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Années 1960

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C’est une merveilleuse intension pleine de délicatesse qui est à l’origine de ce roman. En modifiant le cours de l’histoire, Coline Pierré redonne vie à un être disparu trop tôt. Sylvia Plath, poétesse américaine talentueuse qui mit fin à ses jours, un triste matin de 1963, alors qu’elle n’avait que 30 ans. Grâce à cette merveilleuse idée l’autrice répare l’injustice du destin de Sylvia, sacrifié sur l’hôtel de la société patriarcale des sixties.

Grâce à la fiction l’héroïne échappe par un heureux hasard au trépas, ce qui constitue le point d’un nouveau départ. Nous suivons alors, pas à pas, la lente reconstruction d’un être fragile, sur le fil, dont on redoute, à chaque instant, la chute. Une femme attachante qui souhaite seulement être considérée comme une personne à part entière.
Dans le swinging London des années soixante, Sylvia Plath réussira-t-elle à retrouver le goût de la vie ? Alors que les femmes se battent pour améliorer leurs droits, arrivera-t-elle à reprendre le contrôle de sa propre existence ? Et quelle résonance trouvera son combat personnel dans la lutte féministe ?

Un roman très touchant, une ode à la liberté de créer, à celle de penser et à l’indépendance. Un ouvrage qui nous permet aussi de mettre en perspective la condition des femmes à travers les époques et le chemin qu’il reste à parcourir.

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New-York fin des années cinquante, Carney est marié, il a une fille et dirige tant bien que mal un magasin de meubles à Harlem. Tout n’est pas évident, mais vu d’où il vient, il s’en sort pas si mal. Père truand, mère décédée, il a poussé dans la misère, comme les mauvaises herbes qui se frayent un chemin à travers le bitume fissuré des trottoirs d’Harlem.
Carney a des principes, il s’est accroché pour faire des études, et il reste dans le droit chemin : tout sauf ressembler à son escroc de père, violent et absent. Seulement dans son quartier, les dés sont tous un peu pipés, et personne n’est irréprochable. Alors si on veut grimper, il faut s’arranger avec son honnêteté, et surtout graisser la patte aux bonnes personnes pour qu’elles vous fassent la courte-échelle.

C’est cet homme attachant, entre deux mondes, côté pile honnête marchand de meuble, côté face un peu receleur, un peu magouilleur, dont nous suivons le parcourt au fil des années. Une baignade dans les eaux saumâtres de l’Hudson, avec quelques beaux spécimens de poissons carnassiers et une déambulation dans les rue de New-York, ville magique, dont le souffle vous porte.
Un roman qu’on lit en apnée, emporté par le flot des mots, avec l’index qui frénétiquement égrène les pages. Plus encore qu’un hommage au récit de gangsters, l’histoire intimement liées d’un homme, de sa famille et de son quartier, un homme fier, droit, qui ne renonce pas et qui l’aime sa putain de ville d’escrocs.

Un voyage trop cool dans la jungle de béton d’Harlem, à condition de ne pas terminer les deux pieds coulés dedans !