Adbåge, Emma (1982-....)
Paul est fatigué de toujours se faire gronder par sa maman. Alors pour en finir avec cela, il décide de partir vivre seul dans une autre maison. Très vite la solitude et l’ennuie se pointent, aussi, lorsqu’un chat s’invite chez lui, Paul ne refuse pas de l’héberger, ni même pour le chien, encore moins pour le cochon et que dire à tous ceux qui arrivent… Les éditions Cambourakis nous proposent un charmant et amusant album suédois. L’autrice Barbro Lindgren écrit une histoire qui prend essence dans le quotidien et en fait un récit extraordinaire. Quel est l’enfant qui n’a pas rêvé un jour d’habiter seul sans avoir ses parents sur le dos ? L’autrice, maligne, ne donne pas pour autant victoire à ce garnement, mais conclut à merveille son texte par une mignonnette pirouette. Les illustrations d’Emma AdBage sont atypiques, son esthétisme va en faire hurler plus d’un car ici point de perspectives ou de décors majestueux, non, juste le principal et des personnages avec des « gueules », des tronches qui feront rire par leurs attitudes et leurs postures. Une vraie leçon de dessin, à l’apparence faussement enfantine et à la mise en scène irréprochable. Petit conseil, lorsque vous sentez la moutarde vous monter au nez et que vos enfants en ont assez de vous, venez passer un peu de temps à la médiathèque : il y a de beaux albums à lire ensemble, et les colères se transformeront en câlins (garantie à 75%). - Michaël
Paul est fatigué de toujours se faire gronder par sa maman. Alors pour en finir avec cela, il décide de partir vivre seul dans une autre maison. Très vite la solitude et l’ennuie se pointent, aussi, lorsqu’un chat s’invite chez lui, Paul ne refuse pas de l’héberger, ni même pour le chien, encore moins pour le cochon et que dire à tous ceux qui arrivent… Les éditions Cambourakis nous proposent un charmant et amusant album suédois. L’autrice Barbro Lindgren écrit une histoire qui prend essence dans le quotidien et en fait un récit extraordinaire. Quel est l’enfant qui n’a pas rêvé un jour d’habiter seul sans avoir ses parents sur le dos ? L’autrice, maligne, ne donne pas pour autant victoire à ce garnement, mais conclut à merveille son texte par une mignonnette pirouette. Les illustrations d’Emma AdBage sont atypiques, son esthétisme va en faire hurler plus d’un car ici point de perspectives ou de décors majestueux, non, juste le principal et des personnages avec des « gueules », des tronches qui feront rire par leurs attitudes et leurs postures. Une vraie leçon de dessin, à l’apparence faussement enfantine et à la mise en scène irréprochable. Petit conseil, lorsque vous sentez la moutarde vous monter au nez et que vos enfants en ont assez de vous, venez passer un peu de temps à la médiathèque : il y a de beaux albums à lire ensemble, et les colères se transformeront en câlins (garantie à 75%). - Michaël
Dans la cour de l’école, derrière le gymnase, il y a un trou, pas un petit, mais pas un trop profond non plus. Un juste de la bonne taille pour que toute la classe d’Emma s’y sente bien et décide d’en faire un super espace de jeux.
Les histoires d’Emma Adbåge ont un parfum unique, celui de l’authenticité. Ses histoires sentent bon l’enfance et se projeter dedans éveille inévitablement nos souvenirs. Ce titre en est une parfaite illustration puisqu’il nous renvoie directement dans la cour de l’école. Pas de magie, ni de monstre ou autre créatures fantasque, non, ce qui est mis en exergue est le pouvoir de l’imagination dont font preuve les enfants. Ce pouvoir qu’une fois adulte nous perdons. Cela donne une légère brise mélancolique, mais qui ne souffle pas sur les plus jeunes lecteur.rices, trop occupé.es à s’imaginer poursuivre l’aventure avec leurs ami.es. Les illustrations d’Emma Adbåge sont, comme à son habitude, subtiles et délicates. Son style graphique bien particulier et sa palette de couleur nous éblouissent à chaque page si on y prête suffisamment attention. De multiples détails, des traits et des lignes de fuite qui souvent se chamaillent, mais qui rendent l’ensemble cohérent, à la frontière entre le monde de l’enfance et celui des adultes. Comme si Emma n’avait pas su choisir. Une autrice/illustratrice suédoise à suivre... - Michaël