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Science-fiction post-apocalyptique

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Toutes les terres ont disparu, ne reste désormais plus que le « Grand Océan ». Les rares survivants ont dû s’adapter et ne vivent dorénavant que sur de piteuses embarcations. La vie est bien difficile, rares sont les moments de réel bonheur entre l’angoisse d’une prochaine tempête et surtout l’attaque de monstres marins. Perdus au milieu de ce monde d’eau, un père et un fils survivent tant bien que mal en espérant des jours meilleurs... Il y a dans ce récit d’aventures un peu de Jules Verne, un peu d’Herman Melville, mais aussi beaucoup de mythologie. Fabien Grolleau réussit donc ce délicat mélange en nous offrant une histoire pleine de subtilité et de sensibilité. Il enchaîne moments intimes et scènes d’actions, rendant  ainsi la lecture captivante. Il dévoile peu à peu le mystère de cette tragédie en y associant le destin de différents personnages, parfois épique, tantôt tragique, tantôt plein d’espoir. « Grand Océan » peut être considéré comme une fable humaniste et écologique. Cette œuvre est illustrée à l’encre noire par Thomas Brochard-Castex qui use de la technique de « l’éclosion », dite également de « la hachure » - ensemble de lignes droites ou courbes, pour produire des nuances de demi-teinte - donnant ainsi des effets de relief dans ses dessins. Ses illustrations d’animaux sont simplement remarquables, pleines de finesse et d’épaisseur à la fois. Elles dénotent sur les corps et visages des personnages humains, plus fades, voir naïfs. L’ensemble est parfaitement maîtrisé et en osmose avec le texte. « Grand Océan » est un album puissant qui vous fera chavirer !  - Michaël

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Le monde tel que nous l’avons connu n’existe plus. La grande catastrophe a modifié à jamais l’avenir du genre humain. Victoria est l’une des rares survivantes. Elle erre dans cet univers dévasté à la recherche de ses parents qu’elle pense être la source d’une mystérieuse lumière apparaissant chaque nuit dans le ciel. Ce voyage, elle ne le fait pas seule : elle est accompagnée par Bajka, fidèle chienne dont la compagnie est source de réconfort. Un monde n’est plus, un nouveau est en place, mais les codes en sont bien différents... Bajka est une série jeunesse post-apocalyptique dont l’atout majeur est le mystère. Dans les deux premiers volumes de cette série, composée de 6 au total, nous faisons la connaissance de Victoria et Bajka, apprenons leur caractère et apprécions leur complicité. L’intrigue est posée, mais entourée d’un épais brouillard fait d’étrangeté et d’interrogations. Que s’est-il passé ? Qu’est devenu le genre humain, dont Victoria semble être la dernière représentante ? Et les animaux : sont-ils maintenant tous doués de parole ? Des questions, mais pas encore de réponses. Qu’importe puisque le récit est brillamment écrit. Le rythme est soutenu, la lecture rapide, ce qui nous frustre un peu car il faudra attendre encore pour en connaître la conclusion. Les illustrations de ce jeune artiste polonais sont fraîches et dynamiques. Il utilise un gaufrier avec peu de cases, au parfait mixage entre cultures états-unienne et européenne, d’où ce dynamisme qui nous entraîne. Ses planches, aux teintes orangées, rendent une ambiance particulière, pesante, et un jeu de couleurs permet aux jeunes lecteurs de pouvoir différencier l’avant et l’après apocalypse. Grâce à une atmosphère singulière et une mise en scène différente, ce titre se démarque de la production actuelle ; il mérite pour cela toute notre attention.   - Michaël