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Depuis quelques temps, le papy de Théo ne dit plus rien. Théo lui, parle pour deux mais Papy jardine sans l’écouter. Théo aime par-dessus tout faire des top trois et va donc questionner son grand-père à ce sujet : quel est son top trois des meilleures tartines ? Des plus belles méduses ? De ses animaux préférés du zoo ? Petit à petit, le lien va se recréer entre nos deux protagonistes, qui trouveront en l’évocation de la mamie décédée depuis peu, des souvenirs doux et réconfortants. Cet album très poétique nous touche par sa subtilité et sa façon douce, enfantine aussi, de parler du deuil et d’aborder les sujets de la vieillesse, de l’amour et du poids du chagrin. Le lien intergénérationnel qui se tisse entre ces deux personnages est extrêmement touchant. Théo, à travers ses tops trois et avec sa naïveté d’enfant, donne l’occasion à son papy de partager de beaux moments avec son petit-fils, ainsi que de raviver des souvenirs émouvants de sa mamie. D’exprimer ainsi sa tristesse et aussi son amour à l’égard de cette personne qui a tant compté dans leurs vies. Les illustrations appuient le propos : délicates, elles sont le théâtre d’une palette d’émotions qui s’expriment sur le visage du grand-père de Théo. Daniel Egneus, grand artiste suédois largement reconnu, s’exprime à travers une technique d’illustration qui lui est propre, le « quotidiano straordinario », à la croisée du collage et de l’aquarelle. Les jeux d’ombre et de lumière sont tout à fait remarquables. Cette histoire aborde des thèmes bouleversants mais toujours avec luminosité et tendresse : c’est un album qui nous met les larmes aux yeux, mais qui fait du bien !  - Nolwenn

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C’était les meilleur·es ami·es du monde. Elle et lui aimaient se promener dans les bois, patauger dans la rivière, écouter gronder l’orage caché·es dans le grenier… Ensemble les enfants partageaient chaque instant de la vie, les rires, les jeux, les peurs… Iels étaient inséparables, jusqu’au jour où la jeune fille ne répond pas à l’appel de son ami. Très triste, le garçon se lance à sa recherche…

L’autrice, par la voix du personnage principal, nous raconte une belle histoire d’amitié entre deux enfants. Cependant celle-ci prend fin brutalement, sans raison apparente, si ce n’est une nouvelle rencontre. Le récit bascule alors sur le chagrin, l’incompréhension et les désillusions vécues par le garçon qui reste seul. Le texte simple est écrit à la première personne, au passé, ce qui laisse pressentir dès le début du livre le côté éphémère des sentiments. Les illustrations à la gouache sont très expressives et les représentations de la nature sont magnifiques.

Cet album très touchant montre bien à quel point on peut être blessé·e, se sentir trahi·e, voir abandonné·e lorsqu’une relation amicale intense se brise. C’est également un message d’espoir, sur la manière de rebondir positivement, sans colère, ni rancune.

Le titre, « Amitiés » au pluriel, est bien pensé, car dès l’enfance on apprend très vite que toutes les complicités ne sont pas forcément éternelles. La vie est faite d’une multitude de rencontres qui en font sa richesse.

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Lucas vit près de la mer. Aujourd’hui, il pense très fort à son grand-père qui aurait fêté ses quatre-vingts dix ans. Il se souvient que celui-ci lui parlait souvent d’un endroit lointain où l’océan rencontre le ciel. L’enfant, en souvenir de son aïeul, décide de construire un bateau solide pour faire le long voyage qu’ils avaient préparé ensemble. La construction du bateau est longue et demande de gros efforts. Fatigué, Lucas s’autorise une petite sieste. A son réveil le garçon se retrouve en mer, bien malgré lui, le périple a commencé…
The Fan Brothers (Eric et Terry Fan) nous entraîne dans la fabuleuse quête initiatique du jeune héros parti à la recherche de son grand-père et de l’endroit magique tant raconté. Chaque page est un émerveillement. L’enfant croise des créatures et des lieux étranges. L’imaginaire est renforcé par des illustrations tout simplement sublimes et époustouflantes. On pense évidemment à l’univers de Jules Verne et ses machines extraordinaires.
« Où l’océan rencontre le ciel », est un album fantastique, onirique, poétique très émouvant, qui traite avec délicatesse du pouvoir des rêves, de l’imaginaire. C’est une jolie manière d’évoquer aussi le souvenir et le deuil.
Cet ouvrage est vraiment magnifique tant pour son graphisme que pour la sensibilité de son histoire.

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De son grand-père, Lucas n’a plus que des souvenirs. Il aurait dû fêter ses quatre-vingt-dix ans aujourd’hui. Lucas décide alors de construire un bateau en son honneur, afin de pouvoir réaliser le long périple qu’ils avaient prévu de faire ensemble, vers un lieu dont son grand-père lui parlait souvent : où l’océan rencontre le ciel. Au cours de son expédition, Lucas rencontre un poisson d’or qui va le guider vers cet endroit lointain…

Ce magnifique album nous offre un voyage vers un univers onirique extraordinaire. Le lecteur est plongé au cœur de l’imagination de Lucas ainsi que de ces émotions.

Le sous texte évoque le thème de la perte d’un être cher. Avant d’arriver à ce lieu fabuleux et allégorique, Lucas doit passer par plusieurs mondes qui sont autant d’étapes du deuil de son grand-père.

Les illustrations fourmillent de détails et donnent envie au lecteur de s’attarder un long moment sur chaque double page. Cet album est pour moi l’occasion de découvrir le travail des frères Fan, qui ont un univers assez reconnaissable, aux images très oniriques, surréelles. L’utilisation du crayon apporte un ton très doux et un côté rétro tout à fait plaisant.

La lecture de cet album nécessitera peut-être une explication auprès des plus jeunes lecteurs car le texte est assez implicite et peu présent, toutefois c’est aussi cette poésie subtile qui en fait sa beauté.

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Marco est un renard qui se pose plein de questions sur le vaste monde.  Pourquoi les arbres de parlent pas ? Où va le soleil lorsqu’il disparaît dans l’océan ? Mais lorsqu’il pose la question à ses camarades renard, ceux-ci lui répondent : « mais quel est le rapport avec la blanquette de poulet que nous sommes en train de cuisiner ? »

En quête de réponses, et de sens à sa vie, Marco le renard s’embarque pour un voyage presque sans retour à bord du bateau-cerf. Pour compagnons, il aura un équipage drôlement constitué : des cerfs et des biches qui ne savent pas naviguer, des pigeons qui ont soif d’aventure mais ne savent pas travailler… que va trouver Marco au bout de son aventure ?

A travers cet album, Dashka Slater nous embarque dans une histoire erratique, qui balance le lecteur au gré des questionnements de Marco le renard et des aventures qu’il vit à bord du bateau-cerf. Le récit fait la part belle à l’amitié qui se noue entre les protagonistes : comment faire pour trouver un ami ? se demande Marco. L’histoire lui réponds de plusieurs manières : autour d’un repas, d’une aventure en commun, ou tout simplement en lui posant des questions…

Les illustrations des frères Fan nous rappellent une époque pas tout à fait révolue de la littérature jeunesse : celle d’un dessin assez réaliste, friande d’anthropomorphisme, fourmillant de détails. Les couleurs assez sombres, dans les tons gris / marron, donnent une ambiance mélancolique à l’histoire.

Nos trois auteurs nous offrent un album surprenant, onirique et philosophique, laissant de nombreuses questions ouvertes ; A charge au lecteur, petit ou grand, d’y apporter les réponses qu’il veut. 

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Ours est vraiment très fatigué, il ne tient plus debout. C’est donc le moment pour lui d’aller se coucher et enfin se reposer. Enfin, pas vraiment, son voisin Canard, charmant au demeurant, est quelque peu bruyant, mais surtout incroyablement envahissant…


« Dis Ours, tu dors ? » est un album au ton humoristique et léger. L’auteur construit sa comédie autour d’une seule situation, mais agrémentée, page après page, de surprises, de répétitions et de beaucoup de folie. Il utilise simplement deux protagonistes, Ours et Canard, chacun dans un style différent, voire opposé et donc fonctionnant sur le modèle des spectacles de clowns : l'un est l'auguste (fruste, outrancier et désordonné), l'autre le clown blanc (sérieux, intelligent et rationnel). Les illustrations de Benji Davies jouent également  un rôle important dans cette comédie. Son trait épuré montre l’essentiel, il ne s’encombre pas de décors, utilise certes un peu de texture, mais pas trop. L’important est de se focaliser sur les personnages, leurs faciès et autres postures sont irrésistibles !


« Dis Ours, tu dors ? » fait partie de la série « Dis Ours », dont chaque album procure un agréable moment de lecture et rend indéniablement accro à nos deux énergumènes.

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Dans la clairière d'un bois, une souris rencontre un écureuil : « Je fais les plus belles crottes du monde ! » lui dit-elle. Et pour prouver ses dires, elle dépose une petite crotte sur un brin d'herbe. L'écureuil n'est pas de cet avis : c'est lui qui fait les plus belles crottes du monde. C'est alors que la belette, le putois, le renard, le loup, et même le cerf se mêlent à ce concours de la plus belle crotte ! Soudain, l'épervier fend les airs : « Le chasseur arrive ! » Mais ce dernier met sans faire exprès le pied dans la crotte de souris, glisse, tombe le genou dans la crotte de renard, et ainsi de suite... finalement, c'est bien lui la plus belle crotte du monde ! Ce bel album à la couverture brillante de Marie Pavlenko et Camille Garoche trouve son originalité dans le thème abordé. En effet, le concours de crotte est l'occasion de montrer une typologie des crottes des animaux : les descriptions, sans tomber dans l'extrême, sont détaillées et pédagogiques. Marie Pavlenko, sous couvert d'humour et d'un sujet qui peut prêter à sourire, voit là l'occasion de passer un message pour la défense de la cause animale.
Camille Garoche nous propose des illustrations colorées et documentées que ce soit sur la forme des différentes crottes, ou sur les animaux qui les produisent. La forêt qui prend forme sous son pinceau est accueillante, remplie de biodiversité, et tranche avec les pages dédiées au chasseur, colorées du rouge de la violence. Un album léger et didactique sur un sujet ô combien important pour les jeunes enfants, et qui ravira également les parents par sa chute et son message écologique.  - Nolwenn

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