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Céramique

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Simon est psychanalyste depuis de nombreuses années. Un matin, au petit-déjeuner, il casse un bol. Cet acte en apparence anodin va être le déclencheur d’une remise en question profonde.

Simon écoute les problèmes des autres sans jamais penser aux siens. Bientôt, il prend conscience que le fil des maux de ses patients tisse une chrysalide, certes protectrice, mais qui l’empêche de se déployer.

L’idée d’un voyage se projette à l'horizon et Simon rejoint les rivages d'une île aux confins de la planète.

Immergé dans une nouvelle culture où tout est simplicité, grâce et délicatesse, il redécouvre l'essentiel. Un univers propice à l’introspection, ce qui lui permettra, peut-être, de s’ouvrir au monde.

Le rythme de ce livre vous emporte tendrement, les mots et les phrases de Jeanne Benameur tressent une étoffe chatoyante qui vous enveloppe et vous berce. Un très beau texte, où l'amitié, l'amour, l'art et la psychanalyse s'entremêlent harmonieusement.

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Comme l’écrivaient si justement les deux merveilleux poètes urbains de Seine Saint-Denis, Joe Star et Kool Shen, mieux connus sous le doux acronyme d’NTM : « Tout n’est pas si facile, tout ne tient qu’à un fil ». Autrement dit souvent la vie est dure et il suffit d’un détail infime pour que tout bascule vers le néant. Et à l’inverse un fil aussi ténu qu’il soit, pour un peu qu’on s’y accroche comme à un rêve, peut dévier le cours de votre existence vers des horizons plus cléments.
C’est à l’un de ces moments charnières que se situe le personnage du roman, à son commencement. La trentaine, il vient de se faire remercier (quelle expression de merde !) d’un emploi où il végétait faute de mieux, loin de ses espérances de jeunesse. Lui qui n’avait déjà pas beaucoup d’ambition, même de ce boulot au rabais, on l’a viré. Mais ce n’est que le début du parcours du combattant, car perdre un emploi c’est beaucoup plus facile que d’en retrouver un, surtout quand on a ni qualification, ni vraiment d’estime de soi. Commence alors un long calvaire, pour ce type gentil, à qui personne n’a donné les armes pour affronter la barbarie du monde. Tout va de mal en pis jusqu’au jour où il recueille ce chat étrange qui semble lui parler.

C’est avec beaucoup de délicatesse, d’humour, de poésie et de second degré qu’Olivier Mak-Bouchard nous dépeint le destin de ce personnage, dont un acte aux apparences insignifiantes va bouleverser l’existence. Une très belle chronique sociale jamais misérabiliste pleine de surprises, une fois de plus un récit original et étonnant merveilleusement construit et raconté par l’auteur. Et de surcroît se déroulant dans le paysage enchanteur des ocres de Rustrel, ce qui ne gâche rien ! Bon d’accord ça ne vaut pas les tours du 93, mais quand même.