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Afin d’échapper à la guerre qui frappe le pays, Selma et sa famille, réfugiés palestiniens,  fuient la Syrie à la recherche d’une terre en paix et d’une vie meilleure. Sur un bateau de fortune, ils traversent la Méditerranée en compagnie de soixante-dix autres migrants. Durant ce périple, Selma subit un grave traumatisme crânien et reste plusieurs jours à demi consciente. A son arrivée en Italie, elle est rapidement prise en charge par les médecins, mais il est malheureusement déjà trop tard. Sans laisser le temps au deuil, les proches de Selma doivent prendre une décision importante : autoriser, ou non, le prélèvement de ses organes. Inspiré d’une histoire vraie, ce récit italien est une véritable leçon de fraternité et de partage, bien loin du manichéisme ordinaire véhiculé par les médias. Un exemple certainement sur la voie à prendre et sur ce que chacun peut apporter à l’autre. Ugo Bertotti, par son travail remarquable, nous dépeint le quotidien de ces urgentistes de l’extrême et de leur course folle contre la montre. Puis dans la seconde partie de cette bande dessinée documentaire, il passe du côté des receveurs. Ceux-ci témoignent de leur vie passée à attendre une greffe, ne sachant si elle viendra. Ils s’ouvrent à nous en parlant d’espoir et/ou de désespoir, notamment lorsque le greffon ne prend pas. Nous sommes les témoins de leurs questionnements ; accepter l’organe d’un autre n’est pas chose facile. Chaque témoignage se termine par une gratitude éternelle envers ces donneurs qui resteront à jamais anonymes.  Voici un très beau titre à découvrir et qui œuvre pour le bien commun.  - Michaël

 

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Ada Müller vit seule avec son père depuis que sa mère les a quittés. Son quotidien à la campagne est dur en cette année 1917, l’hiver s’annonce rude et son père la maltraite, lui impose de nombreux travaux physiques harassants. Ses seules distractions sont sa chienne Gertha, mais également la peinture qu’elle pratique en cachette et qui fait l’objet d’un échange épistolaire avec E(gon). Elle profite d’un déplacement de son père à Vienne pour montrer ses derniers travaux à son correspondant, loin du regard paternel, du moins le pense-t-elle.
Barbara Baldi, qui s’était déjà fait remarquer avec « La Partition de Flintham », récidive en créant un beau personnage d’artiste féminine dont la vocation contrariée ne peut s’éteindre. Son histoire, à la fois terrible et touchante, bénéficie d’un dénouement inattendu. Il faut souligner la patte de l’auteure, la beauté de ses cases peintes, y compris lorsqu’elle reprend certains portraits iconiques de la peinture moderne. Barbara Baldi creuse son sillon dans la bande dessinée, l’écrivant de façon très romanesque et féminine. Cette œuvre vous séduira d’abord par son esthétique picturale avant de vous conquérir définitivement par son histoire, singulière.  - Michaël

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