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Suicide

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"Mourir (ça n'existe pas)" est un titre particulier, à l'atmosphère étrange, mais qui prend aux tripes et tout son sens à chaque page lue.
En abordant les thèmes de la mort, du suicide, de la souffrance, de la folie et du traumatisme, l'auteure Théa Rojzman s’attaque à des sujets difficiles, voire casse-gueule. De plus, son style graphique peut, pour des lecteurs "traditionnels", être répulsif.
L'erreur serait donc de passer à côté de cet album, qui à mon goût fait partie des BEST 2015, tant par l'efficacité de sa narration qui nous entraîne dans les tréfonds de l'âme humaine, que par les magnifiques peintures qui nous sont offertes (voir page 56). Théa Rojzman réussit l’exploit de nous faire vivre, de nous faire comprendre au travers de la vie de Yann, la naissance, le cheminement des angoisses de l'âge adulte. Elle parvient en quelques pages à nous rendre peine, mais aussi espoir.
Un titre fort à lire absolument !  - Michaël


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En 110 pages, avec beaucoup de talent, Yamen Manai nous décrit une société tunisienne post « révolution du Jasmin » désabusée et abîmée, une société médiocre et rustre où la violence est omniprésente.

En s’appuyant sur son personnage qui en est depuis toujours la victime, il décrit les mécanismes de cette violence avec intelligence et décrypte comment depuis des siècles elle est un des piliers du modèle patriarcal tunisien.

Au-delà de la critique social, à travers son héros l’auteur nous interroge également sur la condition de victime et de bourreau, sur les notions d’humanité et de respect de soi. Grâce à sa rencontre avec un chien nous allons assister à la métamorphose du personnage principal, dont la clairvoyance va devenir redoutable.

Alors si vous ne craignez pas de voir ce qui se cache derrière les cartes postales des hôtels à touristes du front de mer, venez découvrir le quotidien plombant des habitant·es déshérité·es des banlieues périphériques et leurs bassesses ! Vous verrez, le dépaysement est assuré !

Il y a de la tragédie carthaginoise dans ce génial petit roman et aussi du Victor Hugo qui disait fort à propos « Ursus et Homo étaient liés d’une amitié étroite. Ursus était un homme, (Homo était une lessive, non je plaisante), Homo était un loup. »
Que vous inspire cette citation du célèbre auteur ? Dans deux heures je ramasse les copies. Bonne chance !

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C’est une merveilleuse intension pleine de délicatesse qui est à l’origine de ce roman. En modifiant le cours de l’histoire, Coline Pierré redonne vie à un être disparu trop tôt. Sylvia Plath, poétesse américaine talentueuse qui mit fin à ses jours, un triste matin de 1963, alors qu’elle n’avait que 30 ans. Grâce à cette merveilleuse idée l’autrice répare l’injustice du destin de Sylvia, sacrifié sur l’hôtel de la société patriarcale des sixties.

Grâce à la fiction l’héroïne échappe par un heureux hasard au trépas, ce qui constitue le point d’un nouveau départ. Nous suivons alors, pas à pas, la lente reconstruction d’un être fragile, sur le fil, dont on redoute, à chaque instant, la chute. Une femme attachante qui souhaite seulement être considérée comme une personne à part entière.
Dans le swinging London des années soixante, Sylvia Plath réussira-t-elle à retrouver le goût de la vie ? Alors que les femmes se battent pour améliorer leurs droits, arrivera-t-elle à reprendre le contrôle de sa propre existence ? Et quelle résonance trouvera son combat personnel dans la lutte féministe ?

Un roman très touchant, une ode à la liberté de créer, à celle de penser et à l’indépendance. Un ouvrage qui nous permet aussi de mettre en perspective la condition des femmes à travers les époques et le chemin qu’il reste à parcourir.