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Tiens ! Voici un gnome. Comme il a l’air gentil et tout mignon avec son petit bonnet rouge…  Ah bah non, pas du tout. Monsieur le Gnome est quelqu’un de très ronchon, voire même de très antipathique ! A être aussi désagréable, des ennuis pourraient bien lui arriver… « Monsieur le Gnome » est un album rigolo dans son récit, mais aussi par ses illustrations. En effet, l’artiste britannique Fred Blunt possède un style graphique unique, oscillant entre le genre « toons » et le « maître » Quentin Blake. Chaque page de l’album génère un sourire par les mimiques des personnages, mais aussi par une mise en scène efficace. Au premier abord, avec un regard non averti, on pourrait penser que le dessin est simple, mais il n’en est rien. Ici, l’artiste a cherché, recherché  la juste expression avec un minimum de traits. Les couleurs sont également choisies avec réflexion, elles accompagnent, sans le noyer, l’effet caustique du crayonné. L’ajout de matière, peu, mais juste assez, parachève chaque planche. L’histoire appartient au registre de la comédie. Son écriture, rythmée et théâtralisée, permet de jouer, de donner vie à l’album. Aussi ce livre permet un beau moment de rigolade entre enfants et parents. Et pour finir, dans les dernières pages, nous apprenons un terrible secret, moins drôle, mais que la morale nous empêche de dévoiler…  « Monsieur le Gnome » est un album sans prétention, dont la seule ambition est de vous divertir et c'est chose réussie !  - Michaël

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Saviez-vous que l'ocelot sert parfois de repas à ses cousins plus gros que lui ? que les jaguars rivalisent avec Usain Bolt au sprint, mais aussi avec Florent Manaudou à la nage ?

Un style graphique original et maîtrisé, des explications claires et souvent surprenantes : que vous aimiez les félins ou non, ce très bel album documentaire se déguste, pour petits et grands.  Nolwenn

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L'idée d'une rencontre improbable entre deux êtres que tout oppose paraît d'un romanesque bien banal.
Mais ce serait réducteur de résumer ce beau roman ainsi. Les sentiments des personnages sont si finement décrits qu'on est plus que séduits.
Le rythme s'accélère pour s'approcher du thriller; l'humour cotoie la gravité comme souvent avec Serge Joncour qui ne se prive pas ici  de dénoncer les affres du monde de l'entreprise  et le pouvoir de la loi du marché. Un roman à la fois intimiste et captivant . Un très bon moment de lecture          C.


 

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Eric, la quarantaine, est divorcé et père d’un fils qu’il voit occasionnellement. Sur le plan professionnel, il a gravi tous les échelons, pour être à présent directeur commercial chez Décathlon. À ce stade, son ambition semble stagner. Lassitude et désintérêt général se sont emparés de lui.

Amélie, mariée, deux filles, est responsable d’un cabinet ministériel. À la recherche d’un nouveau collaborateur, elle tombe sur le profil d’Éric via une page d’anciens élèves de lycée. Les protagonistes ne se sont pas revus depuis 20 ans et n’étaient pas particulièrement proches.

Pourtant, l’intuition de la jeune femme, la pousse à engager son camarade pour la seconder dans ses missions auprès du gouvernement. Iels partent ainsi à Séoul pour signer un gros contrat. Lors de ce séjour, leur relation prend une tournure plus intime. Mais tout va basculer.

Est-ce vraiment un hasard ? Cette offre qui tombe au bon moment, va-t-elle redonner un nouvel élan à la carrière du quadragénaire ?
« Jamais aucune époque n’a autant été marquée par le désir de changer de vie. Nous voulons tout, à un moment de notre existence, être un autre. » Pourquoi ? 

David Foenkinos, nous offre un roman drôle et touchant à la fois. Il nous invite à réfléchir sur des sujets tels que nos choix de vie, la mort, les relations humaines, le travail et le bonheur. 

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Airnadette, est un groupe réputé d’air musique et de playback qui déchaîne les foules durant les concerts, en France, en Europe et également aux Etats-Unis. A travers cette comédie musicale, Airnadette a décidé d’initier les enfants aux plaisirs de la scène. C’est ainsi qu’est né « Du rock dans ton salon », l’histoire romancée de la formation du groupe composé de Scotch Brit, Château Brutal, Moche Pitt, Gunther Love, Jean-Françoise et M’Rodz.


Tu adores la musique, chanter, tu rêves de monter un spectacle avec tes ami·es, alors n’hésite plus ce livre est pour toi. Pas besoin de talents particuliers, tout est parfaitement expliqué pour vivre une expérience délirante et pleine d’humour. Quelques accessoires suffiront pour entrer dans la peau d’un·e musicien·e de rock.


Les dialogues sont pointus et rigolos et retranscrits avec des indications de mises en scène dans des fiches de répétition. Le cd du show est intégralement joué et chanté par le groupe Airnadette en personne. Un code permet aussi de télécharger une version mp3 sur le site de l’éditeur, où l’on trouve pleins de bonus et tutos pour apprendre les chorégraphies.


Découpé en huit scènes, le livre-spectacle est rempli de blagues pour faire rire les petit·es, et de références rock qui raviront les plus grand·es.

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Gaspard passe ses vacances chez sa grand-mère, mais très vite l’ennui le gagne. Pour y échapper, il décide, malgré l’interdiction, d’explorer le grenier. Là-haut il découvre une table à dessin et une planche de BD inachevée. C’est alors qu’apparaît le fantôme de son grand-père, qui était auteur de bande dessinée... Voici un titre qui ne paie pas de mine, mais qui est surprenant tant par son histoire que par ses illustrations. Le récit est une fiction aux vertus pédagogiques loin d’être ennuyeuse. On y découvre les rouages de la création d’une bande dessinée. Nous suivons avec Gaspard chaque étape, de la naissance d’une idée à la mise en couleur d’une planche. Ce récit est illustré de façon efficace par Mickaël Roux, adepte des séries humoristiques, au style énergique. « Gaspard et le Phylactère magique » permet, tout en s’amusant, d’apprendre et plus que tout, donne une furieuse envie de se mettre à dessiner.  - Michaël 

 

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Quelle drôle de petite fille ! Elle ne parle pas, se déplace bizarrement et rêve, derrière le grand portail de l'école, de liberté. Elle se prénomme Victorine, mais parce qu'elle n'arrive pas à le prononcer, on l'appelle Vivi. Elle n'a pas d'amis, elle est trop sauvage. Mais quoi d'anormal pour une petite fille qui, il n'y a encore pas si longtemps, vivait au milieu des bêtes, seule dans la forêt. C'est une sauvageonne, capturée par des chasseurs et confiée à une charmante dame qui doit se charger de son éducation. Alors, rien n'est facile, même les plus simples gestes du quotidien. Allez donc faire porter une culotte à une enfant qui a toujours vécue nue... Bon courage ! Mené à un rythme effréné, ce récit au dessin minimaliste est un agréable divertissement, grâce notamment à de cocasses situations.  - Michaël

 

 

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Jouer, aimer, câliner, grandir en découvrant le monde qui nous entoure est le quotidien des petit·es.


Cet album retrace toutes ces premières fois, ces moments de bonheurs simples partagés entre le bébé et ses proches. Sous forme d’imagier, chaque double page met en parallèle deux situations qui se répondent. D’un côté chez les animaux, de l’autre chez les humain·es. Le premier bain, le parfum d’une fleur, une balade…


Les illustrations sont très douces, avec une impression de relief et de brillance. Le texte simple et fluide accompagne subtilement l’ensemble. Le format cartonné s’adapte parfaitement aux manipulations des jeunes lecteur·ices. 
C’est un très bel objet livre, attendrissant, touchant qui nous rappelle l’émerveillement des premières découvertes et émotions.

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Mars 1956, un enfant vient au monde, un garçon. Avril 2026, il s’éteint, laissant derrière lui une vie bien remplie... Voilà comment on pourrait résumer très rapidement l’œuvre de Tom Haugomat, mais ce serait lui faire injustice au regard des multiples qualités de cet album. Sur près de 180 pages et environ 70 doubles pages, nous sommes les témoins privilégiés de la vie d’un homme sans nom. Chaque année de sa vie est représentée par un moment décisif qui va définir ses choix et influer sur son destin. Ces moments tantôt joyeux, tantôt dramatiques, s’enchaînent : s’égrène devant nos yeux le fil d’une existence en mode accéléré. Les points de vue narratifs alternent : nous sommes à la fois des témoins extérieurs de cette vie et le personnage principal, assistant aux mêmes scènes, à sa vie, « à travers » ses yeux. Une prouesse graphique et scénariste qui nous laisse admiratif, tant le travail est remarquable. Pas de texte, ou si peu : ce récit est contemplatif. L’idée est étonnante et à mettre en place, d’une complexité absolue. Pourtant l’artiste rend un travail d’une lisibilité et d’une fluidité absolument parfaites, tant et si bien qu’il peut être lu également par des enfants. Cette œuvre est une réflexion sur la vie en générale, elle est catalyseur de méditation et de bien-être. Les illustrations de Tom Haugomat sont très d’une grande beauté, colorées dans une palette restreinte aux tons primaires, bleu, rouge et jaune. « À travers » est un album unique, et en un mot, beau.  - Michaël

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Sam n’a pas de travail, c’est un artiste, un peu rêveur, un peu glandeur aussi... Pour l’aider à reprendre sa vie en main, sa mère lui trouve un poste de commercial auprès d’un cousin éloigné. Il fera désormais équipe avec cet étrange Keith Nutt, qui a placé le travail au cœur de sa vie. Une bien étrange relation va naître, pleine de partages et d’incompréhensions... Petit bijou de sensibilité, « Courtes distances » est une œuvre remarquable autant par son fond que par sa forme. Par sa forme car, l’objet livre est d’un format inhabituel, un grand carré jaune, avec de belles illustrations aux allures de crayonnés. Par son fond, par les propos qu’elle véhicule. Véritable satire sociale sur l’opposition transgénérationnelle, elle nous immerge dans le quotidien de personnalités que tout oppose, mais qui ont ce point commun d’être en marge de la société du fait d’un manque : celui d’un père, d’un fils, d’une cellule familiale structurante. L’opposition des protagonistes n’est pas manichéenne, chacun des deux hommes tentant d’intégrer l’autre à son univers, sans jamais vraiment y parvenir. Une œuvre fine et forte sur la différence, à lire et à faire lire à tous.  - Michaël

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Entre 1850 et 2001, un siècle et demi d’histoire nous contemple. De la pébrine, maladie du ver à soie à l’attentat du 11 septembre, l’autrice dresse une fresque fantasque, celle des Aghulons. Un arbre généalogique où éclosent les prénoms des femmes de la famille : Eglantine, Marguerite, Rose, Camélia, Iris. Un arbre extravagant et poétique où résident aussi, cinq générations de chats philosophes et pince-sans-rire : Socrate, Erasme, Diogène… Un texte enlevé, drôle et lyrique, une aventure à la rencontre des grands évènements du vingtième siècle et de ses découvertes. Mais aussi une galerie de personnages souvent originaux, plus ou moins sympathiques mais toujours au caractère bien trempé…
Enfin un roman d’amour, celui qui unit tous les couples de cette famille passionnément, celui qui soude profondément ses membres : parents, enfants, grands-parents, frères et sœurs. L’amour qui permet de tout surmonter avec courage, l’amour qui rend la vie plus supportable, même quand elle est frappée par les drames.

Un texte enjoué comme une looping en avion où l’on est porté par l’allant de toutes ces femmes fantastiques aux noms de fleurs. Avec une tendresse particulière pour Margueritte, la trisaïeule, subtil mélange de douceur et de générosité relevé d’une volonté farouche.

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Ouvrir et lire cet album, c’est suivre le quotidien de Truffe, un jeune garçon qui a la fâcheuse tendance à rendre l’ordinaire… extraordinaire… et à poser beaucoup de questions…

« Truffe » est un livre à mi-chemin entre l’album et la bande dessinée. Un titre hybride qui permet de s’initier facilement à la lecture du média « neuvième art ». Nous découvrons Truffe avec trois histoires aux thématiques distinctes : la musique, l’amour et la mort. Chaque récit est baigné d’une atmosphère rétro, douce et chaleureuse. Le personnage est pertinent et très attachant. Cela est aussi dû au remarquable travail graphique d’Isabelle Arsenault, qui ne cesse de nous étonner, album après album. Ses illustrations, au crayonné et au pastel, dégagent une réelle poésie et éveillent bon nombre d’émotions.

« Truffe » est par sa taille, un petit livre, mais rayonne d’une forte énergie positive à partager.

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Godan Stankovic n’est pas un mauvais bougre, il souhaite travailler, se faire un peu d’argent pour aider la famille et surtout gâter sa petite fille chérie à la santé fragile. Cependant, malgré toute sa bonne volonté, les portes se ferment : son permis de conduire n’étant plus en règle, il ne trouve plus de travail. Sauf un petit plan facile, sans risque avec un max de blé à la clé, mais avouons-le, ce n’est pas très légal. Malheureusement pour Godan, le plan tourne au fiasco et il est arrêté par la PJ. Cet événement va dès lors marquer un tournant dans sa vie. Sous la pression, il n’a d’autre choix que de devenir... un indic’, au péril de sa vie... « GoSt111 » a remporté cette année le Fauve Polar SNCF, il le mérite bien tant le récit est solide et réaliste. Normal, me direz-vous, puisque le scénario a été coécrit avec un ancien commissaire. Son savoir, ses connaissances donnent une véritable authenticité à cette histoire de flics et de truands, dont l’atmosphère prenante, pesante vous embarque littéralement dans un monde empli de « survivants ». Le ton et les dialogues sont justes, pas de diatribe dithyrambique à n’en plus finir pour cacher la faiblesse d’un scénario, non ici tout est à sa place, les mots, les répliques, les silences... On s’attache bien sûr à Goran, qu’aurions-nous fait à sa place ? Comment donner un sens à une vie si difficile, sans espoir ? Marion Mousse, l’illustrateur, réalise quant à lui des planches somme toute d’aspect classique, sobre, mais très efficace, donnant encore plus de réalisme à ce destin. « GoSt111 » est un polar, une fiction, une œuvre qui étend, sans peut-être le vouloir à la base, son rôle de pure divertissement à celui d’étude sociologique et/ou philosophique de notre société. Alors ne serait-ce que pour cela, félicitations !  - Michaël

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Tome
1
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« Le petit illustré de l’intimité » est une série de deux petits livres au contenu riche et instructif. Chaque volume présente un sexe : la vulve pour l’un, le pénis pour l’autre.
Ces titres permettent d’aborder librement et surtout sans tabous les questions de sexualité. Ils traitent aussi bien de l’organe en tant que tel, mais aussi du genre, du consentement et d’égalité.
Les illustrations, précises et détaillées permettent de connaitre son corps pour mieux le comprendre, mieux l’appréhender.

Deux titres importants, à lire, à faire lire, à discuter avec vos enfants pour certainement un meilleur épanouissement...