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Lupano, Wilfrid (1971-....)

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Tome
1
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Spin off de la série pour adultes « Les vieux fourneaux », « Le loup en slip » s’adresse aux plus jeunes par le biais d’un conte sur la différence. Véritable message de tolérance, le récit s’articule autour de la croyance populaire de la peur du loup… Mais qui est-il vraiment ? Qui l’a déjà rencontré ? Qui lui a seulement déjà adressé la parole ? Est-il celui que l’on prétend ? Cette trame, qui peut paraître sommaire, ne l’est pourtant pas. C’est avec tact et humour que M. Lupano dresse avec brio une image de notre société et ainsi un message pour nos jeunes générations : la tolérance.
« Le loup en slip » est un court récit, mais qui par son propos, perdure dans les esprits. Une réussite.  - Michaël
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1832, aux alentours de Boston. Prudence Crandall dirige une école pour filles et jouit de ce fait de la considération de tous ses concitoyen•nes dans un état, le Connecticut, où l’esclavage a été aboli. Pourtant lorsque Sarah, la première élève noire, fait son entrée en classe, un vent d’hostilité soulève la petite ville. Car être libre ne veut pas dire être citoyen•ne, encore moins pouvoir bénéficier d’une éducation... Prudence, qui porte assez mal son prénom, porte l’affaire en justice et persévère auk risque de se retrouver mise au ban du village. Lupano et Fert livrent une bande dessinée résolument féministe, basée sur un fait historique assez bref (l’école dura deux ans), mais fondateur pour la communauté abolitionniste. C’est d’ailleurs le propos du cahier final qui croque les vies de quelques-unes des élèves de Prudence et révèle l’incroyable héritage de cette pionnière pédagogue. Au-delà de cette découverte historique très plaisante, cette BD est aussi un récit alerte mené par une narration virevoltante et basé sur personnages bien campés quelque soit leur camp. Certains passages et personnalités satellites permettent d’enrichir le propos de références modernes qui parleront à bien des lecteur•rices (les sorcières et autres insoumis•es ne sont pas bien loin...). Quant au graphisme, Stéphane Fert a encore fait des merveilles, jouant de la couleur et de la mise en case avec brio. Blanc autour : gros cœur dessus !   - Aurélie