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Solange et Albert grandissent sans amour dans un monde cruel et stupide où les adultes comme les enfants les rejettent et pire parfois, les maltraitent. Ils poussent comme ils peuvent, sans tuteur, un peu bancals jusqu’au jour où ils se rencontrent. Adossés l’un à l’autre, puis enlacés, ils puisent dans cette union le courage et la force nécessaires pour vivre.
Ils grandissent essayant tant bien que mal de s’intégrer, avec le peu de moyens qu’ils ont, dans cette société qui n’a jamais voulu d’eux. Jusqu’à ce jour, au bord de la mer, où une énième provocation fait basculer leur existence, car Solange et Albert se sont construits seuls, à l’écart, avec leurs propres valeurs, leurs propres règles et leur propre justice.
L’histoire bouleversante de la fuite en avant ou plutôt en arrière de ce couple, à la recherche, désespérément, de ce qui leur a toujours manqué : l’amour d’un parent.

Un récit entraînant et surprenant, entre ombre et lumière, dans lequel alternent la délicatesse des sentiments et la violence meurtrière. Un magnifique roman noir qui nous plonge avec maestria dans la psychologie de ses deux êtres sacrifiés.

Mais l’expérience ne s’arrête pas là, le roman fait partie intégrante d’un projet plus large constitué également d’une série. Une œuvre complète qui nous permet de retrouver dans le téléfilm les personnages du livre et son auteur, quelques années plus tard. Une mise en abîme géniale qui offre un nouvel éclairage à l’intrigue. C’est à la fois très bien écrit et merveilleusement joué, par des acteurs de talent : Niels Arestrup, Sami Bouajila, Alice Belaïdi… Une grande réussite !

Un dernier conseil : lisez le roman avant de regarder la série, la découverte en sera d’autant plus belle.

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La bande dessinée jeunesse est souvent, à tort, considérée comme de la sous-culture, de la non littérature. Cela est peut-être dû aux nombreuses séries humoristiques que nous proposent les éditeurs et surtout aux nombreux clichés qui sont encore hélas de nos jours toujours véhiculés par des incultes à propos de la BD. Pourtant si l’on prend la peine de regarder ces titres jeunesses, il y a certes les séries humoristiques, mais également des titres plus intimes, parlant de sujets sociétals, médicals, historiques... Rescapé de la Shoah est un de ces titres, au sujet grave et douloureux. Bien sûr certains parents ne souhaiteront pas que leurs enfants lisent un tel livre, ce serait bien dommage. Car pour appréhender le monde, ne faut-il pas le connaître ? Pour lutter contre les préjugés, ne faut-il pas éduquer ? Zane Whittingham et Ryan Jones l’ont bien compris et nous proposent un titre d’une forte émotion. Ces témoignages d’adultes, qui enfants ont échappé à la Shoah, sont bouleversant. La technique narrative et graphique est sans faille et restitue parfaitement le drame qui s’est joué durant ces années de honte. Un livre à lire, à faire lire pour prendre ensuite le temps d’échanger.  - Michaël

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L'action se déroule dans le Transsibérien. Des conscrits sont emmenés en Sibérie mais ne savent pas où exactement. L'un d'eux, Aliocha cherche à déserter, il tente de fuir et se cache. Deux personnages embarqués dans une histoire où la question de la confiance est sans cesse en jeu. A chaque arrêt dans une nouvelle gare, la tension monte. Fort suspens de cette traque dans l'environnement clos du Transsibérien. C'est aussi le rythme de ce train mythique traversant les paysages de steppe, puis de taïga.

Un style qui va à l'essentiel à la fois poétique et brutal. Une très belle écriture. Ce petit livre court mais vraiment intense est un vrai bijou de lecture !

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Au bout de quinze années d'absence, Dashiell Bad Horse revient dans la réserve indienne qui l'a vu grandir. Drogue, alcool et mafia régissent toujours la vie de Prairie Rose. Engagé dans la police tribale par le chef Red Crow, Dashiell doit contenir les traditionalistes et limiter la prolifération des laboratoires de méthadone, quitte à user de méthodes musclées. La mère de Dashiell vit toujours à Prairie Rose et tient un rôle majeur, mais pacifiste, dans l'activisme nationaliste. Dashiell serait-il revenu pour lui demander des comptes ? De nombreuses histoires s'enchâssent dans ce récit à la fois noir, violent et captivant où l'on découvre la vie (désenchantée) dans une réserve indienne. On attend avec impatience la suite de ce sombre comics, écrit brillamment.  - Michaël


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Iris et Jada sont deux soeurs jumelles : elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau, une seule chose les distingue : leur couleur de peau. Celle d'Iris est claire comme l'acacia, et attire de nombreux compliments de tous les habitants du village. Celle de Jada est aussi foncée que le cacao et tout le monde l'appelle « L'enfant de la nuit ». Lors d'une partie de cache-cache qui s'éternise, Jada, lasse de ces remarques, s'en va dans la forêt, à la rencontre d'un de ces enfants de la nuit à qui elle ressemblerait tant. Iris, très inquiète de ne pas voir sa soeur chérie revenir, s'en va alors à sa recherche... Après Comme des milliers de papillons noirs, Laura Nsafou revient nous livrer un bel album sur la couleur de peau et la différence. Comme cela fait du bien de voir des petites héroïnes à la peau noire, largement sous-représentées dans les albums ! Le récit écrit à la manière d'un conte africain est touchant et aborde avec justesse les différences et les comparaisons dans une même fratrie. Les illustrations de Barbara Brun nous offrent de beaux paysages, une palette de couleurs douces et complètent poétiquement le récit. Le sujet abordé, ainsi que le texte subtil en font un album qui apporte un vent de fraîcheur en littérature jeunesse.

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Dans ce roman autobiographique, Maria Larrea, fille d’immigré·es espagnoles, nous invite à grimper dans son arbre généalogique. Une ascension, pas toujours simple mais au combien passionnante, où il faut se frayer un chemin entre les parcours tumultueux et rugueux de ses aïeul·les. Où l’on côtoie la misère, terreau d’ancêtres mauvais·es comme du chiendent. Un arbre dans lequel les branches sont parfois brisées comme les destins ; où l’on porte souvent son héritage comme un fardeau.

C’est de cette histoire, de la rencontre de deux êtres mal-aimés, qu’éclos Maria un beau jour de 1979 sous le soleil de Bilbao. Elle grandit dans la petite loge de ses parent·es, concierges au théâtre de la Michodière à Paris et c’est un vrai plaisir d’assister au spectacle de cette enfant devenant adulte et à son tour mère. Maria a fait des études prestigieuses, elle est maintenant installée, mais persiste en elle une petite faille, qu’elle ne parvient pas à s’expliquer. Comme une question restée sans réponse qui résonne en elle. Puis soudain tout bascule !

Un très beau roman, sur l’identité où l’on découvre page à page qui est Maria, un voyage introspectif, rythmé et émouvant et enfin pour les natifs des années 70, dont je fais partie, une belle Madeleine de Proust.

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Dans certains récits, il arrive que des enfants disparaissent dans des mondes étranges et fantastiques où ils endossent le rôle de sauveur. Ils y deviennent des légendes et l’histoire ce termine en happy-end. Très bien... mais entre temps que s’est-il passé pour les parents, les proches de ces enfants disparus ?

« Ceux qui restent » est une histoire singulière et étonnante qui prend le contre-pied des œuvres fantastiques classiques. Cette fois, nous ne voyageons pas avec les enfants mais restons à quai avec ces parents morts d’inquiétude et suspectés de choses atroces par la police et une certaine presse à scandale. Tous les ingrédients d’une BD réussie sont réunis dans cette fable oscillant entre polar et fantastique. L’histoire est habillement écrite, ménageant des moments forts en suspense et émotions. Vous serez également charmé par les illustrations d’Alex Xöul, fluides et agréables, qui adoucissent l’atmosphère inquiétante du récit. Un récit envoûtant et inattendus en provenance de la belle Espagne.  -Michaël 

 

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Tendre, mélancolique, le récit de Frantz Duchazeau résonne tel le souvenir d'une enfance, peut-être la sienne, peut-être la nôtre, à jamais envolée. Le récit, et surtout le petit Pierre, sont attachants. Nous les suivons, sans les déranger, dans le périple pour devenir adulte. Limpide et juste, l'histoire est magnifiée par les illustrations de l'auteur, un noir et blanc délicat, limpide et sans fioriture.

Un récit court qui se déguste tranquillement et qui reste en nous en s'éteignant lentement.  - Michaël

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Momo est une petite fille vive, turbulente mais attachante. Elle vit avec sa grand-mère et attend impatiemment le retour de son père, parti pêcher au grand large. Pour s'occuper, elle jouit de son imagination pour vivre des aventures. Hélas la réalité reprend toujours le dessus et sa vie va en être bouleversée... Un très beau titre jeunesse destiné à tous les publics. Tendre, mélancolique, mais plein d'humour, il est une réusite scénaristique. L'illustrateur, à la technique proche de Bastien Vives, dessine Momo avec brio et nous propose un personnage à la tronche adorable. Vous recherchez de la douceur dans ce monde, alors laissez-vous prendre par ce titre qui vous rechauffera le coeur.  - Michaël

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Ce petit roman aux illustrations magnifiques est touchant et attendrissant. Cette communauté de chiens (et chat!) abandonnés installés dans un train désaffecté nous offre une belle leçon d’amitié et d’entraide. À partir de 5 ans

 

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Tom Thomson : ce nom ne vous dit peut-être rien, c’est pourtant le plus célèbre peintre canadien. Une courte carrière, un style singulier, une influence décisive sur les générations postérieures, une mort mystérieuse… De très bons ingrédients pour en faire une légende et, pourquoi pas, une bande dessinée. Tom Thomson, jeune publicitaire, suit un chemin bien tracé le conduisant vers un emploi gratifiant et une vie maritale stable. C’est sans compter un don particulier, celui de donner vie à la nature à travers ses esquisses, et le courage de s’y adonner pleinement. Donc de passer à une vie 'simple' et de s'y consacrer, lire Thoreau, regarder les paysages qui l’entourent, en saisir l’esprit et peindre. Pour cela, il canote souvent avec un ami jusqu’à ce que celui-ci soit mobilisé en 1915. Tom, réformé, se déplace désormais seul pour peindre. Mais un jour, sa barque est retrouvée vide ; son corps émerge 7 jours plus tard. L’enterrement est rapide. Suicide, accident, homicide ?… Les versions divergent et le doute persiste. Près de quarante ans plus tard, deux hommes enquêtent. Que s’est-il réellement passé ? Seul Tom Thomson pourrait nous le dire. Sandrine Revel nous livre ici sa version de l’histoire, version passionnante qu’elle mène habilement. Elle contourne le genre rebattu de la biographie de peintre en l’entrecoupant d’une enquête policière… Il faut dire que la vie – et surtout la mort – de Tom Thomson s’y prêtent parfaitement. Quant à la référence picturale, incontournable, elle la cantonne aux pleines pages, sa mise en couleur s’en faisant graduellement l’écho dans les cases qui les précèdent. Une jolie découverte, celle de Tom Thomson, et du bien bel ouvrage, subtil à souhait.  - Aurélie

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Habitué à donner vie à des musiciens dans ses bandes dessinées noir et blanc, Frantz Duchazeau change de style et s’attaque à un monument : Mozart. Loin du cliché facile du génie à qui tout réussit, l’auteur a choisi de s’attarder sur un épisode assez piteux de la carrière du plus célèbre des musiciens : son installation fugace à Paris en 1778. Wolgang Amadeus Mozart, 22 ans, quitte Salzbourg afin de prendre son envol loin de son père, Léopold. Il découvre Paris, y étincelle et tente de se faire une place parmi les musiciens à la mode. Mais son caractère orgueilleux et son manque d’entregent le cantonnent à donner des leçons de piano. Il s’impatiente et ne rêve que de deux choses : composer un opéra et retrouver sa dulcinée, la cantatrice Aloysia Weber. Frantz Duchazeau nous offre une bande dessinée subtile et poétique sur la difficulté pour les artistes d’éclore et vivre librement de leur art. Cette biographie montre Mozart terriblement moderne, libre, faillible et touchant, soumis comme tout un chacun à des échecs. Un être attachant, et qui, chemin faisant, rencontres aidant, sublimera peines et malheurs grâce à son art, génial et enchanteur.  - Michaël

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Ecoline est une chienne de ferme issue d’une digne lignée de gardien. Alors, lorsque celle-ci n’arrive pas à protéger le foyer de ses maîtres d’un cambriolage, son père la répudie. Loin d’être abattue, elle voit dans cet exil forcé l’opportunité d’enfin réaliser son rêve : peindre…

Derrière cette charmante fiction animalière se cache, en réalité, une belle leçon de vie. Un espoir pour les doux·ces rêveur·euses, mais aussi pour celles et ceux qui ont pris, parfois ou souvent, des chemins contraires. Cette oeuvre parle de bonheur, de plénitude, via la réalisation de soi en vivant ses rêves. Elle y parvient parfaitement sans en peindre pour autant, un tableau idyllique, car quelle que soit la route que l’on prend, il y aura toujours des embûches. Alors du courage, oui, il en faut en soi pour changer de vie, et aussi le soutien d’autres personnes qui nous encouragent également, à être heureux·se différemment. Ce message est mis en image par de très belles peintures numériques inspirées par les artistes de la fin du 19e siècle.

« Ecoline » est une bande dessinée qui a du chien, adaptée aux enfants comme aux adultes, elle devrait rapidement trouver sa place dans vos doux foyers.

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A la lecture de ce manga on ne peut s’empêcher de penser au film d'Harold Ramis, Un jour sans fin, où le héros incarné par Bill Muray ne cesse de vivre la même journée... Mais voilà, ici point d'humour, mais la guerre dans toute son horreur. Notre jeune héros revit inexorablement sa mort, jusqu'au moment où il comprend qu'il peut influer sur le destin et sur, on l'espère, le résultat de cette guerre contre les envahisseurs extraterrestres. L'histoire devient captivante et on suit le jeune Keiji dans ces boucles temporelles, si bien amenées qu'elles ne nous perdent aucunement. De là, nous nous prêtons au jeu et nous revivons ces innombrables journées à la recherche de solutions afin d'aider notre champion. Un manga de science-fiction en seulement deux volumes, ce qui est assez rare pour le signaler, et dont le scénario riche et dense a été adapté au cinéma sous le nom de Edge of Tomorrow. Que les spectateurs du film se rassurent : ils peuvent lire cette BD sans sentiment de redite : les scenarii diffèrent suffisamment pour que cette lecture s'impose.  - Michaël


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Barbara n’est pas une adolescente comme les autres. Solitaire et parfois violente, elle ne fait pas l’unanimité dans son école. Ses histoires de géants et autres créatures n’arrangent rien, la faisant passer pour folle aux yeux de ses camarades. La blessure qu’elle cache en elle pourrait expliquer son comportement, mais comment la comprendre, l’approcher, elle qui se bat si furieusement contre des moulins à vent... IKG est un comics sans super-héros, mais avec une héroïne du quotidien qui lutte contre les tourments de la vie. Sans rien en dévoiler, l’intrigue est maligne, nous entraînant sur une fausse piste pour mieux nous ramener à la réalité. Barbara est étonnante de caractère, de furie et de tendresse. Elle est merveilleusement bien croquée par l’artiste Ken Niimura qui insuffle une énergie folle à cette œuvre originale. Un très bon moment de lecture qui engendrera à n’en pas douter discussion et débats.  - Michaël

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Les deux volumes du cultissime « Idées noires » de Franquin sont enfin réunis dans une intégrale. Considérés à juste titre comme des chefs-d’œuvre du neuvième art, les différents récits qui le composent sont toujours aussi percutants et d’actualité, même s’ils ont été écrits dans les années 80. L’écologie, l’humanisme, la guerre sont autant de sujets qui nous préoccupent encore aujourd’hui. En utilisant l’humour avec brio, Franquin fait un constat sombre, mais réaliste, de notre société. Sans sermon, sans jugement ni remède miracle, il nous livre simplement des vérités, libre à nous de nous les approprier ou pas. « Idées noires » est une œuvre intemporelle, héritage du génie qu’était Franquin, à classer parmi la meilleure des littératures.   - Michaël