Detroit (Mich.)
On est
dans la ville de Détroit, (pendant de la crise de 2008) ancienne capitale de
l’industrie automobile, devenue ville fantôme. Désert où les repères se perdent et les enfants vivent
dans des gangs qui occupent les terrains vagues. Les habitants partent les uns après les
autres, les lieux ne sont que désolation et friches. Une blague circule : « que le dernier qui partira éteigne la
lumière ».
Eugène,
jeune ingénieur y est nommé pour un nouveau projet automobile. Il va vite
comprendre que ça ne se fera jamais. Il y a aussi Charlie, qui disparaît comme beaucoup d’enfants. Lesquels sont
recherchés. On suit donc aussi une enquête policière
La force de ce roman, c’est qu’on pourrait croire à un thème de SF, alors que ce n’est même plus de l’anticipation, c’est déjà la réalité. On peut y entrevoir ce que pourrait être notre avenir dans ce monde de croissance.
Ceci dit, on est bien tenus en haleine par le parcours de ces personnages attachants. La lecture est agréable et vivante. Fluide, grâce aux chapitres courts.