Comics
Le même jour, à la même heure, sont nés 43 enfants aux pouvoirs extraordinaires. Le riche et excentrique Sir Reginald Hargreeves parvient à trouver et à adopter 7 de ces nourrissons. Son but : les former et les entraîner à devenir la meilleure équipe de super-héros de tous les temps. Malheureusement, parfois, les meilleures intentions du monde peuvent s’avérer plus néfastes que bienfaisantes... « Umbrella Academy » n’est pas à proprement parler une nouveauté puisque son premier numéro est sorti aux États-Unis en 2008, remportant la même année l’Eisner et le Harvey Award de la meilleure nouvelle série, prix très prestigieux décernés au neuvième art. Alors pourquoi vous en parler aujourd’hui ? Tout simplement parce que Netflix l’a adaptée en prises de vue réelles. Deux saisons pour le moment, et c’est une véritable tuerie (au propre comme au figuré !). Du coup, cette plate-forme de vidéo permet de (re)découvrir ce titre aux charmes et atouts indéniables. Proches dans l’esprit et la forme, possédant la même énergie débordante et communicative, les deux versions diffèrent à quelques détails près. Cet univers (pour l’ensemble) est empli de mystères, de rebondissements et nous entraîne à chaque fois sur des chemins improbables. Il y a certes de l’action, beaucoup d’action même, mais également une place importante pour la réflexion. Des thèmes sous-jacents tels, pour ne citer qu’eux, la famille, la filiation ou encore la construction de soi, transparaissent tout du long de la saga et des épisodes. Chaque personnage a son caractère, ses blessures que l’on découvre petit à petit, des histoires dans l’histoire. Ne choisissez pas telle ou telle version : les deux sont captivantes, proches mais assez différentes pour vous surprendre chacune d’elle. Et bien évidemment le comics est disponible dans votre Espace COOLturel ! - Michaël
Fraîchement arrivée de Russie, Véra a bien du mal à se faire des amies et à s’intégrer dans la communauté américaine. Pas assez cool, pas assez riche, trop différente... en un mot (deux en fait) : trop russe. L’église orthodoxe devient son refuge, moins par attrait pour la religion que pour le buffet servi en fin de cérémonie. Lorsqu’elle apprend que l’église organise un camp de vacances, Véra y voit l’occasion rêvée de se faire facilement des ami(e)s, russes comme elle. Sa maman l’envoie donc avec son petit frère passer deux semaines en colonie de vacances... De douces illustrations en bichromie, des touches d’humour, de l’amitié, des premières amours, un brin de méchanceté, mais aussi de la solidarité... Bref, un bien joli récit initiatique que l’on devine nourri de la propre expérience de l’autrice. Une bande dessinée à lire dès 8 ans, abrité sous la tente, pelotonné sous la couverture avec sa lampe torche, et surtout pendant les vacances ! - Michaël