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Canard

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Gédéon est un jeune pigeon qui a un rêve, celui de devenir un canard. Bah oui, tout le monde aime les canards, ils savent nager, ils ont de belles plumes colorées et le must, ils font « coin coin ». Alors, grâce à une ingénieuse idée, notre volatile va se transformer... Qui a dit que les pigeons n’étaient pas mignons ? Lili et Soledad Bravi prouvent le contraire en réalisant un album à l’humour communicatif avec un personnage attachant. Gédéon est un doux rêveur qui possède la faculté, le courage, de tout mettre en œuvre pour vivre ses rêves, quitte à s’en bruler les ailes. Son souhait le plus cher est d’être aimé et pour y arriver il se réinvente, devient quelqu’un d’autre, à en oublier presque qui il est vraiment. Mais, ce qu’il est, n’est-ce pas la somme de tout cela après tout ? Le récit est drôle, un peu absurde, mais totalement touchant. Il est accompagné d’illustrations aux traits épais et aux aplats de couleurs vives qui le servent à merveille. Certaines planches bénéficient d’un cadrage cinématographique, avec perspectives, plongées, contre-plongées, lignes de fuite, nous nous arrêtons ainsi sur ces illustrations, qui pourraient dans un premier temps paraître « simple », mais qui sont en réalité très techniques. Gédéon ne le sait pas encore, mais nul doute qu’il va rapidement réaliser son rêve : être aimé.

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Il est des livres rares qu’il nous semble toujours avoir connus parce qu’on s’y sent bien et parce qu’ils ont quelque chose d’universel en eux. Le roman que je vous propose de découvrir aujourd’hui fait partie de ces livres.

Il est comme les premiers jours de printemps, la douceur et la liberté retrouvée. Une petite brise qui délicatement vous soulève et vous fait vous sentir léger, un élan du cœur qui vous donne des envies de voyages et d’évasion. Le doux sentiment de pouvoir faire ce que l’on veut sans avoir de compte à rendre. Un parfum d’école buissonnière.

« Fup, l’oiseaux canadèche » c’est l’histoire de trois personnages atypiques, un vieillard « Jake », son petit-fils « Titou » et un canard apprivoisé (ou presque) « Canadèche ». Des êtres hors norme qui justement n’en ont que faire de la norme, ce qui les rend particulièrement attachants.

Le grand-père fait du whisky de contrebande et va jouer au poker quand il a besoin d’argent. Le jeune garçon passe son temps à planter des piquets et à faire des clôtures pour son propre plaisir et sans but aucun. Quant au canard il ne vole pas, mange énormément et se prend pour un chien de chasse.

Trois héros, marginaux qui évoluent dans un cadre champêtre au gré de leurs envies, on est pas loin du jardin d’Eden et d’ailleurs si je devais adopter une religion, je pense que ce livre serait ma bible et les vitraux des églises, les magnifiques illustrations de Tom Haugomat qui mettent en couleurs cette belle histoire. Cerise sur le gâteau ou orange sur le canard ce livre est illustré de 100 magnifiques planches épurées et lumineuses (au sens propres comme au sens figuré).

Ce roman est une merveilleuse fable « sans la morale chiante et bien-pensante à la fin » ajouterait le vieux pépé Jake.

Pour poursuivre l’expérience je vous propose de regarder cette captation de la lecture à deux voix du livre par Jim Caroll et Nicolas Richard, illustrée en direct par Tom Haugomat et mise en musique par Rubin Steiner (un maître de la musique électronique française, durée 44 minutes).

 

https://www.youtube.com/watch?v=ZUJSAeMF-MY

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Quatre canards vont se baigner au lac. L’un d’entre eux, Eric, n’est pas rassuré : « Il y a un monstre dans le lac », alerte-il ses camarades. « Un monstre ? bien sûr que non ! » répondent ses trois compagnons. « Ce ne sont que des histoires, Eric. Il y a juste des poissons et des grenouilles sans intérêt. » Mais ont-ils bien prêté attention à ce qui vit au fond ?

Leo Timmers est vraiment constant dans sa production d’albums tous aussi réussis. Nous retrouvons tous les ingrédients qui font la recette d’histoires savoureuses : Son humour grinçant, ces personnages un peu bêtes et suffisants, les illustrations colorées au style bien identifiable de l’auteur.

Dans cet album, une fois encore, les personnages ne font attention à rien de ce qui les entoure. L’auteur se fait complice des jeunes lecteur.ices car en réalité, c’est tout un monde qui vit sous le lac : il y a bien des monstres, ils sont même très nombreux ! Mais ils ne semblent vraiment pas agressifs.

Le foisonnement des illustrations sous-marines est un régal à observer. Le.la lecteur.ice pourra s’amuser à étudier longuement tout cet écosystème qui fourmille de détails. Les illustrations colorées parleront également aux plus petit.e.s.

Il est possible qu’un jour, je me lasse des histoires hilarantes de Leo Timmers ; mais ce jour-là n’est pas encore arrivé !

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Ours est vraiment très fatigué, il ne tient plus debout. C’est donc le moment pour lui d’aller se coucher et enfin se reposer. Enfin, pas vraiment, son voisin Canard, charmant au demeurant, est quelque peu bruyant, mais surtout incroyablement envahissant…


« Dis Ours, tu dors ? » est un album au ton humoristique et léger. L’auteur construit sa comédie autour d’une seule situation, mais agrémentée, page après page, de surprises, de répétitions et de beaucoup de folie. Il utilise simplement deux protagonistes, Ours et Canard, chacun dans un style différent, voire opposé et donc fonctionnant sur le modèle des spectacles de clowns : l'un est l'auguste (fruste, outrancier et désordonné), l'autre le clown blanc (sérieux, intelligent et rationnel). Les illustrations de Benji Davies jouent également  un rôle important dans cette comédie. Son trait épuré montre l’essentiel, il ne s’encombre pas de décors, utilise certes un peu de texture, mais pas trop. L’important est de se focaliser sur les personnages, leurs faciès et autres postures sont irrésistibles !


« Dis Ours, tu dors ? » fait partie de la série « Dis Ours », dont chaque album procure un agréable moment de lecture et rend indéniablement accro à nos deux énergumènes.