! », « Quel temps rêvé ! ».


Richard Jackson, nous entraîne dans une histoire pleine de joie de vivre et d’insouciance enfantine. Au fil des pages, le ciel s’éclaircit, les copains et copines rappliquent, les parapluies s’envolent… Le vent semble porter les enfants dans leurs jeux et on a vraiment envie de les suivre dans ce moment de rires et de liberté.


Les dessins de Suzy Lee illustrent parfaitement le texte simple et enjoué. Les crayonnés noir du début laissent, petit à petit, place à des traces de bleu, puis de vert, de jaune et même de rose. Elle colorie les pages au rythme du changement de temps et de la nature qui s’illumine après la pluie. 


« Une si belle journée ! » est un album optimiste et positif qui fait du bien. C’est un véritable hymne à la joie, à la légèreté, à l’enfance, à la capacité de vivre l’instant présent pleinement.

C’est à nous de décider de mettre des couleurs dans notre vie pour la rendre belle.
 

couverture du document
Disponible
Avis

Si vous aimez les histoires différentes, un peu étranges, ce livre est fait pour vous. Nous pénétrons le quotidien, pas si banal, d'une famille australienne. Cette famille, nous nous y attachons rapidement, surtout à Kellyanne, la petite dernière. Cette petite fille, dont le destin bascule le jour où ses amis imaginaires disparaissent, nous pousse à croire en l'impossible, à donner vie à Pobby et Dingan. Chose étrange car à la lecture d'une oeuvre nous donnons forcément vie à des personnages de mots, ici nous allons plus loin, nous donnons vie à des personnages imaginés par un personnage de fiction... Mais pas de prise de tête, non, que de la pure émotion, sublimée par une écriture nerveuse et raffinée. Un petit chef d'oeuvre méconnu à lire rapidement.  - Michaël