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Souvenir

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Conteur sans pareil, Paco Roca, nous livre une nouvelle fois un récit empli de tendresse et de mélancolie, mais non dénué de vie. A la lecture de ce récit nous pourrions supposer à une autobiographie tant les scènes, les situations sont justes. Il n’en est pourtant rien ! Chapeau l’artiste. 
Ce récit  touchera certains et réveillera de nombreux souvenirs…  - Michaël

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Conteur sans pareil, Paco Roca, nous livre une nouvelle fois un récit empli de tendresse et de mélancolie, mais non dénué de vie. A la lecture de ce récit nous pourrions supposer à une autobiographie tant les scènes, les situations sont justes. Il n’en est pourtant rien ! Chapeau l’artiste. 
Ce récit  touchera certains et réveillera de nombreux souvenirs…  - Michaël

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Lucas vit près de la mer. Aujourd’hui, il pense très fort à son grand-père qui aurait fêté ses quatre-vingts dix ans. Il se souvient que celui-ci lui parlait souvent d’un endroit lointain où l’océan rencontre le ciel. L’enfant, en souvenir de son aïeul, décide de construire un bateau solide pour faire le long voyage qu’ils avaient préparé ensemble. La construction du bateau est longue et demande de gros efforts. Fatigué, Lucas s’autorise une petite sieste. A son réveil le garçon se retrouve en mer, bien malgré lui, le périple a commencé…
The Fan Brothers (Eric et Terry Fan) nous entraîne dans la fabuleuse quête initiatique du jeune héros parti à la recherche de son grand-père et de l’endroit magique tant raconté. Chaque page est un émerveillement. L’enfant croise des créatures et des lieux étranges. L’imaginaire est renforcé par des illustrations tout simplement sublimes et époustouflantes. On pense évidemment à l’univers de Jules Verne et ses machines extraordinaires.
« Où l’océan rencontre le ciel », est un album fantastique, onirique, poétique très émouvant, qui traite avec délicatesse du pouvoir des rêves, de l’imaginaire. C’est une jolie manière d’évoquer aussi le souvenir et le deuil.
Cet ouvrage est vraiment magnifique tant pour son graphisme que pour la sensibilité de son histoire.

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De son grand-père, Lucas n’a plus que des souvenirs. Il aurait dû fêter ses quatre-vingt-dix ans aujourd’hui. Lucas décide alors de construire un bateau en son honneur, afin de pouvoir réaliser le long périple qu’ils avaient prévu de faire ensemble, vers un lieu dont son grand-père lui parlait souvent : où l’océan rencontre le ciel. Au cours de son expédition, Lucas rencontre un poisson d’or qui va le guider vers cet endroit lointain…

Ce magnifique album nous offre un voyage vers un univers onirique extraordinaire. Le lecteur est plongé au cœur de l’imagination de Lucas ainsi que de ces émotions.

Le sous texte évoque le thème de la perte d’un être cher. Avant d’arriver à ce lieu fabuleux et allégorique, Lucas doit passer par plusieurs mondes qui sont autant d’étapes du deuil de son grand-père.

Les illustrations fourmillent de détails et donnent envie au lecteur de s’attarder un long moment sur chaque double page. Cet album est pour moi l’occasion de découvrir le travail des frères Fan, qui ont un univers assez reconnaissable, aux images très oniriques, surréelles. L’utilisation du crayon apporte un ton très doux et un côté rétro tout à fait plaisant.

La lecture de cet album nécessitera peut-être une explication auprès des plus jeunes lecteurs car le texte est assez implicite et peu présent, toutefois c’est aussi cette poésie subtile qui en fait sa beauté.

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Comme tous les membres de sa famille, même le chien, Eliott a plusieurs ballons de couleurs. A l’intérieur on y trouve, des souvenirs : un anniversaire, un mariage, une partie de pêche…
Grand-père en possède énormément. Elliot est très proche de lui. Il aime beaucoup l’écouter raconter toutes les merveilleuses histoires contenues dans ses ballons. 
Hélas, avec le temps, un à un, les ballons de Papi s’envolent. Elliot ne comprend pas ce qui se passe …

Jessie Oliveros aborde avec sensibilité, à travers la complicité de l’enfant et de son grand-père, le temps qui passe, la vieillesse et surtout la maladie d’Alzheimer. Les ballons tenus par un fil est une métaphore graphique des souvenirs, douce et bien adaptée au jeune public.
Dana Wulfekotte a choisi d’illustrer en noir et blanc, sauf pour les ballons, qui eux sont colorés. Cela renforce la tendresse éprouvée et la poésie de l’album.
Une très jolie histoire émouvante, remplie d’amour et bien sûr d’espoir, pour évoquer avec les enfants un sujet encore peu traité en littérature jeunesse. 
« Les ballons du souvenir » m’a beaucoup touché sans être fataliste.

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Dans « L’ennui des après-midi sans fin », Gaël Faye nous replonge dans les souvenirs de son enfance. On le découvre petit garçon, quand le mercredi tantôt était sans école. A cette époque dans sa maison il n’y avait pas de télévision, ni d’écran. Alors pour occuper ses heures libres pas d’autre choix que l’imagination. L’enfant trouve mille et une activités, des parties de foot avec les copains, des figurines et des jouets pour s’inventer des univers, un grand jardin…

C’est un très bel album dont l’histoire est en fait la reprise d’une des chansons de l’auteur. C’est un texte poétique, une voix tout en douceur, une mélodie qui nous entraîne à la rêverie et des illustrations pleines pages retraçant avec justesse une atmosphère empreinte de nostalgie.

Dans notre société où il faut toujours aller de plus en plus vite, c’est un réel plaisir de se poser un instant avec ce livre CD.

C’est l’occasion de retrouver avec nos enfants le goût de prendre son temps, de profiter du moment présent, de ne rien faire et de réapprendre à s’ennuyer.

« L’ennui des après-midi sans fin » figure sur le premier album de Gaël Faye : « Pili pili sur un croissant au beurre » sorti en 2014. Il est aussi l’auteur de « Petit pays » publié en 2016 chez Grasset. Ce roman a été récompensé notamment par le Goncourt des lycéens et adapté au cinéma en 2020.

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« Avec son frère Aman, Yémané a quitté son pays, l’Erythrée, dans l’espoir d’un avenir meilleur. » Mais la traversée est longue et douloureuse. L’arrivée à Calais est synonyme de nouveau départ. Yémané prend « un instant de silence », pour repenser à toutes les épreuves vécues.
Chaque double page présente à la fois l’avancée au sein du camp, les souvenirs de son Afrique natale ou encore le périple en mer…


L’autrice titre chaque page par un verbe : « pour me souvenir », « pour comprendre », « pour pleurer », « pour nous reconstruire » …et y pose un texte sobre. Le personnage principal est toujours représenté sans bouche, peut-être pour faire écho à ce passage : « Pourquoi certains peuvent-ils courir, rire, rêver, étudier, s’empiffrer et d’autres, juste se taire ».  Enfin une longue lettre écrite aux parents restés au pays clôture le récit.


C’est un album poignant, très fort et touchant qui fait ressentir profondément et sans jugement le parcours de ceux/celles qui doivent tout quitter dans l’espoir d’une vie décente. La poésie, l’émotion et la sensibilité de l’écriture sont une belle manière d’aborder le sujet des migrants avec les enfants.